La sentinelle du petit peuple, tome 2 : Les larmes du dragon – Charline Forns, Carbone & Véronique Barrau

Titre : Les larmes du dragon
Saga : La sentinelle du petit peuple, tome 2
Scénario : Carbone & Véronique Barrau
Illustrations : Charline Forns
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Élina, qui se prépare à fabriquer un nouveau pot de pommade de fée, découvre avec effroi qu’il lui manque un ingrédient crucial : des larmes de dragon… Et sans cette pommade, impossible pour elle de continuer à voir ses amis du Petit Peuple, dont elle est devenue la gardienne ! Après une discussion avec sa prédécesseure, sa grand-mère Adélaïde, une seule solution se dessine : partir à la chasse au dragon, dans la célèbre forêt bretonne de Brocéliande… Inscrite dans une colonie de vacances explorant ce haut-lieu de la magie, du fantastique et des contes celtiques, Élina, accompagnée du lutin Llyam et de la fée Nelvyna, va se faire de nouveaux amis et apprendre de fascinantes légendes grâce aux monos de la colo ! Mais sans jamais perdre de vue sa mission : trouver ce terrible dragon dont elle a tant besoin…

Quand j’ai vu ce second tome, j’ai hésité à l’emprunter. Le premier ne m’avait pas convaincue, pourtant j’ai décidé de donner sa chance à cette bande-dessinée et j’ai bien fait, parce que ce second tome est indéniablement mieux.

Les effets de la pommade de fées est en train de se dissiper et Elina voit de moins en moins bien les créatures magiques. Elle décide de fabriquer un nouvel onguent, malheureusement, elle n’a pas assez de larmes de dragon. Elle se tourne donc vers sa grand-mère qui lui conseille de chercher parmi les légendes de Brocéliande.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance qui se dégage de ce second tome. Les lieux ont aidé : le Val-sans-retour et les mythes qui le cheminent. Ce n’est pas très développé, mais suffisant pour me plaire.
L’histoire est intéressante. Je me suis laissé porter par le récit et je n’ai pas pu arrêter ma lecture tant qu’elle n’était pas terminée.

J’ai mieux apprécié les personnages que j’ai trouvés sympathiques. Lyam et Nelvyna sont complémentaires et forment une bonne équipe, pas aussi bonne que Lyam et Elvyna, mais quand même.
Les dessins sont toujours un peu spéciaux, mais comme je m’y attendais, c’est bien passé. Par contre, les couleurs sont harmonieuses et donnent du cachet aux illustrations. Le dragon est magnifique, j’ai pris un plaisir fou à le détailler : les écailles, le reflet de la lune, etc. J’adore.

J’ai beaucoup aimé ce second tome et je lirai volontiers le troisième quand je le trouverai.

Dahliya, artisane magicienne, tome 3 – Hisaya Amagishi & Megumi Sumikawa

Titre : Dahliya, artisane magicienne, tome 3
Auteur : Megumi Sumikawa
D’après le roman de : Hisaya Amagishi
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Depuis sa plus tendre enfance, la jeune Dahliya a appris la magie auprès de son père et elle peut fabriquer de nombreux objets magiques grâce à des gems : des épées, des protections contre les slime ou encore des verres enchantés. Ainsi, lorsqu’elle se réincarne dans un monde fantasy et se retrouve à travailler dans un salon de coiffure pas comme les autres, elle est fin prête à utiliser ses talents ! Une aventure incroyable commence !

Début du mois, quand je suis allée à la médiathèque, j’ai trouvé les troisième et quatrième tomes de Dahliya artisane magicienne et, malgré une déception pour le second tome, je n’ai pas hésité à les emprunté.

Dahliya continue à améliorer ses objets magiques avec l’aide de Wolf. Dans ce troisième tome, on suit sur le terrain la troupe des armures écarlates dont fait partie Wolf. C’était intéressant de voir à quoi ces soldats sont confrontés.
On a également un début de conclusion aux fiançailles rompues de Dahliya et Tobias par le biais de la réaction de la famille de l’artisan magicien. À voir ce qu’il se passera dans les prochains tomes.

Le caractère des personnages est cohérent avec les précédents tomes. La seule chose qui m’a saoulée c’est leur politesse extrême. Habituellement, ça ne me dérange pas, mais là, c’est trop ! Le refus catégorique de Dahliya pour tout ce qui est cadeau est compréhensible, mais sa réaction est excessive, c’en est presque lassant.
J’ai bien aimé l’ambiance qui se dégageait de l’histoire. C’était détendu : il y a bon nombre de repas pris en discutant des améliorations possibles sur les objets enchantés. Les héros prennent leur temps et du plaisir, ça se ressent et c’est contagieux.

