Violette autour du monde, tome 1 : Ma tête dans les nuages – Stefano Turconi & Teresa Radice

Titre : Ma tête dans les nuages
Saga : Violette autour du monde, tome 1
Scénario : Teresa Radice
Illustrations : Stefano Turconi
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Violette donnerait cher pour avoir une vie normale, deux parents avec des métiers bien ennuyeux et habiter dans un endroit qui ressemblerait à une vraie maison. Ma sa vie est tout autre. Avec le cirque de la Lune, elle parcourt le monde entier, de ville en ville…
À Paris, Violette rencontre Henri de Toulouse-Lautrec, un drôle d’artiste peintre qui l’invite à changer son regard sur le monde.

Je ne vais pas me mentir : c’est la couverture qui m’a attirée et en tournant les pages, l’harmonie des couleurs m’a confortée dans ma décision d’emprunter cette bande-dessinée. D’ailleurs, en mettant à jour cette chronique, je viens de réaliser que les auteurs de Violette autour du monde ont également écrit Tosca des Bois que j’ai découvert au début du mois avec le premier tome et je lirai le second demain.

La famille de Violette possède et travaille dans un cirque, le cirque de la Lune. La jeune demoiselle de 12 ans doit de son côté aller à l’école en journée, ce qui n’est pas pour lui plaire, elle ne s’y sent pas à sa place. Dans ce premier tome, ils sont sur Paris, et en rentrant de l’école, Violette évite de justesse la bousculade avec un homme qui se fait jeter dehors d’un bar et part en titubant. Par contre, elle reçoit en pleine tête le cahier de croquis du bonhomme. Grâce à cela, elle découvre son identité : Henri de Toulouse-Lautrec.
C’est l’occasion d’entrer dans la vie de ce peintre excentrique et de percevoir le monde à travers son regard. J’ai bien aimé cette vision de voir les choses. Il permet à Violette d’accepter sa différence.

Violette est attachante avec son côté rêveur, sa joie de vivre et ses doutes.
J’ai apprécié les autres personnages. Ils sont sympathiques, peut-être un peu moins Lautrec et aussi pour Arsène : je suis partagée, parfois je les trouve chouettes, d’autres fois ils me rebutent.
Samir, quant à lui, n’est pas suffisamment présent pour que je puisse me faire une idée plus précise sur lui ou sur sa relation avec notre héroïne.

J’ai bien aimé les dessins. Les couleurs m’ont énormément plu comme je l’ai dit plus haut, mais le gros point fort, c’est surtout les décors, je les trouve splendides.
J’ai apprécié cette histoire. Je me demande dans quels lieux va nous amener le second tome puisque le cirque a quitté la capitale française.

Le Conte des Parias, tome 2 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 2
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Après avoir scellé un pacte, un diable et une jeune fille se mettent en route à travers l’Angleterre de cette fin du 19e siècle à la recherche d’un bonheur tout simple. Mais leur errance à travers le pays ne sera pas de tout repos. Parmi les chasseurs de diables lancés à leurs trousses, il en est un qui a une place toute particulière dans le coeur de la petite Wisteria…

Dans ce second tome, Wisteria et Marbas ont commencé leur voyage à travers l’Angleterre. Ils rencontrent d’autres diables avec qui ils copinent : l’un (Naberius) faisait partie des 13 fléaux comme Marbas, l’autre (Mory) est un diable de bas étage.
Ils les croisent dans deux villes différentes, mais c’est suffisamment important pour le signaler.

Ça prend une tournure différente par rapport au premier : des tranches de vie diablesque où se mêlent quelques confrontations avec l’ordre de l’épée.
J’avais peur que ces affrontements prennent trop de place dans l’histoire, mais pour le moment, c’est bien géré.

Wisteria commence à maîtriser sa cécité et est moins dépendante de Marbas. Elle m’a agréablement surprise vers la fin lors du face à face contre Takenami, elle a de la ressource et se débrouille bien. Alors OK, elle n’a pas la puissance pour s’en sortir seule, mais elle ne se morfond pas, elle prend les choses en main pour gagner du temps.
J’ai adoré le petit diable Mory. Il est trop mignon, j’avais envie de le câliner à mort. Et sa relation avec sa contractante, Hariet, est touchante. J’espère qu’on le reverra dans les prochains tomes.

