Les feux de l’Éden – Dan Simmons

Titre : Les feux de l’Éden
Auteur : Dan Simmons
Éditeur : POCKET
Nombre de pages : 576
Quatrième de couverture : Hawaï. De tous temps, les sorciers ont invoqué les divinités souterraines pour chasser l’homme blanc de l’archipel. En vain, Le spectacle des volcans, la beauté des iles ont attiré touristes, et hommes d’affaires peu scrupuleux. Mais aujourd’hui, les puissances surnaturelles se déchaînent. Tandis que le ciel se noircit de fumées mortelles, des corps démembrés sont retrouvés, et les coulées de magma en fusion menacent un luxueux complexe hôtelier.
En 1866, les dieux avaient été refoulés avec l’aide de la déesse Pele. À présent, rien ne semble pouvoir contenir les laves qui bouillonnent dans le ventre de la Terre.

Je tiens avant tout à remercier Masse critique Babelio ainsi que les éditions POCKET pour la confiance qu’ils m’ont accordée.
Mon choix s’était porté sur ce roman en raison du résumé : il laissait entendre que le contexte portait sur les légendes hawaïennes, un sujet qui m’intéresse depuis que j’ai fait des recherches sur les légendes maories pour mon roman La Malédiction des Atuas. Certains détails des mythes utilisés m’ont parlé – j’ai dû en lire certains -, même si les noms sont différents.

On suit plusieurs personnages qui font avancer l’histoire :
Byron Trumbo, magnat financier, possède l’hôtel de luxe, le Mauna Pélé, sur la grande île de Hawaï. Il essaie de vendre son bien à Sato, un riche millionnaire japonais, mais le contexte ne lui facilite pas la tâche : depuis des semaines, des clients disparaissent mystérieusement et Trumbo s’évertue à cacher les dernières disparitions. De plus, les deux volcans de l’île sont entrés en éruption au même moment, menaceront-ils l’hôtel ?
Eleanor Perry, prof d’histoire, part en vacances au Mauna Pélé. Elle s’intéresse à la culture et aux mythes hawaïens, ainsi on comprend assez vite que ses recherches ont un lien avec les disparitions. Lors de son séjour, elle rencontre Cordie Stumpf, une femme qui est simple dans sa façon d’être. Cette dernière a gagné un concours, et est la seule participante à avoir accepté d’aller au Mauna Pélé, les autres ont refusé à cause des tragiques événements qui se sont passés à l’hôtel. Donc les questions que je me suis posée tout du long est : que fait-elle là ? Et surtout pourquoi ? Des doutes amplifiés quand elle sort son arme. Qui est-elle réellement ? Et comment a-t-elle réussi à embarquer son .38 dans l’avion ?
En parallèle à toutes ces histoires, on découvre le journal de tante Kidder qu’Eleanor a emmené avec elle et qui se déroule à Hawaï en 1866, lors d’événements similaires : éruption volcanique, meurtres des haole (blancs).

J’ai détesté le personnage de Trumbo, et ce, jusqu’au bout ; j’avoue que les parties avec lui ont freiné ma lecture. Son caractère et ses actions m’ont déplu tout du long, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à le voir confronter à la fin au caractère bien trempé de Cordie.
Les passages du journal de tante Kidder m’ont laissée indifférente jusqu’au moment où elle accompagne Clémens et le révérend jusqu’au centre du volcan. À partir de là, ma curiosité et mon intérêt en ont été rehaussés.
J’ai adoré Eleanor et j’ai pris plaisir à la suivre même dans les moments les plus calmes.
Pour Cordie, ça a été plus compliqué. Dès le début, j’ai été incapable de savoir ce que je pensais d’elle. Je me suis attachée à elle au fil des pages et ça n’en a été que plus fort au point que c’est indéniablement devenu mon personnage préféré.

Parlons de l’histoire en elle-même.
Le début a été laborieux : déjà parce que Trumbo a une place presque plus importante que les autres, il est trop présent à mon goût et les parties de golf qui s’éternisent… pffff.
Ensuite, parce qu’il y a énormément de termes hawaïens. Dans les premières pages, c’est chouette, ça rend le récit authentique, mais au bout d’un moment, il y en a beaucoup trop, et certains lieux ou personnages ont des noms différents selon que l’auteur a utilisé son nom ou son rôle. On s’y perd et ça m’a freiné.

