Deep sea aquarium Magmell, tome 1 – Kiyomi Sugishita

Titre : Deep sea aquarium Magmell, tome 1
Auteur : Kiyomi Sugishita
Éditeur : Vega / Dupuis (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Découvez les mystères de la nature et ses créatures improbables avec le Deep See Aquarium Magmell !
Keitaro Amagi est un jeune homme passionné par les océans. Enfant, son père lui a transmis cette fascination pour ces mondes mal connus. Devenu adulte, il répond alors tout naturellement à une embauche pour devenir simple balayeur au tout nouveau Magmell Deep Sea Aquarium. Ce gigantesque complexe sous-marin vient d’ouvrir et offre à ses visiteurs une découverte inédite de la faune sous-marine, à 200 m de profondeur. La passion de Keitaro l’emmènera sur des chemins inattendus au service du Magmell. Auprès du professeur Minato, le balayeur devra apprendre les secrets des calamars géants, sauver une espèce en danger, se confronter aux pêcheurs, et apprendre à préserver autant que possible un monde marin toujours plus mis en danger par les activités humaines.

Je ne m’attendais pas à une telle histoire. La couverture m’avait laissée penser à un récit fantastique, style fond marin et triton ou un truc du genre… ben non. C’est plus terre à terre.
Magmell est un aquarium qui présente aux visiteurs les créatures des fonds marins. Kôtarô, passionné par ces êtres des abysses, y travaille… en tant que balayeur, loin de son rêve de soigneur. Quoique…

Les personnages sont tous aussi sympathiques les uns que les autres, que ce soit Kôtarô, le directeur Minato ou la soigneuse mademoiselle Shizuka. Pour l’instant, aucun ne sort de l’ordinaire et aucun ne m’a enthousiasmée, ni ne m’a dégagée. Donc c’est pas si mal.
Les dessins sont plutôt traditionnels, avec quand même pas mal d’inégalités, mais les créatures marines sont réussies, on les reconnaît bien… quand on les connaît.
Le gros point fort de ce manga, ce sont justement les créatures des abysses. Pour la plupart, j’ignorais leur existence. Et j’ai vérifié, elles existent bel et bien. L’auteur ajoute même une petite encyclopédie des créatures découverts. Ce qui rend cette lecture intéressante, ça m’a beaucoup plu.

Bref, j’ai bien aimé cette lecture, et je pourrais bientôt lire le prochain puisque je l’ai dans ma pile à lire.

Beyond The Clouds : La fillette tombée du ciel, tome 5 – Nicke

Titre : Beyond The Clouds : La fillette tombée du ciel, tome 5
Auteur : Nicke
Éditeur : Ki-oon (Kizuna)
Nombre de pages : 212
Quatrième de couverture : Mia et Théo partent en direction de Karatope, la cité aux mille marchands, à la recherche d’un professeur capable d’aider la fillette à maîtriser ses pouvoirs. Sur place, ils consultent un voyant peu coopératif.

Ça fait un moment que ce cinquième tome est dans ma Pile À Lire, j’aurais pu le lire à sa sortie puisqu’il est le dernier de cette saga, mais j’en ai été incapable pour deux principales raisons :
– le précédent m’avait déçue et je redoutais qu’il en soit de même pour celui-ci
– j’aime tellement l’univers que terminer cette saga signifie le quitter définitivement et je n’en avais pas envie.

Théo et Mia quittent la famille de boulanger et reprennent la route pour débusquer un magicien à Holpe afin qu’il apprenne à Mia à contrôler ses pouvoirs. Malheureusement, la poisse les poursuit : le bonhomme est mort et il ne reste plus que son incompétent d’apprenti.

De nouveaux personnages apparaissent : Rag et Gina. J’ai aimé ce duo qui est tout aussi sympathique que les protagonistes rencontrés dans les tomes précédents et chacun apporte quelque chose au récit et permet à nos héros d’évoluer, de grandir et de s’améliorer.
On découvre également le passé de Théo. Il me semble qu’on avait quelques informations au sujet de sa famille et de son frère, mais pas grand-chose. Là, un pan de sa vie et de ses relations familiales nous sont dévoilés, ce qui était pas mal.
Parmi les révélations importantes, on sait enfin qui est Mia. Je n’ai pas trouvé ça surprenant, pourtant, c’était plaisant d’écouter son histoire aussi poétique qu’onirique.