Ce fut une super lecture, moins sombre que la précédente, mais ce n’est pas grave parce que ça m’a énormément plu. J’ai hâte de lire le troisième, mais il faudra attendre le 5 mai pour ça…

Le Conte des Parias, tome 1 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 1
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki doki
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : En cette fin du 19e siècle, deux êtres solitaires vivent chacun de leur côté dans un recoin de Londres, la grouillante capitale de l’immense Empire britannique. L’un est un diable, revenu de tout, qui n’attend plus rien de la vie ; l’autre est une petite orpheline enjouée malgré les terribles vicissitudes de la vie.
Puis un jour, leurs chemins se croisent et ces deux reclus décident de lier leurs destins et de partir à l’aventure…

J’ai acheté les deux premiers tomes jeudi. Ce n’était pas un achat prévu, mais je n’ai pas trouvé le manga voulu, donc j’ai craqué pour cette saga dont les couvertures m’ont plu et je n’ai pas été déçue, pour le moment du moins.

Wisteria est orpheline. Elle vit dans la mansarde d’une vieille église et le prêtre l’oblige à mendier pour payer ses frais. Tous les soirs, un diable du nom de Marbas vient lui rendre visite (passons sur le fait qu’il pénètre dans un lieu consacré sans aucune difficulté) et à la demande de la jeune fille, il lui raconte des histoires. Rares sont les humains qui peuvent voir les diables et elle en fait partie, ce qui plaît au héros maléfique à tête de lion.
Cela se corse lorsque Wisteria est vendue à un noble ; Marbas est impuissant puisque ceux de sa race ne peuvent pas aider les humains sans contrepartie et la demoiselle n’a rien à lui offrir… à moins que…

J’espérais avoir une lecture à la Princesse Vampire Miyu : une atmosphère un peu sombre et angoissante avec un petit côté romantique, mais pas trop… le début est un peu comme ça, et puis ça devient bizarre notamment quand il lui donne à manger.
Y a eu quelques passages sombres, indéniablement mes préférés : ils m’ont stressée et fait vibrer.

Pour l’instant, en ce qui me concerne, le bémol de cette série, c’est Wisteria. Au début, elle est livrée à elle-même donc elle se montre aussi forte qu’elle peut l’être vu sa situation (avec malgré tout, un petit côté pleurnichard sous-jacent qui ressort par moment). Puis, elle rejoint le monde de Marbas et là, c’est mort. Elle est faible, vulnérable… la parfaite petite victime qui a besoin d’être protégée. J’espère vraiment que par la suite, ça va s’améliorer.

Dès les premières pages, j’ai aimé Marbas et surtout de son côté obscur. J’ai un peu peur que Wis le rende trop doux… on verra ce que ça donne. Lui et les autres diables rendent l’histoire prenante. Je suppose qu’à mesure qu’on va avancer, on va en apprendre davantage sur eux, sur les 13 fléaux et sur l’ordre de l’épée. J’ai déjà hâte.

Les dessins sont vraiment beaux, j’adore l’apparence de Marbas, sous forme de diable bien sûr… son visage félin est particulièrement expressif et je me suis plu à le détailler avec un plaisir évident.
J’ai adoré cette lecture, à la limite du coup de cœur et je file, de ce pas, lire le suivant.

Talentless, tome 2 – Iori Furuya & Looseboy

Titre : Talentless, tome 2
Scénario : Looseboy
Dessins : Iori Furuya
Éditeur : Doki doki
Nombre de pages : 233
Quatrième de couverture : Les prodiges sont nos ennemis ! Pour sauver le genre humain, ils doivent être éliminés !
Les Prodiges, qui semblent être en réalité les véritables ennemis de l’humanité, ont été rassemblés dans une même école. Une sans-pouvoir nommée Nana est envoyée là-bas pour les éliminer secrètement. Pour mener sa mission à bien, la jeune fille ne peut compter que sur sa vivacité d’esprit… Ne manquez pas le deuxième volume de cette histoire à suspense où la justice et le mal rivalisent d’ingéniosité, et qui vous prendra au dépourvu !

Je ne vais pas traîner, d’autant que je ne vais pas avoir des millions d’informations à divulguer.
Dans ce second tome, Nana continue de tuer les élèves qu’elle considère comme les ennemis de l’humanité. Mais ça se corse pour elle : Kyôya, qu’elle n’a pas réussi à tuer en raison de son immortalité, la soupçonne d’avoir tué Nanao et Yôhei donc il l’espionne.
Et c’est encore pire quand Tsunekichi lui révèle qu’il sait ce qu’elle a fait et va faire grâce à des rêves prémonitoires qu’il imprime par photokinésie.

