Snowblind – Christopher Golden

Titre : Snowblind
Auteur : Christopher Golden
Éditeur : Bragelonne
Format : E-book
Nombre de pages : 432
Quatrième de couverture : Au cours d’une terrible nuit d’hiver, la petite ville de Coventry fut frappée de plein fouet par une tempête de neige. D’une rare violence, celle-ci emporta avec elle plus d’une dizaine de victimes, à jamais perdues dans l’immensité blanche. Des familles entières furent brisées en une seule nuit, et l’existence des habitants de la petite ville en fut changée à jamais.
Douze ans plus tard, la vie a repris son cours à Coventry, même si subsiste chez les survivants une angoisse aussi sombre qu’irrationnelle à l’approche de l’hiver. C’est alors qu’une nouvelle tempête s’annonce, plus terrifiante encore que la précédente… car cette fois, les disparus de cette fameuse nuit maudite sont de retour.

Je dois bien avouer que ça aurait été cool que je sorte cette lecture il y a quelques semaines, quand il neigeait, ou au moins quand il faisait froid. Ça m’aurait davantage plongée dans l’ambiance.

La ville de Coventry subit une violente tempête de neige qui provoque la mort de plusieurs habitants. On suit aussi bien les victimes du climat que leur famille. Et avant qu’ils ne disparaissent, on ne sait pas qui va y passer, histoire de faire monter la pression et c’est réussi parce que j’ai dévoré cette partie-là : c’était passionnant.
La suite l’est moins. Douze ans ont passé, une nouvelle tempête de neige, toute aussi violente se prépare, ce qui plonge les habitants de Coventry dans l’angoisse. Avec le mauvais temps, les morts de la première tempête réapparaissent.

Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’ils reviennent ainsi. Je pensais qu’ils seraient transformés en monstres, style vampires, et qu’ils attireraient les proches vivants dans leurs griffes… ben pas du tout. C’est pas plus mal parce que la version de Christopher Golden est plus originale que ça. Mais d’un autre côté, ça a cassé le rythme du début, c’était plus lent et après quatre chapitres d’intense suspens, c’était limite chiant.

Il y a beaucoup de personnages, ce qui peut être déroutant, mais j’ai trouvé que ça faisait parti du charme de ce récit.
Ils sont tous très bien dépeints et suffisamment pour qu’on y croit. Je n’ai pas eu de préférence, certains personnages secondaires m’ont laissée indifférente, mais les protagonistes m’ont plu et je n’ai pas eu de mal à m’attacher à eux.

Ça a été une lecture marathon parce que ce roman a 432 pages, que je l’ai commencé vendredi soir et que je devais l’avoir fini avant dimanche 23h59. Avec les fêtes de famille (épiphanie oblige), c’était chaud et je l’ai terminé une minutes avant l’heure limite, ce dont je suis plutôt fière parce que ce n’était pas gagné !
En conclusion, je dirai que j’ai bien aimé ce bouquin : les quatre premiers chapitres étaient passionnants, la suite un peu trop calme et le dernier tiers intéressant. Je regrette que le rythme du début n’ait pas été maintenu.

Nuit du solstice
(angoisse, horreur, créatures de la nuit)

Coupe des 4 maisons :
Hedwige (item éphémère, La danse des flocons de neige) – Un livre dont l’intrigue se déroule majoritairement en hiver85 points

Le Monstre d’Einstein, tome 3 – Ryu Miyanaga

Titre : Le Monstre d’Einstein, tome 3
Auteur : Ryu Miyanaga
Éditeur : Casterman
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Le docteur et Lerew poursuivent leur voyage à travers des eaux glacées et parviennent sur des terres gelées que Doc a bien connues autrefois. . . Un village de sorcières jadis prospère et animé, aujourd’hui dévasté. Quelle tragédie s’est produite ?

C’est le troisième et dernier tome de cette saga et je ne m’attendais pas du tout à une telle fin.

Ein et Lerew sont à la recherche d’un moyen pour les deux de cohabiter… et de survivre avec un seul cœur. Leur quête les conduit sur les traces du passé de Ein. Au passage, ils sauvent la jeune Chishiro qui le mène jusqu’à son village… le village de sorcière ou Ein a vécu il y a bon nombre d’année.
Malheureusement, quand ils arrivent, ils découvrent que le village a été détruit. Que s’est-il passé ?

Je pensais en apprendre davantage sur les origines de Ein, et pas vraiment, on ne découvre qu’un pan de sa vie : son passage dans le village de sorcière, un moment essentiel puisqu’il a beaucoup appris de Perote et ça lui a donné un but.
J’aime toujours autant le duo Lerew-Doc.
J’adorais le personnage de Perote à l’époque, mais beaucoup moins la nouvelle. Je comprends sa réaction et sa douleur, mais ça rend ses actes injustes.

