Chat de Yakuza, tome 1 – Riddle Kamimura

Titre : Chat de Yakuza, tome 1
Auteur : Riddle Kamimura
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 152
Quatrième de couverture : Sabu, un chaton abandonné dans la rue, grelote de froid sous la pluie, quand un jeune homme qui passait par là s’arrête devant lui… Le pauvre minou se croit sauvé, avant de voir que son bienfaiteur… a une vraie dégaine de yakuza !
Et ce qu’il va découvrir par la suite ne va pas du tout, mais alors pas du tout le rassurer !
Que va-t-il advenir de cette petite boule de poil, désormais aux mains de la pègre ?

Je dois bien avouer que je ne m’attendais pas du tout à ça en commençant ce manga. Déjà, le récit est du point de vue du chat, donc on a droit à toutes ses pensées, ce qui rend le tout décalé.

Un chaton âgé d’un mois et demi est retrouvé dans une ruelle en plein hiver, à l’intérieur d’un carton, par Jin. L’humain le ramène chez lui pour en prendre soin, mais comme il a une gueule de yakuza, le félin est mort de trouille à chacun de ses mouvements.
Et puis, Jin lui parle de rencontrer les autres et de travailler pour lui… mais que lui raconte-t-il ? Je suis un peu fatiguée et j’ai aussi la tête ailleurs, donc j’ai mis un peu de temps à comprendre ce qu’il allait arriver.
Mais avant ça, le pauvre Sabu doit être présenté au patron et aux collègues de Jin ainsi qu’au vétérinaire – il est au bord de l’apoplexie à chaque rencontre qu’il fait. On ne peut pas trop lui en vouloir, tous ceux qu’il rencontre ont une tronche de truand et dégage surtout des ondes terrifiantes.

L’atmosphère tendue est bien retranscrite et même si la réaction du chaton est excessive, son intuition semble exacte quant à la nature des différents protagonistes.
Les chapitres sont assez courts donc ça rend cette lecture rapide. Et j’ai apprécié ça. Ça fait un peu tranche de vie, mais qui se suivent et nous content une histoire : les premiers moments de Sabu aux côtés de Jin.

Les dessins sont sympathiques. Les visages des personnages sont expressifs, leurs attitudes sont souvent exagérées. Ils font des têtes ridicules, mais quand Sabu craque et prend plaisir à ce qui lui arrive, il est trop chou !
J’ai passé un excellent moment et j’ai beaucoup ri. J’ai adoré cette lecture et je me demande ce que nous réserve le second qui sort ce mois-ci.

Bilan lecture du mois de juin 2022

Bilan de lectureJ’avais espéré un mois aussi bon que celui de mai, j’avais la sensation d’en être loin parce que ça a été un casse-tête de trouver du temps pour lire, mais finalement c’est assez semblable.
J’ai lu 16 livres (1 album, 7 BD, 5 mangas et donc 3 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:
  


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J’ai adoré:
   


Gif heureux
J’ai aimé:
    


Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:


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Ça m’a laissée indifférente:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a trop déçue:
 

On arrive donc à un total de 2817 pages (24 en albums, 52 en BD, 1000 en mangas et donc 1241 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 12/20

Challenge Coupe des 4 maisons : 38 items – 1340 points

ABC 2022 : 14/26

Challenge Goodreads : 108/180

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 028/325


Actuellement, je lis :
La pérégrination vers l’Occident : De Pékin à Paris, le voyage de deux moines nestoriens au temps de Marco Polo
Pierre Klein
(0%)


Actuellement, je joue sur PC à :

La joie de vivre – Émile Zola

Titre : La joie de vivre
Auteur : Émile Zola
Éditeur : Une oeuvre du domaine public
Nombre de pages : 512
Quatrième de couverture : Près d’Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père.
Sa présence est d’abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l’enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l’oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l’héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer. En 1884, lorsqu’il fait paraître ce roman largement autobiographique, le douzième des Rougon-Macquart, c’est pour une part ironiquement que Zola l’intitule La Joie de vivre.
Car en dépit de la bonté rayonnante de Pauline qui incarne cette joie, c’est l’émiettement des êtres et des choses que le livre raconte. Après Au Bonheur des Dames, grande fresque du commerce moderne, c’est un roman psychologique que l’écrivain propose à ses lecteurs, un roman de la douleur où les êtres sont taraudés par la peur de la mort face à une mer destructrice.