Les dessins sont beaux, surtout le character design. Les paysages sont toujours moins bons qu’au début, mais dans la postface, on a une explication à cette baisse graphique et ce qui me semblait incompréhensible l’est soudain devenu, ce qui est moins frustrant pour moi.
Bref, je conclurai en disant que j’ai passé un excellent moment avec ce cinquième tome que j’ai adoré.

La Sorcière aux champignons, tome 4 – Tachibana Higuchi

Titre : La Sorcière aux champignons, tome 4
Auteur : Tachibana Higuchi
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Sous la supervision de la sorcière noire Luna, Lisl s’applique dans son apprentissage de la magie, mais il peine à s’en servir habilement. Alors qu’il se morfond, des esprits apparaissent devant lui et lui révèlent que, grâce à son pouvoir des sorcières blanches, c’est en « donnant forme à son amour » qu’il réussira à employer la magie. Lisl entreprend donc de laisser éclore son amour pour Luna !

Je n’étais pas très motivée pour lire ce quatrième tome… il me semblait que le trois n’était pas terrible, en réalité c’était le deux et j’en étais restée sur cette fausse impression. Finalement, je suis ravie de l’avoir lu, il était aussi génial que le premier.

Lisé poursuit son apprentissage, mais ses progrès sont beaucoup trop lents. Il y a néanmoins une bonne raison : il est issu des sorcières blanches et le fonctionnement de ses pouvoirs est bien différent de celui des sorcières noires, ce qu’il commence à comprendre, notamment grâce à l’intervention des fées et des esprits.
C’était intéressant de découvrir la différence entre les deux catégories de sorcières, cependant plus on en apprend, moins je suis sûre que les sorcières noires soit aussi mauvaises que veulent le faire croire les blanches.

Ce quatrième tome tourne beaucoup autour de Lisé : son apprentissage, son amour pour Luna, la mission qu’il doit remplir au village, sa tristesse, etc.
Ce qui est loin d’être dérangeant puisqu’en suivant le jeune héros, on a l’occasion de découvrir davantage l’univers de ce manga : les animaux empoisonnés, les créatures ensorcelées, la Ruine et ses conséquences, etc.
Comme le tome précédent, c’était très dense : beaucoup de texte, beaucoup d’informations, néanmoins ça m’a paru trop court tellement je me suis prise au jeu.

En ce qui concerne les personnages, je suis toujours aussi fan de Luna et de Claude, j’aime leur dynamique.
Il en va de même pour toutes les créatures qui gravitent autour d’eux.
En ce qui concerne Lisé, je ne suis pas sûre de l’apprécier ; je le trouve un peu trop fleur bleue à mon goût.
Par contre, à la fin, un personnage revient et j’ai été contente de ce retour.

C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome. Malheureusement, pour le prochain, il faudra que je prenne mon mal en patience puisqu’il ne sort que dans quelques jours au Japon et ici, il n’est prévu que fin novembre.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 06 – Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 06
Auteur : Hyuuga Natsu
Illustrations : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : Désormais entièrement au service de Jinshi à la cour extérieure, Mao Mao se retrouve à résoudre plusieurs enquêtes : qu’il s’agisse d’un empoisonnement, d’un incendie suspect ou d’un testament indéchiffrable, rien ne semble résister à l’apothicaire !
Seulement, un nouveau défi l’attend, et pas des moindres : la voilà amenée à transformer radicalement l’apparence du jeune homme à la beauté dévastatrice. En effet, Jinshi souhaite passer pour un homme du peuple… mais dans quel but ?