Je suis partagée quant à cette lecture. Ça tourne un peu en rond parce que Nana se précipite. Elle pourrait se poser, et réfléchir plus avant à un plan, avant de passer à la prochaine victime, mais on a l’impression que le temps lui est compté – si c’est le cas, ça ne nous est pas dit, ni la raison qui pourrait expliquer un timing si serré.
Je pensais qu’on commencerait à en apprendre un peu sur le passé de Nana, histoire de s’attacher à elle, mais ce n’est pas le cas. Pas non plus pour Kyôya… et c’est dommage parce que tous les personnages de ce manga me laissent indifférents.
L’auteur a quand même réussi à me faire stresser pour Nana, à plusieurs reprises, ce n’était pas suffisant pour me faire adorer cette lecture. Sans compter que l’effet de surprise du premier était passé. Ça traînait un peu en longueur. Et surtout, beaucoup de dénouements étaient prévisibles.
Je n’ai pas grand-chose à dire de plus sur ce second tome si ce n’est que j’ai bien aimé. Il faudra que je me procure la suite d’une façon ou d’une autre, parce que je ne l’ai pas…

Le Concours du millénaire, tome 1 : Apportez-moi la tête du prince charmant – Roger Zelazny & Robert Sheckley

Titre : Apportez-moi la tête du prince charmant
Saga : Le Concours du millénaire, tome 1
Auteurs : Roger Zelazny & Robert Sheckley
Éditeur : J’ai Lu
Nombre de pages : 320
Quatrième de couverture : Pauvre, pauvre diable ! Un démon plus brimé, plus maudit, plus damné qu’Azzie, ça n’existe pas. Il a pourtant une riche idée pour le concours du Millénaire, qui décide de la prépondérance du Bien ou du Mal sur le destin des hommes pour les mille ans à venir ! Mais, c’est bien connu, on n’est pas aidé. Ni sur terre ni en enfer…
Il est plutôt bon diable, Azzie, entièrement voué au Mal. Il dispose d’une carte de crédit satanique illimité, il peut commander une forêt enchantée, une épée modérément magique (les vraiment magiques sont en rupture de stock), un château ensorcelé, et tout et tout… Mais le Bien s’insinue sournoisement dans ses œuvres, et chaque fois, Azzie se casse la figure ! Navrant, non ? Le fantastique devient alors délirant, et l’humour triomphe. L’amour aussi, incidemment…

Ça fait très longtemps que je voulais lire ce roman et je me suis enfin lancée.
Azzie est un démon. Il décide de participer au concours du Millénaire et pour y arriver, il se fait aider du dieu Hermes. L’enjeu est important puisque le Bien et le Mal s’affrontent et celui qui gagnera se verra en charge du destin des hommes pendant mille ans. Pour vaincre les forces de la Lumière, Azzie monte un conte de fée qui doit tourner à la catastrophe. Afin d’être certain que l’histoire finisse mal, il fabrique ses personnages avec les membres de cadavres : le prince Charmant et la princesse Scarlette – on découvrira ce qui l’a poussé à faire ces choix, ainsi que leur passé. Pour mener à bien sa mission, il se fait aider par Frike son serviteur bossu, Ylith la sorcière, les fainéants des Fournitures des Ténèbres et même de Barbiel (lui, je vais éviter d’en révéler trop pour ne pas gâcher le plaisir).

C’était une lecture plaisante, drôle et rapide.
Azzie est cynique, ce que j’ai grandement apprécié. Avec Frike, ils forment une super équipe.
J’ai bien aimé Ylith, j’aurais préféré qu’elle ait un rôle plus important : elle est là un moment, le temps que le démon a besoin d’elle, puis elle est remisée au placard, à jouer les baby-sitter pour la princesse.
Les autres personnages m’ont laissée indifférente.

J’ai bien aimé la plume des auteurs.
Le scénario est sympathique et amusant. Ça s’est laissé lire tout seul.
J’ai passé un bon moment et j’avais hâte de savoir ce que le récit nous réservait. J’avoue avoir été plus d’une fois surprise par la tournure des événements, et c’était bien agréable.

ABC Imaginaire 2021 – lettre Z :
06/26