Les dessins sont à nouveau plus sympathiques, j’ai pris beaucoup de plaisir à m’y attarder… sauf pendant le combat entre Lerew, Doc et leur adversaire (je tais sciemment son nom pour garder le suspens… ou la surprise), ce qui a rendu la compréhension des illustrations difficile, c’était un peu brouillon.

J’ai adoré ce troisième tome, même si la conclusion n’était pas ce que j’espérais. La fin est ouverte… on pourrait espérer une suite, mais je crois que ce n’est pas prévu. Dommage !

Blanche Neige – Louis-Pier Sicard

Titre : Blanche Neige
Auteur : Louis-Pier Sicard
Éditeur : AdA
Nombre de pages : 197
Quatrième de couverture : Une femme coupable d’un crime dont elle n’a plus souvenir.
Une évasion vers une forêt où la noirceur ne vient jamais seule.
La découverte d’un manoir abandonné aux secrets bien cachés.
Des bougies qui s’éteignent, des ombres qui se lèvent, des objets qui se déplacent d’eux-mêmes.
Et des coups qui résonnent contre la porte, avant d’être défoncée…

Ça fait longtemps que je voulais tester la collection des contes interdits, et autant commencer par le premier tome : Blanche Neige.
Emilie est enfermée dans un asile pour un crime qu’elle a commis, mais dont elle ne se souvient pas. Son psy abuse d’elle, mais avec l’aide d’un infirmier, elle parvient à s’échapper. Elle fuit l’institut et plonge davantage dans la folie… peut-être même dans son passé.

Du début à la fin, on ne sait pas trop ce qui est vrai et ce qui est faux. En tout cas, en ce qui me concerne, je n’ai pas réussi à démêler le vrai du faux. C’était un peu perturbant.
Je m’attendais à ce que ce soit plus sombre. Il y a bien une ou deux scènes un peu glauque (les scènes de viol), certaines gores (les morts), d’autres angoissantes (l’exploration du manoir le soir), mais l’atmosphère générale qui se dégage de cette lecture n’est pas assez suffisamment tourmentée à mon goût : j’espérais que l’angoisse aille crescendo et au lieu de ça, ça a fait montagne russe et c’est une sensation déplaisante.

En ce qui concerne les personnages, ils ne sont pas particulièrement attachants. J’ai bien ressenti un peu de pitié pour les tourments qu’endure Émilie, mais comme on ne connaît rien de son passé, ni de son caractère, elle m’a laissée indifférente.
Le docteur Charron est un enfoiré de première, il est suffisamment odieux et monstrueux pour dégoûter n’importe qui.
Thomas est le seul qui semble normal et gentil, mais il n’est pas très présent.

Je ressors de cette lecture avec un avis mitigé : certains passages m’ont plu, d’autres m’ont ennuyée. Bref, dans l’ensemble, ça m’a laissée indifférente.
Il faudra que je m’essaye à d’autres contes interdits pour me faire une idée plus précise de cette collection.

Coupe des 4 maisons :
Boules de neige ensorcelées (item éphémère, La danse des flocons de neige) – Un livre avec le mot neige dans le titre55 points

La maison des morts – Sarah Pinborough

Titre : La maison des morts
Auteur : Sarah Pinborough
Éditeur : Milady
Format : E-Book
Nombre de pages : 384
Quatrième de couverture : La vie de Toby bascule suite à un simple test sanguin. Au beau milieu d’une île déserte, une poignée d’enfants mène une existence hors du temps, sous la surveillance impassible d’une équipe d’infirmières. Arrachés à leurs familles, les Déficients vivent dans la crainte du moindre symptôme indiquant qu’il est temps pour eux d’être conduits au sanatorium, là d’où personne ne revient. Loin des siens, replié sur lui-même, Toby attend la mort et lutte contre la peur et le désespoir. Mais l’arrivée d’une nouvelle patiente lui redonne brusquement une raison de vivre et d’espérer…

Je n’avais pas prévu de lire ce roman cette année, mais parfois, mes challenges me réservent des surprises.
Je l’ai vu passer il y a quelques années, mais je ne me souvenais plus du tout du résumé. Une chose est sûre : je ne m’attendais pas à une telle histoire. Je pensais que ce serait plus sombre et en fait, c’est une simple histoire d’ado

Toby vit dans la Maison des morts avec d’autres de ses camarades parce que, comme eux, il a été diagnostiqué Déficient. Il attend donc que sa maladie se déclare pour être emmené à l’étage du sanatorium et ne plus jamais revenir. Les gosses sont entourés de quelques professeurs, d’infirmières et de la directrice surnommée Matrone : tous se montrent froids et surveillent l’état général des enfants.
Lorsque de nouveaux pensionnaires arrivent et notamment la fougueuse Clara, le quotidien des jeunes et surtout de Toby est chamboulé.

