L’âge de glace 5 – Les lois de l’univers

L'age de glace 5 - les lois de l'universTitre: Les lois de l’univers
Saga: L’âge de glace 5
Réalisateur: Mike Thurmeier, Galen T. Chu
Date de sortie: 13 juillet 2016
Durée: 1h34
Synopsis: L’éternelle quête de Scrat pour attraper son insaisissable gland le catapulte dans l’espace, où il déclenche accidentellement une série d’événements cosmiques qui vont transformer et menacer le monde de l’Âge de Glace. Pour survivre, Sid, Manny, Diego et le reste de la bande vont devoir quitter leur foyer et se lancer dans une nouvelle aventure pleine d’humour au cours de laquelle ils vont traverser d’incroyables paysages exotiques et rencontrer des personnages tous plus étonnants les uns que les autres. 

Étant une grande fan de cette série, j’avais hâte de découvrir ce cinquième volet, tout en redoutant un peu : cinq films, ça commence à faire beaucoup… Et en effet, c’est peut-être le film de trop, quoique…

L'âge de glace 5 - les lois de l'univers - Sid et BrookeY a du bon et du nettement moins bon.
Parmi les points positifs, on retrouve Buck qui est toujours aussi dingue, il est parfois lourd mais toujours aussi drôle. Les opossums Eddie et Crash sont un peu moins exaspérants et plus amusants au final. Mémé est toujours aussi fun, elle m’a autant éclatée que dans le précédent. Le caractère de Pêche s’est enfin fait et elle a un sacré caractère quand on la pousse à bout.
Par contre, son copain, Julian, m’a prodigieusement énervée, je comprend tout à fait la réaction de Mani vis-à-vis de lui avec le côté jalousie en moins, bien sûr. J’aimais beaucoup Kira mais on ne la voit pas des masses et je trouve qu’elle a perdu de sa superbe en se sociabilisant, dommage.

L'age de glace 5 - les lois de l'univers - Sid, Mani et Diego rtaverse un orage électriqueAu niveau de l’intrigue, j’ai trouvé qu’elle était pour le moins basique – un peu trop à mon goût – à ‘image du 2.
En ce qui concerne Scrat, c’est toujours aussi débile mais bien plus travaillé dans sa course folle pour attraper son gland, principalement dû à son interaction avec le vaisseau spatial. Je dirais bien que c’est quand même un peu abusé, mais non, ce n’est pas pire que la dérive de continents.
Et puis ajoutons que l’animation est toujours aussi sympa : si le personnage de Brooke m’a un peu saoulée au début – trop gentillet à la limite de la niaiserie -, il faut avouer que la fluidité de ses cheveux et de sa robe-poil est magnifique. J’ai également beaucoup aimé la météorite et sa traine, c’était très beau.

J’ai un peu moins aimé ce cinquième volet… on verra s’ils en font un autre.

Le monde de Dory

Le monde de DoryTitre: Le monde de Dory
Réalisateur: Andrew Stanton & Angus MacLane
Date de sortie: 22 juin 2016
Durée: 1h35
Synopsis: Dory, le poisson chirurgien bleu amnésique, retrouve ses amis Nemo et Marin. Tous trois se lancent à la recherche du passé de Dory. Pourra-t-elle retrouver ses souvenirs ? Qui sont ses parents ? Et où a-t-elle bien pu apprendre à parler la langue des baleines ? 
A partir de 6 ans.

Cet après-midi, j’ai emmené ma puce voir le monde de Dory au cinéma.
Quand les lumières se sont éteintes, on a eu droit à un court-métrage Pixar du nom de Piper – que j’ai nettement mieux aimé que le film qui a suivi. C’était un peu étonnant parce qu’on ne s’y attendait pas même s’il semblerait que ça avait été annoncé dans les médias mais comme j’évite d’y regarder de plus près afin de ne pas me spoiler, du coup, ça a été une surprise et je me suis demandée une ou deux fois si on ne s’était pas trompée de salle, mais non.

