Talentless, tome 1 – Iori Furuya & Looseboy

Titre : Talentless, tome 1
Scénario : Looseboy
Dessins : Iori Furuya
Éditeur : Doki doki
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Dans une école bâtie sur une île perdue au beau milieu de l’océan… De jeunes gens doués de super-pouvoirs, les Prodiges, suivent un entraînement intensif qui doit les aider à affronter une terrible menace appelée “les ennemis de l’humanité”. Une nouvelle élève débarque parmi eux, Nana, et se prétend capable de lire dans les pensées des gens. Un jour, elle reçoit un SMS : pour épargner des millions de vies, elle doit assassiner un de ses camarades… Derrière cette jeune fille a priori inoffensive se cacherait-il une redoutable meurtrière de super-héros ?

Je me suis achetée ce manga pour deux raisons :
– ma belle-sœur avait beaucoup aimé et me l’avait conseillé
– il était en prix découverte c’est-à-dire les deux premiers tomes pour le prix d’un.

Avec les couvertures, on se dit que l’héroïne, c’est la nana aux cheveux roses… et dans les premières pages, j’ai eu la (mauvaise) surprise de découvrir que c’était en fait Nanao, un petit gars qui n’a démontré aucun pouvoir ce qui en fait le souffre-douleur des autres élèves et qui pourtant a reçu une convocation pour aller sur l’île et être formé à combattre les ennemis de l’humanité, des monstres effrayants. Il suffit d’analyser un peu pour rapidement comprendre qu’il y a une couille dans le potage. Et ce n’est pas la seule.
Rapidement arrivent deux nouveaux élèves : Kyôya qui refuse de révéler ses pouvoirs et Nana (l’adolescente sur la couverture et oui, elle s’appelle Nana) qui peut lire dans les pensées.
Le premier joue son monsieur mystère. Quant à la seconde, elle essaie de copiner avec tout le monde, elle respire la joie de vivre et se montre joviale… mais elle en fait trop, ça sonne faux et lorsqu’on voit la couverture du deuxième tome, on se dit qu’au mieux, c’est une yandere (perso féminin qui passe de sympathique à psychopathe en un instant).

Tout du long, ce manga n’est que faux-semblant et l’auteure prend un malin plaisir à nous balader, ce qui est bien, parce que le début s’annonçait chiant. D’ailleurs, je m’étais résignée à suivre un héros ennuyeux, ce qui n’est absolument pas le cas.
J’ai été agréablement surprise par cette lecture. Malgré un début laborieux (pas très longtemps, juste le premier chapitre), j’ai finalement adoré cette lecture et je lirai le second avec beaucoup de plaisir.

Chatons & Dragons : Le Choukra – Jarvin

Titre : Le Choukra
Saga : Chatons & Dragons
Auteur : Jarvin
Éditeur : Makaka
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Le royaume des chats est dans tous ses états : un terrible dragon y sème la terreur ! Mo, chaton audacieux, décide de partir à la recherche du monstre, malgré l’interdiction de son père le roi. Heureusement, petit lecteur, petite lectrice, il va pouvoir compter sur toi pour l’accompagner !
De 3 à 7 ans en lecture accompagnée, et tout seul pour les plus grands.

Une BD dont vous êtes le héros !” Je ne pouvais pas passer à côté. Quand j’étais gamine, j’ai lu beaucoup de livres dont vous êtes le héros et j’avoue que c’est une formule qui m’attire toujours (d’ailleurs, j’ai vu qu’il était sorti des thriller “dont vous êtes la victime”, il faut que je m’y essaie !)
J’étais curieuse de voir si ça pouvait fonctionner dans ce format et la réponse est Ouiiiii !

Le choukra est un monstre qui détruit les maisons et vole du sucre. Le roi chat charge ses fils aînés de le trouver et de le vaincre. Mais Mo, le prince chaton trop petit pour les accompagner dans l’aventure, se vexe et part tout seul, embarquant le lecteur avec lui.