Je me suis ennuyée dans cette lecture. Il ne se passe rien. On suit la vie des pensionnaires et les batailles de coqs entre dortoirs. La nuit, Toby évite de prendre ses somnifères et déambule dans le manoir. Clara en fait autant et le pousse à sortir explorer l’île sur laquelle ils vivent. On pourrait se dire qu’ils découvrent des endroits intéressants, mais non. Ils passent leur temps à se tripoter dans la grotte qu’ils ont découverte.

J’ai bien aimé les personnages que j’ai trouvés sympathiques ; enfin, c’est le cas de tous les pensionnaires, mais pas des employés de la maison des morts. Néanmoins, ça ne sauve pas l’histoire. Il n’y a qu’un passage qui m’a émue et m’a presque fait changer d’avis : celui avec Will. Mais là encore, ce n’était pas suffisant.

La fin était prévisible : les résultats du second test de Toby et de Louis, tout comme l’issue de l’histoire d’amour entre Clara et Toby. Par contre, cette conclusion m’a exaspérée au plus haut point !
Spoiler alert : pour le voir, double-cliquez sur le paragraphe en blanc ci-dessous
il faut arrêter de croire et de faire croire aux gens que la plus belle histoire d’amour c’est celle de Roméo et Juliette ! Se suicider ensemble par amour, ce n’est pas beau ! C’est stupide !

Je n’ai pas aimé cette lecture.

Coupe des 4 maisons :
Les 12 arbres de Noël (item éphémère, La danse des flocons de neige) – Lire un livre dont le nombre de chapitres est égal à un multiple de 12 (hors prologue et épilogue)70 points

Les Entraves de l’Hiver – Djenny Bergiers

Titre : Les Entraves de l’Hiver
Auteur : Djenny Bergiers
Éditeur : Plume blanche
Nombre de pages : 247
Quatrième de couverture : Jack Frost a un plan.
Depuis des siècles, il n’existe que durant quelques semaines en décembre, veille au bon déroulement de l’hiver avant de retourner, contraint et forcé par le Gardien, au Sommeil.
Mais pas cette année.
Il compte bien l’affronter et faire basculer le cours de son existence à jamais.
Mathilde, quant à elle, s’astreint à une vie bien ordonnée malgré une immense fratrie qu’elle tente de maintenir sur les rails.
Oui, Jack Frost a un plan.
Sauf que ses pas croisent les siens, ceux de cette jeune fille au bonnet rouge. Celle qui fera chavirer tous ses desseins.

Avec un titre comme les entraves de l’hiver et Jack Frost en personnage principal, j’avais l’espoir (un peu fou… ou pas) que la majorité de l’histoire se passe en hiver… ben non, c’est raté.
Ça se passe en décembre et 80% du récit avant le 21 décembre… scrogneugneu !

Tous les ans, Jack Frost sort de son sommeil pendant presque un mois pour préparer l’hiver et au 25 décembre, il est entravé par le Gardien. Mais le maître de l’hiver en a ras-le-bol de cette situation et décide de se libérer. Pour cela, il fabrique des protections afin de bloquer les entraves. Il est d’autant plus motivé lorsqu’il rencontre Mathilde, une jeune fille qui peut le voir contrairement aux autres humains.

En commençant cette lecture, j’ai eu la surprise de découvrir que ça se déroulait à Strasbourg. À part quelques noms de lieux (rue des juifs, la Krutenau ou l’horloge astronomique de la cathédrale), ça aurait pu se passer n’importe où ailleurs. Je n’y ai pas retrouvé l’ambiance caractéristique de Strasbourg en période de Noël, c’est dommage.

En ce qui concerne les personnages, je les trouve sympathiques.
On peut comprendre la motivation de Jack, la solitude lui pèse, la mise en Sommeil est douloureuse et il souhaiterait vivre plus de 25 jour l’an. Même si sa décision est irréfléchie et risque de mettre en péril le monde, je n’ai pas réussi à lui en vouloir.
Mathilde est attachante. Elle essaie de se débrouiller comme elle peut vu son jeune âge et sa situation familiale compliquée. Et je n’ai eu aucune difficulté à comprendre le poids qui pesait sur ses épaules et ses choix.
Par contre, j’ai détesté ses trois potes, je les ai trouvés égoïstes et je n’ai pas arrêté de me demander ce qu’elle faisait avec eux.

Une partie de la conclusion est prévisible, notamment la raison des migraines qui frappent Mathilde. Au début, je ne savais pas trop, puis une information nous est révélée et ça m’a paru d’une évidence ! Ça a un peu gâché mon plaisir.
Malgré ça, j’ai relativement bien apprécié cette lecture qui s’est lue rapidement.

Coupe des 4 maisons :
Noël en Roumanie (item éphémère, La danse des flocons de neige) – Une couverture sur le thème de Noël / hiver40 points