Je ne sais pas trop quoi dire de cette lecture… j’ai eu un peu de mal à me concentrer dû à la chaleur. Et puis, je ne me fais toujours pas au fait que Mao Mao travaille dorénavant pour Jinshi… c’est peut-être parce que contrairement aux premiers tomes, son rôle dans cette nouvelle maison n’est pas clairement défini et ça me perturbe.

Cette fois, Jinshi a besoin que Mao Mao le grime. Et la seule chose que l’on sait est qu’il doit pouvoir se faire passer pour un homme du peuple afin de rencontrer quelqu’un en ville. La jeune fille est chargée de l’accompagner un bout de chemin avant de pouvoir retourner voir son père.
Le point positif est que certains détails des origines de la jeune femme commencent à émerger, mais ça reste flou… tellement que ça n’a pas titillé plus que ça ma curiosité.

Puis Lihaku lance notre héroïne sur l’énigme des incendies des entrepôts. Des indices sont dévoilés, des faits se recoupent, il n’en faut pas plus pour pousser Mao Mao à enquêter.
Par contre, j’ai détesté cette partie. Je n’ai rien compris, j’ai relu les explications de Lihaku deux ou trois fois et ça m’est passé au-dessus. J’ignore si c’est parce que le récit est nébuleux ou si c’est parce que je ne me souviens pas suffisamment des tomes précédents pour tout comprendre.

Les dessins sont toujours aussi beaux. J’ai pris plaisir à m’attarder sur les illustrations, surtout sur les personnages : leur faciès, leur corps, etc. C’était plaisant, mais ça n’a pas sauvé cette lecture.
Ça s’est laissé lire, malheureusement, ça m’a laissée indifférente.

L’enfant du Dragon fantôme, tome 3 – Ichi Yukishiro

Titre : L’enfant du Dragon fantôme, tome 3
Auteur : Ichi Yukishiro
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Dodo, un dragon fait d’os, et Eve, une petite fille qu’il protège comme sa fille, poursuivent leur travail au bureau des demandes de la sorcière. Toujours dans l’idée de trouver de nouvelles relations pour la jeune fille, le dragon continue de chercher ses enfants pour les lui présenter. C’est alors qu’ils entendent parler d’un village protégé par un dieu dragon.

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce troisième tome et j’avoue avec un peu de tristesse que je suis déçue.

Dans la première moitié, il ne se passe rien : Eve, Dodo, Yule et Rosé accomplissent de petites missions sans grande envergure auprès des villageois. Je sais bien qu’ils ont fondé une équipe chargée de résoudre les soucis des uns et des autres (sous peine de rémunération), donc c’est ce qu’ils font, mais ça n’avait étrangement aucun intérêt et pas des masses de sens.
Et puis, je n’ai pas ressenti la complicité entre les personnages comme dans les deux tomes précédents, l’attachement que j’avais développé pour eux avait disparu. C’était perturbant.

Une fois arrivée à la fin, j’ai compris la raison de cette sensation : la mangaka précise en postface qu’écrire ce troisième tome a été laborieux, et ce, jusqu’à l’apparition de Satomori. Et ça se sent : c’était laborieux à lire.
Néanmoins, dès qu’on arrive à la seconde moitié, avec le culte de Satomori, ça roulait et c’était à nouveau plaisant. J’ai retrouvé tout ce qui m’avait plu dans cette saga.
Le contraste entre les deux parties est assez dérangeant et m’a gâché le plaisir. Je l’ai terminé sur un avis positif, mais ce n’en est que plus exaspérant compte tenu d’un début difficile.

Je me suis consolée grâce aux dessins qui sont trop beaux – j’ai l’impression de dire ça pour tous les mangas que je lis ces dernières semaines. Les characters designs sont superbes, j’adore surtout celui de Rosé.
Seul bémol, je commence à trouver que tous les dragons se ressemblent, du moins parmi la descendance de Dodo et j’ai du mal à les distinguer.

Habituellement, je parviens à avoir un avis bien tranché, pas cette fois : c’est en partie une déception, le début m’a laissée indifférente alors que la seconde partie m’a plu… je verrai ce qu’il en est dans le prochain.