Les dessins sont tout aussi beaux que les précédents. Dommage qu’il y ait peu de grandes planches. Les scènes de combat m’ont impressionnée, je ne m’attendais pas à ce que ce soit si réussi ; j’ai pris beaucoup de plaisir à m’attarder sur les illustrations.
J’ai bien aimé ce troisième tome et je lirai volontiers le prochain tome avant la fin du mois.

Les Prélats de Faneas, tome 1 : Les Terres d’exil – Charlotte Abécassis Weigel

Titre : Les Terres d’exil
Saga : Les Prélats de Faneas, tome 1
Auteur : Charlotte Abécassis Weigel
Éditeur : Autoédité
Nombre de pages : 422
Quatrième de couverture : Astéria est une jeune femme énergique au caractère bien trempé qui vient d’emménager à Maleross avec sa cousine Cléora. Les deux jeunes femmes arrivent tout droit du mystérieux royaume de Faneas où la magie et les dieux n’ont rien d’imaginaire et où chaque jour recèle son lot de surprises. Elles ont fui leurs terres natales envahies par le royaume limitrophe d’Endor et sont venues se réfugier dans notre monde. Elles cherchent à présent les prélats de Faneas afin de regagner leur monde et de restaurer la paix, mais la tâche s’avère bien plus ardue qu’il n’y parait et les mystérieux prélats demeurent introuvables. Leurs actions finissent par attirer l’attention d’un jeune homme observateur portant le nom de Noctis. Avec l’aide de son ami Klay, il compte bien découvrir ce qu’elles cachent.

Ça fait très longtemps que je voulais commencer cette saga : j’en ai eu de bons échos et l’autrice fait un carton dans les salons.

Astéria, Cléora, Sora et Kellas leur tigre ailé ont fui Faneas, leur monde envahi par les Endorins. Elles ont un an pour chercher de l’aide : retrouver les deux prélats bannis dix ans auparavant. Après avoir parcouru la Terre, elles s’installent à Maleross, ville où la magie semble étrangement forte. Elles étudient à l’université la journée, ouvrent un troquet en soirée et se lient d’amitié avec deux étudiants : Noctis et Klay. Sora, quant à lui, va à l’école primaire, mais il doit se montrer discret ; ses tutrices le couvent et cachent son existence à leurs proches.

En ce qui concerne les personnages, Astéria m’énerve par moment, elle est impulsive et surtout colérique ce qui ne l’avantage pas. Je n’ai pas toujours compris pourquoi ses réactions parfois excessives prenaient de telles proportions.
J’ai bien mieux aimé Cléora. Elle se montre douce et réfléchie.
Sora est relativement effacé, il ne vit pas forcément bien sa vie cachée sur Terre, mais il fait contre mauvaise fortune bon cœur. Je l’apprécie beaucoup, autant que Kellas qui n’est pas assez présent à mon goût.
Noctis est sympathique et me plaît bien, ce qui n’est pas le cas de Klay.

Il y a peu de descriptions. Je préfère les histoires plus détaillées, mais ce n’est pas plus mal, ça laisse au lecteur tout le loisir de s’imaginer les lieux ou les vêtements comme il l’entend. Et ça n’a pas empêcher le récit d’être entêtant au point d’en être imprégné même lorsque je ne lisais plus.
Le seul bémol pour moi, ce sont les répétitions. J’ai trouvé qu’il y en avait beaucoup et ça m’a ralentie; mais comme le dit mon amie Laure pour me taquiner : ” mais toi, t’es une chasseuse de répétitions !” Elle n’a pas tout à fait tort.

J’ai bien aimé ce premier tome et j’ai déjà le second qui m’attend dans ma PàL.