Je l’ai trouvé relativement bien fait et complet.
On passe sans problème d’une planche à l’autre SAUF quand on tombe sur le symbole de la sacoche. Il est précisé dans les règles qu’on doit aller page 48, mais il y a deux problèmes :
on ignore si on a les objets sur nous ou si on doit les récupérer dans le jeu (je pensais les avoir sur Mo, mais Herazad m’en donne une identique à celle du sac, ce qui m’a mis le doute).
– le plus gros soucis est qu’à aucun moment on ne nous envoie p45, une page essentielle pour ne pas être bloqué… donc quand je suis arrivée bulle 32 contre les moustiques, pas moyen d’avancer (aucun numéro sur la vignette et rien ne m’avait indiqué d’aller p45) donc je suis revenue en arrière dans l’histoire et le pire a été pour la bulle 51, rien ne me permettait d’entrer dans la mine alors que j’avais la lanterne… avec mon neveu, on a fait tous les passages dans les marais et la forêt, pendant plus de 20 minutes… heureusement, je suis tombée sur une critique Babelio qui soulignait ce souci avec les sacoches…

Donc le problème s’est réglé et j’ai pu finir ma lecture. J’en suis aussi contente que soulagée.
L’histoire est sympathique, les dessins mignons et les couleurs harmonieuses. J’aime beaucoup le character design des personnages, surtout celui du choukra, il est à croquer… un comble pour un tel monstre de destruction !
Je me suis bien amusée avec cette lecture, une bonne initiation pour ce genre de livres.

Calpurnia, tome 1 – Daphné Collignon & Jacqueline Kelly

Titre : Calpurnia, tome 1
Auteurs : Daphné Collignon & Jacqueline Kelly
Éditeur : Rue de Sèvres
Nombre de pages : 88
Quatrième de couverture : Calpurnia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l’été, elle s’interroge sur le comportement des animaux autour d’elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis, les opossums. Aidée de son grand-père, un naturaliste fantasque et imprévisible, elle note dans son carnet d’observation tout ce qu’elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, par exemple, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment se fait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, et les petites, vertes ? Et à quoi sert une bibliothèque si on n’y prête pas de livres ? On est dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia partage avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes, elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d’être une jeune fille à l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?

Je ne m’attendais pas à une telle histoire… en fait, je ne m’attendais à rien. J’ignore pourquoi je l’ai empruntée à la médiathèque. La couverture m’a interpellée et a titillé ma curiosité.

Calpurnia est une adolescente de 11 ans qui vit en 1899, au Texas, sur le domaine familial, une plantation de coton. Elle habite avec ses parents, ses six frères et son grand-père. Elle est curieuse et s’interroge sur son environnement. Elle entame alors une démarche scientifique, aidée par son grand-père, naturaliste de son état.
Elle analyse son entourage et fait des comparaisons entre les oiseaux ou les insectes et les humains. J’ai beaucoup aimé les incohérences qu’elle révèle.

J’ai bien aimé l’histoire.
Calpurnia est attachante : elle est un garçon manqué au caractère bien trempé, le genre d’héroïne que j’adore.
J’ai apprécié Bon-papa : au début, il est dépeint comme quelqu’un de froid et qui fait peur, pourtant, je le trouve sympathique.
Mon ressenti pour ses frères est semblable à ce que l’héroïne dit d’eux : Lamar est un peu énervant et les autres passent bien.

J’ai beaucoup aimé les dessins tout comme les couleurs, ils sont particuliers, mais c’est ce qui fait la force de cette bande-dessinée.
J’ai aimé cette lecture, pourtant il m’a manqué quelque chose… j’ignore quoi, mais bon. Ma curiosité n’étant pas assouvie, je lirai obligatoirement le second tome… et peut-être même que je chercherai le roman qui a inspiré cette bande-dessinée.

Comme un garçon, tome 1 : Le défi – Jenny

Titre : Le défi
Saga : Comme un garçon, tome 1
Auteur : Jenny
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Charlotte est la demi-soeur de Xavier. Leur jeu favori consiste à se défier sans cesse. Et Charlotte perd toujours. À l’adolescence, la tradition perdure jusqu’au jour où, en guise de gage, elle accepte de passer une année déguisée en garçon dans un collège exclusivement masculin tout en pariant qu’elle ne se fera pas prendre. Adieu vie de princesse et bains moussants, une vie compliquée démarre pour elle.

J’ignore ce qui m’a poussée à emprunter cette bande-dessinée à la médiathèque… probablement la couverture : j’aime bien le character design du personnage.
Faut pas être un génie pour comprendre que c’est une histoire de “travestissement” : une fille qui prend l’apparence d’un gars. Son frère jumeau ? Pour en avoir le cœur net, j’aurais pu lire la quatrième de couverture, mais j’avais envie de me garder la surprise.