Je me suis enfin dégagé du temps pour continuer mon challenge Rougon-Macquart.
J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à une telle histoire, c’était parfois long et d’autres, passionnant.

Les Chanteau acceptent de prendre sous leur toit leur nièce orpheline, Pauline. Ils ont un fils, Lazare, qui se passionne pour la musique. La nouvelle venue est gentille et pleine de vie malgré la perte de ses parents. Elle s’entend à merveille avec son cousin de dix ans son aîné dont elle s’éprend au fil des ans.
Pauline reçoit une rente mensuelle que madame Chanteau met de côté. Mais au bout de quelques années, les projets insensés de Lazare nécessitent des fonds que Pauline accepte de financer.
J’avoue que cette partie et ses conséquences sont prévisibles, tout comme la façon dont va évoluer le triangle amoureux entre Pauline, Lazare et Louise.

Pour les personnages, au début, j’aimais bien madame Chanteau, même si je trouvais qu’elle en faisait trop. Puis elle devient mauvaise à mesure qu’elle dépouille sa nièce. Son mari m’a laissée indifférente.
Par contre, j’ai détesté Lazare. C’est un gros connard… un égoïste, que ce soit avec sa cousine et Louise ou dans ses vaines tentatives de gagner sa vie.
Je ne savais pas trop quoi penser de Pauline dans les premiers chapitres, mais finalement, je l’adore, elle est trop gentille, lutte contre ses travers et se laisse malheureusement bouffer par les Chanteau.
Louise est différente, mais tout aussi attachante.

Ce qui m’a le plus étonné, ce sont les scènes où les personnages sont malades. Zola entre dans des détails… des descriptions physiques parfois dégoûtantes, mais la plupart du temps, j’avais envie de savoir comment ça allait finir pour les protagonistes. C’est bizarre, mais j’ai trouvé ça captivant.
Alors l’auteur a conservé sa manie de nous décrire les névroses de ses personnages et à la longue, ça devient un peu chiant. Ce sont les parties qui m’ont saoulée.

Les descriptions sont intéressantes et époustouflantes, la lutte de l’homme contre la mer m’a donné une sacrée claque. J‘ai beaucoup aimé cette lecture.

Challenge Rougon-Macquart : 12/20

 

Coupe des 4 maisons :
Beauxbâtons (3ème année) – un livre dont l’auteur est français 30 points

ABC 2022 – Lettre Z

Jim Hawkins, tome 1 : Le Testament de Flint – Sébastien Vastra

Titre : Le Testament de Flint
Saga : Jim Hawkins, tome 1
Auteur : Sébastien Vastra
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : Un avenir de commis de cuisine et l’auberge familiale en héritage, Jim Hawkins sait qu’il ne restera pas longtemps sur la terre ferme. Son regard est ailleurs, tourné vers cette ligne de mer posée sur l’horizon, promesse d’inconnu et de mystères. Il suffirait juste d’un pas vers l’océan pour embrasser cette vie et devenir un autre.
Il suffirait d’un coup de pouce du destin ou de Bill Bones, ce vieux loup de mer fraîchement débarqué avec sa précieuse carte, pour que Jim bascule dans le tourbillon de l’aventure. Mais s’il y a une chose dangereuse en ce bas monde, c’est bien de posséder une fortune sur un morceau de papier…

Je n’étais pas très motivée pour livre cette bande-dessinée parce que j’ai conservé un très mauvais souvenir du roman l’île au trésor, du moins de la version jeunesse que j’ai lue. Finalement, je me suis forcée à l’ouvrir et ce fut une surprise de taille.