PiperOn avait beaucoup aimé le monde de Némo et surtout le personnage de Dory mais je redoutais quand même que cela devienne lourd à la longue.
Finalement, le film est relativement bien dosé, ils n’abusent pas du trouble de la mémoire immédiate de l’héroïne – un peu quand même, après tout, c’est la façon d’être du personnage mais ça passe.
De plus, Dory finit par se rappeler quelques souvenirs en vivant certaines situations ou en entendant certaines paroles. J’ai trouvé ce procédé plutôt sympathique et tellement proche de la réalité dans le genre sensation de déjà-vu qui te fait faire un bon en arrière dans un passé vécu. Un bon point.

Le Monde de Dory - Hank & DoryJ’ai également bien aimé les personnages secondaires que ce soit Hank que je n’étais pas certaine d’aimer au début ou Destinée qui est drôle et mimi étant donné son espèce. Par contre, je trouve qu’on a pas des masses vu Marin et Nemo, ils accompagnent Dory (avant de la perdre) surtout au début et à la fin également. Je pense que s’ils n’avaient pas été là, ça n’aurait pas changé grand chose au film.
Par contre, j’ai super accroché sur le character design de Dory petite, elle est trop mimi avec ses yeux dix fois trop grand pour son petit corps.

Le monde de Dory - petiteCe film m’a fait sourire, malheureusement pas rire. Il est mignon et gentillet. La puce a bien aimé, elle a passé un bon moment mais je ne l’ai pas vu rire à part lorsque le camion… mais n’en disons pas plus. Sans compter que la fin est quand même prévisible.
Ça s’est laissé regardé, sans plus et même si les décors sont magnifiques notamment l’aquarium Grand Large, ça aurait très bien pu être vu et admiré de notre poste de télévision.

X-Men : Apocalypse

X-Men ApocalypseTitre: X-Men Apocalypse
Réalisateur: Bryan Singer
Casting: James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, Nicolas Hoult,…
Date de sortie: 18 mai 2016
Genre: Comics
Synopsis: Depuis les origines de la civilisation, Apocalypse, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant après un sommeil de plusieurs milliers d’années et désillusionné par le monde qu’il découvre, il réunit de puissants mutants pour nettoyer l’humanité et régner sur un nouvel ordre. Raven et le Professeur X vont joindre leurs forces pour affronter leur plus dangereux ennemi et sauver l’humanité d’une destruction totale. 

Je suis bien embêtée pour cet article, j’avoue que je ne sais pas du tout par où commencer… alors je vais basiquement prendre le personnage éponyme : Apocalypse… Il ne ressemble à rien, son character design est totalement raté, peut-être est-ce dû au fait que j’ai vu ces derniers mois plus de cosplayers portant un costume réussi avec nettement moins de moyen que la 20th Century Fox. Bon, laissons-leur le coup des yeux qui n’est pas trop mal fait, et du sable… mais c’est tout. Ils ont mixé Apocalypse avec le Roi d’Ombre donc on sait à peu près sur quel plan va se jouer la fin – ou presque. Ce qui me fait dire ça ? Peut-être l’enrôlement de Tornade, l’affrontement astral avec Xavier,…
Mais j’avoue que ce n’est pas le pire. Comme me l’a signalé un bon ami, son super pouvoir, c’est de réussir à coiffer les gens en un claquement de doigt, enfin pas loin ; en effet, on lui doit les cheveux blancs de Tornade (-_-), les mèches violettes de Psylocke (parce qu’elle ne semblait pas les avoir sous les ordres de Caliban), une nouvelle coupe pour Angel et … non, je m’arrête là, je ne vais quand même pas vous spoiler tous les changements capillaires des super-héros du film – sachez que Magneto est épargné… mouais.
Autant continuer avec les 4 cavaliers d’Apocalypse : déjà on ne sait pas qui est quoi (Famine, Peste, Guerre et Mort) du coup, ça perd vachement. Ils sont censés répandre la désolation et posséder des pouvoirs en conséquence… ben non.