Malgré ça, j’ai aimé cette lecture. L’intrigue est bien ficelée. L’atmosphère est prégnante surtout lors de moments angoissants, du Dan Simmons tout craché, et c’est principalement qui m’a fait apprécier ce roman.

Automne frissonnant :
Les chimères de la Sylve Rouge (Gothique, Vampire, Créatures de la nuit)

Monster House

Titre : Monster House
Réalisateur : Gil Kenan
Date de sortie : 2005
Durée : 1h31
Genre : Animation
Synopsis : D.J. Walters, un petit garçon de 12 ans est doté d’une imagination débordante. C’est pourquoi personne ne le prend au sérieux lorsqu’il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier. Il est en effet persuadé que celui-ci est responsable de la disparition mystérieuse de sa femme. Il a également remarqué d’autres phénomènes inquiétants se déroulant dans la maison de ce dernier. Ce que personne ne sait, c’est que D.J. n’invente rien et que cela va empirer.

J’avais prévu de regarder Monster House le soir d’Halloween. Puisqu’on était confinés, autant regarder un truc sympa. Finalement, j’ai été trop prise ce soir-là, donc je me suis rattrapé le dimanche de la Toussaint.

Les parents du jeune DJ partent et le laissent sous la surveillance d’une baby sitter qu’ils estiment digne de confiance… en réalité, elle est horrible, mais elle a peu de place dans l’histoire. Ce qui prend beaucoup d’énergie à DJ, c’est d’observer son voisin acariâtre qui pique une crise chaque fois que quelqu’un ose poser le pied sur la pelouse de sa maison. Le jeune garçon se prend la tête avec le vieux qui fait alors un malaise et est emmené à l’hôpital. Libre de toute surveillance, la maison monstrueuse se réveille.

Je ne peux plus en dire davantage sans spoiler. L’histoire est assez basique et pas forcément intéressante, même si j’ai aimé l’explication sur ce qui a transformé la maison en monstre et c’est vraiment le seul point positif.
Les personnages ne sont pas particulièrement attachants : DJ m’a laissée indifférente, Chamallow m’a énervée, seule Jenny passe à peu près – mais pas au début.

L’animation est pourrie ; des recherches que j’en ai faites, c’est le second film en motion picture après le Pole Express (j’ai presque honte de comparer les deux) et c’est nettement moins réussi. Les cheveux des personnages sont figés, on aurait presque dit que c’était de la pâte à modeler tellement c’était grossier.
Ça fait une semaine que je cherche quoi dire d’autre, mais rien ne vient d’autre.

Je trouvais l’affiche trop classe et j’avais hâte de le voir… j’espérais qu’il soit un brin angoissant, mais non. En résumé, c’est un film très moyen et je me suis ennuyée.

Automne Douceur de vivre :
Il fait un temps épouvantail ! (Halloween, Samhain, Automne)

Bilan lecture du mois d’octobre 2020

Bilan de lectureCe mois-ci a été pas trop mal au niveau lecture. J’ai lu quand je le pouvais, sans pression donc c’était sympa.
J’ai lu 12 livres (3 BD, 3 mangas et donc 6 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:


Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:


Gif heureux

J’ai aimé:
 


 

Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:
 

On arrive donc à un total de 2323 pages (214 en BD, 583 en mangas et donc 1526 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 09/20

Pumpkin Automne Challenge : 09 / 12 lectures

Challenge Goodreads : 100/130

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 05/64 sagas et 35/220 livres


Actuellement, je lis :
Les feux de l’éden
Dan Simmons
(0%)

The Promised Neverland, tome 16 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 16
Saga : The Promised Neverland
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 203
Quatrième de couverture : Pour percer le mystère de la “fille au sang maudit”, Emma et Ray ont repris le chemin des Sept Murs. Une fois la porte passée, ils se retrouvent prisonniers d’un univers qui ressemble étrangement à Grace Field House mais où règne une inquiétante atmosphère. Perdus dans ce labyrinthe qui se joue des lois de l’espace et du temps, parviendront-ils à trouver la sortie ?