ABC 2022 – Lettre A

Coupe des 4 maisons :
Miroir du Risèd (1ère année) – un livre que vous désiriez lire depuis longtemps10 points

Chat de Yakuza, tome 2 – Riddle Kamimura

Titre : Chat de Yakuza, tome 2
Auteur : Riddle Kamimura
Éditeur : Doki Doki (Seinen)
Nombre de pages : 152
Quatrième de couverture : Découvrez la suite des aventures de Sabu, le petit chaton tout mignon, en pension chez un ex-yakuza ! Jin, ex-yakuza, et gérant du café Fluffy, un bar à chiens et à chats, a recueilli Sabu, un petit chaton tout mignon, et l’a intégré à l’équipe de son établissement.Le petit nouveau, comme on l’appelle, est désormais comme un poisson dans l’eau au milieu de ses camarades canins et félins, même s’il a toujours un peu de mal à s’habituer à l’allure de malfrat de son bienfaiteur.Surtout que Sabu reste on ne peut plus méfiant. Pour lui, tout est louche ! À commencer par l’entourage de Jin. A-t-il affaire à un yakuza sans pitié ou à un paisible gérant de café amoureux des animaux ?

Je n’étais pas très motivée pour commencer cette lecture. Comme j’ai lu il y a quelques jours Colocataires à leur manière, j’avais un peu ma dose de chat.
Pourtant, dès que je l’ai commencé, il m’a été impossible de m’arrêter, et ce, malgré l’heure tardive.
Il ne se passe pas grand-chose, mais la sensation de bien-être est tellement prégnante que je n’avais pas envie de quitter le café Fluffy.

Sabu commence à prendre ses marques parmi les pensionnaires de Jin et rencontre les premiers clients. Il essaie de faire son “travail” (manger, dormir et jouer), et il rivalise avec les autres pour être le plus mignon. Puis il copine avec le Boss, ce qui lui permet de pouvoir s’intégrer dans le groupe.

Y a qu’un truc qui m’a saoulée : la réaction de Sabu face au visage terrifiant de yakuza de Jin. Ça le met dans tous ses états. Alors autant je peux comprendre qu’il sursaute au moindre bruit et qu’il ne se sente pas en sécurité dans ces cas-là, autant le fait que ça ne se joue que sur ses grimaces me dérange. Au début c’est drôle, malheureusement ça revient encore et encore, c’est excessif et pénible à la longue. En fait, c’est surtout que ça faisait tâche au milieu de cette ambiance presque paisible.

À part ça, j’ai passé un bon moment et j’ai bien aimé cette lecture.
Les dessins sont sympathiques, j’apprécie le character design. Les décors sont minimalistes, mais ça passe bien.

Elegant Yokai Apartment Life, tome 2 – Waka Miyama & Hinowa Kôzuki

Titre : Elegant Yokai Apartment Life, tome 2
Scénario : Hinowa Kôzuki
Dessins : Waka Miyama
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Le camarade de Yûshi a ramené, à la maison des yôkai, des individus bien louches… La tranquillité et la sécurité des locataires serait-elle menacée ?
De son côté, Yûshi prépare son départ. Son dortoir rénové, il est temps pour lui de quitter la maison des yôkai. Mais seul face à sa nouvelle vie, il pourrait bien en venir à regretter ses colocataires…

Dès les premières pages, j’ai retrouvé l’ambiance chaleureuse de la maison Kotobukisô et ça m’a fait du bien !
Par contre, j’avais oublié que c’était la dernière soirée de Yûshi avant qu’il ne retourne vivre dans le nouveau dortoir du lycée. Je ne me faisais pas de mouron : j’étais certaine qu’il reviendrait régulièrement voir ses amis. Je ne m’attendais pas à ce qu’une fois parti, il ne puisse plus revenir. C’était perturbant pour moi comme pour lui qu’il vive avec des humains. Ce fut un (long) passage obligé pour que notre héros se rende compte que Kotobukisô lui manquait. Je n’ai eu aucun mal à me mettre à sa place et à le comprendre.

On rencontre de nouveaux personnages qui côtoient Yûshi dans cette nouvelle vie, mais aucun ne m’a semblé assez intéressant pour que je retienne leurs noms ou que je me fasse un avis sur eux.
Par contre, dans le dernier chapitre, un nouveau protagoniste fait son apparition, le bouquiniste. Je ne suis pas sûre de l’apprécier : quelque chose me dérange chez lui, mais je ne sais pas quoi.
Le point positif, c’est que ça offre à Yûshi de nouvelles opportunités insoupçonnées. J’ai hâte de découvrir ce que l’auteur en fera.

Les dessins sont aussi chouettes que dans le premier. Du moins, je n’ai pas vu de différence. Je ne vais pas m’étendre davantage.
J’ai adoré ce second tome et j’ai hâte de découvrir le troisième.