Petit Dragon – Lieve Baeten

Petit dragon - Lieve BaetenTitre: Petit Dragon
Auteur: Lieve Baeten
Éditeur:
Mijade
Nombre de pages: 30
Résumé: Petit Dragon apprend son métier de dragon. Pour ce faire‚ Maman Dragon lui apporte un petit garçon sur lequel il pourra s’exercer. Petit Dragon essaye de l’effrayer mais le petit garçon n’a pas froid aux yeux. Et malgré tous ses efforts, Petit Dragon ne parvient pas à son but.

J’ai relativement bien aimé ce livre, je l’ai trouvé joli, les dessins sont très doux, les couleurs pastelles. Les décors sont simples mais quelques détails sympathiques s’y cachent et c’est toujours chouette de pouvoir leur faire chercher: que ce soit un visage dessiné sur une pierre, une chauve-souris caché dans une meurtrière ou le doudou vache à la fenêtre se réveillant et se frottant les yeux, etc…

Petit Dragon  et le garçonL’histoire est toute gentillette. Le texte est un peu trop simple à mon goût, trop éloigné du lecteur et je trouve qu’il manque un petit quelque chose qui pourrait nous plonger au cœur du récit. Par contre, j’ai adoré la fin: pendant la seconde moitié du bouquin, on se demande la raison pour laquelle le garçon n’a pas peur des dragons et lorsque je l’ai compris sur l’avant-dernière planche, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire, un sourire jusqu’aux oreilles! ^_^
Bref, une histoire sympathique.

Le dernier pub avant la fin du monde

Le dernier pub avant la fin du mondeTitre: Le dernier pub avant la fin du monde
Réalisateur: Edgar Wright
Casting: Simon Pegg, Nick Frost, Paddy Considine, Martin Freeman, Eddie Marsan, Rosamund Pike…
Année de sortie: 2013
Synopsis: 1990, cinq amis célèbrent la fin de leurs années de lycée par une tournée des douze pubs très alcoolisée dans leur village de Newton Haven qui se termine mal. Vingt ans plus tard, Gary King, le meneur du groupe, vit encore dans le souvenir de cette nuit et rappelle ses amis pour les sortir de leur vie rangée afin de parvenir à ce qu’ils n’ont pas pu faire plus jeunes : achever leur tournée en parvenant jusqu’au fameux bar The World’s End. Mais tout serait passé pour le mieux si un événement ne venait pas tout gâcher…

Quand mon homme m’a proposé de regarder ce film, je n’ai pas hésité une seconde et ce n’est pas uniquement parce que ça ne lui arrive que rarement ! :p
Ce qui m’a poussé à accepter immédiatement est que le réalisateur de Le Dernier Pub avant la fin du monde, Edgar Wright, a également réalisé Shaun of the dead que j’avais adoré. Ok, il a aussi fait Hot Fuzz, mais comme je ne l’ai pas vu, je ne peux trop rien en dire.

J’y ai retrouvé un humour très drôle, très anglais. Je connaissais un peu les acteurs pour les avoir vu dans certains autres films, donc je savais qu’ils allaient exceller dans leur rôle. Le héros principal est débile -un vrai looser en fait-, ses potes un peu moins mais quand même graves à leur façon.
Si certains effets, éparpillés tout au long du film, semblent un peu nazes par moment, il est arrivé une paire de fois – surtout en approchant de la fin – que finalement, les effets spéciaux soient plutôt pas mal et on termine ainsi sur une touche positive: ça fait moins film de série Z. Mais je ne vous en dis pas plus. ^_^

Par contre, je vous déconseille de regarder la bande-annonce de ce film, cela vous spoilerait une bonne partie de l’histoire. Si vous connaissez une des deux films cités plus haut et que vous les avez apprécié, partez sur cette base pour vous motiver à le regarder mais surtout, restez vierge de toute bande-annonce. Mon ami s’est fait avoir ainsi; le film lui a quand même plu, mais il aurait préféré conserver l’effet de surprise.

 Si vous aimez ce genre de comédies anglaises un peu décalées, précipitez-vous dessus, il est drôle à souhait !