X-Men Apocalypse - Tornade, Apo & PsylockePsylocke, Tornade et Angel jouent le rôle de potiches jusqu’à la fin.
Si Ororo sort son épingle du jeu dans les dernières minutes du film, ce n’est pas le cas des autres.
Betsy Braddock est inintéressante au possible, un personnage vide dont on ne connaît ni ne comprend les motivations: il y a une vague ébauche lorsqu’Apocalypse décuple ses pouvoirs, mais ils sont complètement passé à côté, principalement parce qu’on ne sait rien de son passé ni de son histoire. Et disons-le, avoir foiré Psylocke, je ne peux pas le leur pardonner – rappelons que mon pseudo Psylook est un jeu de mot issu de ce personnage.
Quant à Archangel, il est quand même censé être terrifiant dans le rôle de Mort, je me souviens du choc de sa première apparition dans le comics : une peau bleue (entre Fauve, Mystique et Apocalypse, ça faisait en effet peut-être un peu trop) et des ailes de métal qui déforment le beau gosse qu’est normalement Warren Worthington III et transforment l’ange en monstre… Ben non, il valait mieux en faire un personnage totalement inutile et tout aussi vide que son acolyte.

Bon,, je pourrais encore continuer à le démolir, à critiquer les acteurs choisis pour jouer Cyclope et Jean Grey, le fait que le nom de Jubilee ne soit pas évoqué et que plein de spectateurs ont dû se demander qui était la potiche à veste jaune, le fait que Mystique passe pour une héroïne – non mais n’importe quoi ! – l’apparition de l’Arme X et les incohérences que de nombreuses scènes et rencontres entrainent avec les 3 premiers X-Men, une bête répétition de la scène avec Vif-Argent – du total fan-service, on refait la même chose que dans Day of Future Past et on rallonge le plaisir, ou le déplaisir que provoque la sensation de déjà-vu.
Je ne dirais rien sur Diablo, j’ai bien aimé. En fait, il n’y a que cela de positif et quand même le fait que Magneto paraît plus humain que dans les précédents.

X-Men Apocalypse - Jean Grey & DiabloJe m’attendais à une grosse daube, ben c’était encore pire que ce que j’imaginais. Donc c’est une grosse déception…
Précisons quand même que, lorsqu’on ne connaît rien au comics des X-Men, ça passe, c’est un bon film d’action, mon fils a adoré, surtout la scène avec Vif-Argent – mouais, ça ne va pas, il va vraiment falloir que je l’initie aux comics des X-Men…
Je redoute tout autant le prochain avec Mister Sinistre (oui, la scène finale avec Essex Corp, ça ne peut être que lui).

Kung Fu Panda 3

Kung Fu Panda 3Titre: Kung Fu Panda 3
Réalisateur: Jennifer Yuh & Alessandro Carloni
Année de sortie: 30 mars 2016
Durée: 1h35
Synopsis: Po avait toujours cru son père panda disparu, mais le voilà qui réapparaît ! Au même moment, le maléfique Kaï décide de s’attaquer aux plus grands maîtres du kung-fu à travers toute la Chine, Po va devoir réussir l’impossible et apprendre à maîtriser le Chi comme le font les sages pandas. Il part donc avec son père et tous deux vont voyager jusqu’au village secret des pandas. Ils y feront la connaissance de certains de leurs semblables, tous plus déjantés les uns que les autres.

J’ai été le voir mardi dernier. Une partie de moi avait très envie de découvrir ce troisième volet parce que j’aime beaucoup le personnage de Po qui me fait grandement rigoler et me file la pêche et une autre partie de moi hésitait, craignant une répétition des précédents.

Je dois bien avouer qu’au début, j’ai eu une impression de vu et revu ; c’était le risque quand on a regardé les deux premiers films ainsi que la série télé, ce qui est mon cas. Ça joue sur les mêmes ficelles : le méchant débarque, il veut conquérir la Vallée. Très vite, il étend cela à la Chine entière et y parvient. Donc la première moitié m’a un peu ennuyée, les blagues y sont répétitives – mais elles fonctionnent toujours sur les enfants, c’est un truc de fou.