L’héroïne, c’est Charlotte. Elle fait partie d’une famille recomposée et depuis toute petite, elle lance des défis à Xavier, le fils de son beau-père. Bon, elle n’est pas très douée parce qu’elle les perd systématiquement. Xavier en a marre et pour couper court à son défi et arrêter ses jeux stupides, il propose un gage impossible à tenir : passer sa première année de fac déguisée en garçon… sans surprise, elle foire donc il ne lui reste plus qu’à se transformer…
Elle joue le jeu, mais une fois de plus, elle est nulle : en une petite semaine, son coloc l’a démasquée.

Je n’aime pas Charlotte au féminin, elle me saoule à chercher tout le temps la petite bête. Ses relations merdiques avec son père la pousse à entrer en concurrence avec les garçons pour tout et n’importe quoi. Je préfère nettement Charlie : son pendant masculin est drôle. Il est moins dans la compétition.
En ce qui concerne Xavier, on n’en sais pas assez sur lui pour se faire une idée plus précise.
Gabriel, le coloc de Charlie, ne me plaît pas… enfin sa réaction quand il découvre que Charlotte est une fille m’a déplu… ça a donné lieu à une scène qui m’a dérangée. L’héroïne n’en a retenu que son premier baiser volé, mais la situation était nettement plus gênante, y avait de quoi être bien plus mortifiée. Sans compter que le chantage qu’il lui fait par la suite le rend particulièrement antipathique.

Malgré cela, j’ai bien aimé l’histoire. J’ai passé un bon moment : des passages qui m’ont fait rire, et d’autres stresser pour Charlotte.
Les dessins sont jolis et les couleurs harmonieuses.
Je lirai volontiers le second si je le trouve à la médiathèque.

Erik le Viking – Terry Jones

Titre : Erik le Viking
Auteur : Terry Jones
Éditeur : Bragelonne
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : « Voici l’histoire d’un guerrier viking qui vivait il y a des siècles et des siècles. Il s’appelait Erik. » Erik n’est pas un viking comme les autres. Avec sa bande de fidèles compagnons, il fait voiles en quête du pays où le soleil se couche le soir venu. Mais il trouvera bien plus ! Un dragon, une enchanteresse, le Vieil Homme de la Mer, des Hommes-Chiens ainsi que des géants qui feront de sa traversée une grandiose et palpitante épopée.
Une fable sur le voyage pleine d’humour et de clins d’ il aux sagas islandaises et aux contes norvégiens, narrée avec truculence par le plus érudits des Monty Python et magnifiquement illustrée par Boulet.

C’est un livre qui a été écrit en 1983 et ça se sent que c’est vieux !
Erik le viking part avec son équipage afin de trouver le pays où le soleil se couche le soir venu. Ils prennent donc la mer sur leur bateau, le dragon doré. C’est alors que commence son épopée.
Ainsi, chaque chapitre fait vivre une nouvelle aventure aux héros de ce roman.
Sur bien des points, ce voyage m’a fait penser à l’Odyssée d’Ulysse… un peu trop d’ailleurs.

Je réfléchis depuis hier à ce que je vais pouvoir dire sur cette lecture et rien ne me vient… donc je vais commencer par le début et ce qui m’a poussée à acheter ce roman : la quatrième de couverture. “Une fable […] narrée avec truculence par le plus érudit des Monty Python“… avec une telle annonce, je m’attendais à rire. Et ce n’est malheureusement pas le cas… il y a bien des passages qui m’ont fait sourire, mais sans plus. J’avoue que je suis un peu déçue.
Le bon côté, c’est que les chapitres ne font que quelques pages (5 en moyenne), donc les aventures sont courtes. Et ça se lit rapidement.
J’ai bien aimé les illustrations : pour la plupart, elles sont amusantes. J’ai pris plaisir à m’y attarder… par contre, elles sont un peu trop foncées, et elles y perdent.

Le personnage d’Erik est malin et heureusement pour lui parce que ça lui a permis de se sortir de bien des situations, mais je n’ai pas réussi à m’attacher à ce viking. Mon préféré est, sans nul doute, Thorkhild, ce n’était pas le cas au début, mais au fil des pages, ça s’est amélioré et j’étais contente les moments où il entrait en scène. Il en est de même pour Sven le fort.
Les autres ne m’ont fait aucun effet. D’ailleurs cette lecture m’a laissée indifférente… dommage.

ABC Imaginaire 2021 – lettre J :
05/26