Le dernier pub avant la fin du monde - groupe

Le Grinch

Le GrinchTitre: Le Grinch
Réalisateur: Ron Howard
Casting: Jim Carrey, Taylor Momsen, Jeffrey Tambor,…
Année de sortie: 2000
Synopsis: Le Grinch est un croque-mitaine de poils verts qui arbore un sourire élastique jusqu’aux oreilles. Misanthrope exilé, il vit depuis des années dans une grotte avec son chien Max. Détail important: il a un cœur trois fois trop petit pour aimer qui que ce soit.
Il déteste Noël et tout ce qui va avec, surtout le Noël des habitants de Chouville, plus bas, dans la vallée. Il est allergique à toute cette joie qui émane de cette petite ville.
Mais une petite fille, Cindy Lou, souhaiterait en savoir plus sur celui qu’on présente partout comme un monstre. Elle va jusqu’à le proposer roi de la fête. Il accepte difficilement mais les choses tournent court par la faute du maire, et le Grinch regagne son antre, bien décidé à se venger et à voler Noël.

Hier soir, le Grinch est passé sur Gully; je n’avais jamais osé le regarder jusqu’à présent, mais je me suis décidée à le faire avec ma fille. J’ai longtemps hésité à le voir pour la simple raison qu’à l’époque où il est sorti, les avis étaient très controversés: soit les gens avaient aimé mais c’était plutôt rare, et la majorité des échos que j’en avais eu étaient négatifs, principalement en raison de la performance de Jim Carrey qui était bien trop proche de celle de The Mask.
C’est donc avec une sacrée appréhension que je l’ai regardé, d’autant que mon garçon l’avait vu à l’école, ah! Les garçons ! – et je ne l’ai appris qu’hier soir; ah ! Les garçons ! – et il n’avait pas aimé.

The Grinch - 2Les extraits ne m’avaient pas donné envie de le voir, les images faisaient vieilles: on aurait dit un film des années 80. Pourtant, dans sa globalité, je n’ai pas trouvé que ça faisait si ancien; je pense que l’atmosphère verdâtre et un peu floutée n’a pas aidé.
J’ai bien aimé et la puce aussi. J’ai un peu eu de mal à me faire au monde, aux habitants de Chouville (rien que le nom, ça passe difficilement), et surtout à leur costume et leur coupes de cheveux extravagantes. Ça ne m’a pas énormément fait rire, faiblement sourire, pourtant, j’ai passé un excellent moment parce que ça a beaucoup amusé ma fille. L’histoire en elle-même est sympathique même si prévisible: un joli conte de Noël, finalement. J’ai particulièrement apprécié les interventions du narrateur: tout en rime.
Le seul point noir et j’ai trouvé ça dommage: les chansons étaient en VO et dans la version diffusée à la télé, on n’a même pas eu de sous-titres ce qui m’a un peu embêté.
Mais à part ça, ça m’a bien plu 🙂

Le Grinch et Cindy Lou

L’imagerie de Noël

L'imagerie de NoëlTitre: L’imagerie de Noël
Concept et texte: Emilie Beaumont
Illustrations: Colette Hus-David, Yvette Barbetti, Caroline Hesnard
Éditeur: Fleurus
Nombre de pages: 123
Quatrième de couverture:
Noël est une des plus belles fêtes de l’année, temps de joie, d’espérance et d’amour où l’on se réunit en famille. Avec cette Imagerie, l’enfant découvrira l’origine de cette fête, ainsi que les grandes traditions qui s’y rattachent dans tous les pays du monde. Il fera mieux connaissance avec les merveilleux personnages de légende, de saint Nicolas au Père Noël, sans oublier la Befana et sainte Lucie. L’enfant apprendra à réaliser aussi de petits bricolages de Noël, à décorer le sapin, à préparer la table du réveillon.

J’aime beaucoup les imageries Fleurus. Je les trouve toujours très intéressantes, d’autant plus que les enfants les conservent très longtemps puisque les images sont sympathiques, c’est donc avec plaisir qu’ils les contemplent lorsqu’ils ne savent pas lire, et lorsqu’ils peuvent se débrouiller seuls, ils peuvent le feuilleter comme bon leur semble.
L'imagerie de noel p27Celui-ci, je l’aime beaucoup: la couverture en est très jolie, toute brillante et pailletée (dommage que l’image ne rende pas).
Le style des dessins est simple, les personnages à l’intérieur sont tout ronds, les couleurs chaleureuses. Bref, le genre d’illustrations qui plaisent beaucoup aux petits.
Le contenu en est sympathique et fait réellement le tour de la période de Noël: ses traditions (la bûche, le sapin, etc…), les origines (païennes et religieuses), quelques chants. On y retrouve également les personnages importants qu’on rencontre lors de cette période (St Martin, St Nicolas, Ste Lucie, etc…) et ce, dans beaucoup de pays différents.
On peut également y lire une adaptation de l’histoire de La petite fille aux allumettes, conte typique de Noël.
L'imagerie de noel p47