Kung Fu Panda 3 - rencontre père et filsJ’ai bien plus apprécié du moment où Po arrive dans le village caché des pandas, ça change, c’est drôle puisqu’il doit découvrir les siens et apprendre à devenir un vrai panda : manger avec les doigts, dormir tard, dévaler les pentes en roulant, etc. Et puis la plaisanterie qui est  intervenue très souvent et m’a chaque fois fait rire est celle avec la vieille – elle est nulle mais ça m’a éclatée.

Bon, si l’histoire n’est pas très originale, les dessins -surtout les décors- et l’animation sont juste splendides. Les scènes de combat sont époustouflantes, il faut le dire.
Et puis, y a pas photo, la petite morale fait toujours mouche – et là dessus, à chaque film, les scénaristes réussissent à se renouveler la leçon-là porte également ses fruits – pour faire simple : découvre qui tu es et sois toi-même. Dis comme ça, ça ne paie pas de mine, mais le cheminement en est intéressant.

Kung Fu panda 3 - arrivée au villageJ’ai passé un bon moment malgré un début un peu ennuyeux, mais sans plus.

Zootopie

ZootopieTitre: Zootopie
Réalisateur: Byron Howard, Rich Moore, Jared Bush
Année de sortie: 2016
Durée: 1h48
Synopsis: Zootopie est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopie ! Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque … 

Aller voir ce film a été compliqué. Déjà notre emploi du temps ne nous permettait qu’un seul créneau, celui de 20h, et puis, on y a été en famille élargie, donc gérer le planning de 4 personnes, c’est parfois un casse-tête mais là, on était 9… Bref, après moult péripéties et diverses annulations, on y est parvenu ! Pfiou !
Je n’avais vu aucune bande-annonce, j’avais bien vaguement entendu parler des paresseux, d’un renard mais sans plus. Du coup, ça a été une réelle surprise comme je les aime.

zootopie-Judy et Nick dans le centre nudisteJ’ai adoré ce film d’animation, pour moi, il avait des airs d’anciens Disney en nettement plus moderne quand même : un petit air de Robin des Bois et de Le Livre de la jungle de par les personnages et l’ambiance, sans les chansons. Il faut bien le dire, à part les chants de Shakira, rien ! C’est surprenant et bien agréable, ça a autant de charme si ce n’est plus qu’un Disney traditionnel.
Les décors sont splendides, l’animation aussi. Certaines scènes sont justes magnifiques notamment celle ou Judy arrive à Zootopie lorsque la pluie s’écrase sur le hublot du train, j’ai rarement vu des effets de cette qualité.
On y retrouve des thèmes forts, ceux qui m’ont particulièrement marquée :
-le rêve et sa réussite même si ce n’est pas évident, avec de la volonté et une bonne dose d’intelligence comme Judy, on peut y parvenir (mouais, si seulement c’était aussi simple !)
-mais également l’échec, le rejet et ses conséquences sur toute une vie
-le danger des préjugés
Il y en avait bien d’autres mais ce serait long à énumérer.

zootopie - la villeJ’ai particulièrement aimé la relation entre Nick et Judy, ça m’a fait pensé à Brisby et le secret de Nimh (un film que j’ai toujours adoré rien que pour les rapports d’amitié qui s’y nouent entre Mme Brisby et Jeremy). Même si dès le début, on sait parfaitement comment ça va évoluer entre eux, ce n’en est pas moins touchant; ils sont attachants et forment un super duo.
Pour les autres personnages, je n’ai pas trop accroché : les paresseux sont ridiculement drôles, l’agent d’accueil Clawhauser est particulièrement stéréotypé, Mr Big lol, le chef Bogo également jusqu’à ce que Judy parviennent à faire ses preuves grâce à l’aide de l’adjointe au maire qui m’énervait de par sa passivité et gentillesse extrême -mais pour Bogo, je lui pardonne, j’ai bien aimé au final surtout sa façon de danser, trop fort !

Zootopie - en route pour rencrontrer Mr BigOn a adoré Zootopie, il est touchant, super drôle, des décors ravissants, une ambiance à la fois sombre et amusante parfaitement géré, des personnages hauts en couleurs à plusieurs facettes, des phrases cultes et pas mal d’allusion à d’autres citations connues.
Une grande réussite.