Tout le monde connaît l’histoire : Jim Hawkins aide sa mère à tenir l’auberge de l’amiral Benbow. Le jeune homme rêve de devenir matelot. Un jour, le capitaine Bill Bones prend une chambre, il y reste des semaines ou des mois, on ne sait pas trop. Il traîne les ennuis derrière lui : d’abord, Chien noir l’attaque, puis le terrifiant Pew lui amène la tache noire.
Bones meurt peu après, Jim et sa mère fouillent sa malle pour rembourser les frais de séjour du défunt et le héros prend un paquet, ils parviennent à se lettre à l’abri avant que les pirates ne débarquent pour faire la peau au capitaine.
Jim décide d’emmener le mystérieux paquet au docteur Livesay… ensemble, ils découvrent une carte au trésor et avec le magistrat Trelawney, les voici qui rassemblent un équipage afin de partir à la recherche du trésor du capitaine Flint.

Je ne m’attendais pas à ce que le récit soit si sombre. Il est semblable à mes souvenirs d’enfant lorsque je regardais le dessin-animé l’île au trésor ou les téléfilms du même nom. J’adore l’ambiance qui s’en dégage. Certaines scènes m’ont scotchée, notamment l’apparition de Pew que je trouve effrayant à souhait.

En ce qui concerne les personnages : habituellement, Jim Hawkins m’énerve. Peut-être parce qu’il est trop naïf et accorde trop facilement sa confiance, à la limite du petit toutou. Pas cette fois ! Je l’ai trouvé sympathique dans ce premier tome.
Les autres protagonistes passent bien. Je suis toujours partagée pour Livesay, d’un côté je l’apprécie, de l’autre je m’en méfie. J’aime bien Trelawney malgré qu’il soit un bavard patenté. Quant à John Silver, j’ai beau savoir que c’est un enfoiré fini, je ne peux pas m’empêcher de m’y attacher.

Les dessins sont superbes : les visages animaliers des personnages sont expressifs. Et les décors sont tout aussi réussis, j’ai aimé me perdre dans les détails. Les couleurs, dans les teintes sépia, se marient à merveille avec l’atmosphère. Je me suis laissée du temps pour détailler les planches et c’était un plaisir.
Et à la fin, on a droit à quelques pages d’illustrations, pour nous donner envie de découvrir les prochains.

C’est un coup de cœur pour ce premier tome.

Le grimoire écarlate, tome 2 – A-10

Titre : Le grimoire écarlate, tome 2
Auteur : A-10
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Après avoir laissé les agents de la Gesellschaft s’occuper de Maia, Wakaba pense pouvoir souffler un peu… Mais c’est sans compter la furie de Chaperon Rouge ! Hors de contrôle, c’est l’agent Rindô qui décide de l’arrêter… de manière radicale. Mais Wakaba peut-elle vraiment laisser sa bête magique se battre seule contre tous ?

Je ne me souvenais plus trop du premier tome, mais en lisant la feuille des personnages, ça m’est revenue rapidement.

À la fin du précédent, l’organisation Gesellschaft est intervenue afin de maîtriser le Chaperon Rouge parce qu’ils estiment que Wakaba n’arrive pas à contrôler sa bête magique. Revirement de situation, notre héroïne prend la défense de son invocation et la situation s’arrange au point que la Gesellschaft lui propose de les rejoindre, ce qu’elle finit par accepter.
C’est l’occasion d’en apprendre davantage sur cette organisation, ses origines à travers l’histoire de la première sorcière, son système de hiérarchie, etc.

On reçoit beaucoup d’informations, ça traîne en longueur. Le récit n’était pas bien mené et ça l’a rendu brouillon. Ça m’a paru interminable, ce n’était pas particulièrement passionnant. Bref, je me suis ennuyée.
Je ne suis pas certaine d’aimer la tournure que prennent les événements : la Gesellschaft fait trop groupe paramilitaire à mon goût. L’ambiance est bien différente du premier, et c’est dommage. Je crois que j’aurais préféré que Wakaba et Chaperon rouge restent des électrons libres.

Les dessins étaient aussi sympathiques que dans le premier, peut-être un peu plus gores, mais je n’en mettrai pas ma main à couper.
Je suis déçue par ce second tome et je ne suis pas sûre de me prendre le prochain.