Dans cette imagerie, il y a aussi une recette ainsi qu’énormément de bricolages de Noël (guirlandes, lanterne, etc…). J’avoue que c’est cette partie qui m’a le plus fait plaisir… Je me demandais si j’allais faire différents bricolages de Noël cette année, je crois bien que oui parce que certains sont vraiment faciles et très sympas -oui, je redécouvre cet album en même temps que je vous le présente ^_^
Et pour conclure, on termine cet ouvrage avec un topo de la fête de Noël à travers le monde.

l'imagerie de noel p107Un chouette album aussi bien pour les petits qui peuvent en apprendre plus sur l’histoire et les traditions de Noël que pour les grands qui peuvent y trouver des idées de bricolage et décoration à faire en famille.

La fortune des Rougon – Emile Zola

La fortune des Rougon - Emile ZolaTitre: La fortune des Rougon
Auteur: Emile Zola
Éditeur: Le livre de Poche
Nombre de pages: 475
Quatrième de couverture:
Dans la petite ville provençale de Plassans, au lendemain du coup d’Etat d’où va naître le Second Empire, deux adolescents, Miette et Silvère, se mêlent aux insurgés. Leur histoire d’amour comme le soulèvement des républicains traversent le roman, mais au-delà d’eux, c’est aussi la naissance d’une famille qui se trouve évoquée : les Rougon en même temps que les Macquart dont la double lignée, légitime et bâtarde, descend de la grand-mère de Silvère, Tante Dide. Et entre Pierre Rougon et son demi-frère Antoine Macquart, la lutte rapidement va s’ouvrir.
Premier roman de la longue série des Rougon-Macquart, La Fortune des Rougon que Zola fait paraître en 1871 est bien le roman des origines. Au moment où s’installe le régime impérial que l’écrivain pourfend, c’est ici que commence la patiente conquête du pouvoir et de l’argent, une lente ascension familiale qui doit faire oublier les commencements sordides, dans la misère et dans le crime.
« Votre comédie est tragique », écrit Hugo juste après avoir lu le livre : « Vous avez le dessin ferme, la couleur franche, le relief, la vérité, la vie. Continuez ces études profondes. »

J’ai lu ce premier tome dans le cadre du challenge Rougon-Macquart lancé par Angee du blog Le Livroscope.
J’ai beaucoup aimé ce premier volet de cette grande saga humaine. J’ai adoré découvrir cette lignée, je trouve que ça reste un volume indispensable à la lecture des autres tomes. On découvre les origines de cette grande famille que je suivrai tout a long de ce challenge. Je connaissais bon nombre de personnages, mais j’ignorais les rapports qu’ils entretenaient les uns les autres.
Là, on les découvre progressivement et les notes nous donnent une indication sur les prochains volumes dans lesquels on les retrouvera par la suite, ce qui est très appréciable.

Le style d’écriture de Zola reste égal à lui-même: juste génial.
Ce tome est un prologue à ses autres histoires et pourtant, l’esquisse de ses personnages est déjà très complète, on entre assez profondément dans leur psychologie, je m’attendais à des descriptions plus succinctes; sachant, pour avoir lu l’Assommoir, qu’il est loin d’avoir fait le tour. J’attends donc avec beaucoup d’impatience de pouvoir lire la suite.

Au niveau de l’histoire, je n’ai pas trop accroché, j’ai aimé les personnages, mais la toile de fond, un peu moins. J’ai adoré les 300 premières pages, moins les 100 suivantes ce qui est étonnant puisque c’est le moment que j’attendais avec le plus d’impatience puisque ce passage était la suite directe au premier chapitre. Les 40 dernières pages m’ont beaucoup plu. Je termine donc sur une note positive.
Bref, c’était une sympathique plongée dans la vie des Rougon-Macquart avec toute leur haine et leurs intrigues méprisables. Vivement la suite ^_^

Arbre généalogique des Rougon-Macquart de 1878