La fin du quinzième tome laissait présager un prochain volume déjanté : Emma et Ray ont passé la porte qui mène aux 7 murs et surprise, c’est Grace Field. En pénétrant dans l’orphelinat, ils se retrouvent dans un labyrinthe qui part dans tous les sens, ils changent d’apparence en même temps que d’âge.
Malheureusement, la suite est moins dingue… et un peu plus prise de tête avec Ray qui se perd dans ses explications. Ils vont quand même finir par comprendre comment cela fonctionne, ce qui fera avancer le schmilblick.
Pendant que ces deux-là cherchent leur chemin, Norman avance dans son plan : il charge Don et Gilda de retrouver Sonju et Mujika… Pour quelle raison ? Veut-il conclure une alliance avec les sangs maudits pour faire gagner du temps à Emma et Ray ou compte-t’il les éliminer pour mener son plan initial à bien ?

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et dans ces conditions, impossible de lire ce manga d’une traite… du moins pour la première moitié… à partir du moment où l’on découvre l’histoire d’Ayshe, ça a été tout seul. Puis on découvre la promesse : le contexte dans lequel elle a été signée, qui a pris cette décision et pourquoi, quels en ont été les termes, les conséquences directs qui ont mené à l’élevage intensif d’humains. Une partie très intéressante.

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Ayshe et j’espère qu’on la verra encore et davantage par la suite : elle a la classe, j’adore son apparence… en plus, elle est suivie par des loups, si ça c’est pas top !
Don et Gilda m’ont un peu déçue par leur naïveté. Je ne peux en dire plus sans spoiler, mais c’était important de le signaler.

La fin se termine sur un cliffhanger de malade et je suis trop dégoûtée de ne pas avoir la suite ! Argh ! Bon, il sort le 9 décembre, donc je n’aurai pas à attendre trop longtemps, mais ça va quand même me sembler long !
Un avis mitigé : une première moitié un peu chiante, la seconde bien plus intéressante.

Cauchemars, tome 1 : Jack O’Lantern – Sophie Fischer

Titre : Jack O’Lantern
Saga : Cauchemars, tome 1
Auteur : Sophie Fischer
Éditeur : Voy'[el]
Nombre de pages : 264
Format : E-Book
Quatrième de couverture : À seize ans, Niamh O’Bannon est persuadée d’être folle. Quand sa psychiatre l’envoie rencontrer un certain Mr Mardling pour un travail, la jeune fille croit n’avoir aucune chance de décrocher le poste… mais elle découvre, non sans stupeur, qu’elle a toutes les qualités requises pour celui-ci. Car non, elle n’a pas d’hallucinations. Les fantômes qu’elle voit sont bien réels !
Embarquée dans une enquête pour apaiser un esprit frappeur, la voilà forcée de collaborer avec le pire d’entre eux : Jack O’Lantern lui-même !

Même si je n’avais pas participé au Pumpkin Autumn Challenge, j’aurais lu ce livre pour Halloween, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je l’ai pris.

Niamh est une jeune fille de 16 ans qui vit seule et cherche un job pour survivre. Elle voit les fantômes depuis la mort de son père, six ans auparavant. Tout le monde la croit folle et son psy la bourre de médocs. Du jour au lendemain, son thérapeute est remplacé et la nouvelle cherche à se faire une idée plus précise de la pathologie qui frappe la jeune fille. La doctoresse n’est pas convaincue par la déficience mentale de Niahm, la croit médium et l’envoie chez Mr Mardling qui pourrait être intéressé par son pouvoir. C’est en effet le cas et il l’engage en temps qu’assistante. Une fois cela fait, ils mènent leur première enquête.

Je ne sais pas trop quoi penser des personnages.
J’ai bien aimé Niamh au début et à la fin, mais toute la partie où elle se sent attirée par Mr Mardling, puis par Ian, puis par Jack m’a un peu saoulée. Elle a un peu baissé dans mon estime… et sa relation biaisée avec Jack n’a pas amélioré mon sentiment.
Mr Mardling m’a laissée dubitative : il souffle le chaud et le froid donc par moment, j’ai apprécié sa présence, d’autre j’avais envie de lui en claquer une.
Pour Jack, je suis partagée. Il a un petit côté bipolaire et son comportement est souvent à vomir, mais je crois que je préfère encore son côté pervers à celui prince charmant.
Mon préféré reste Ian. Le pauvre est tout ce qu’il y a de plus normal, ni medium, ni fantôme et il subit les attaques du vilain Jack. Je ne le plains pas, c’est en partie de sa faute, il a qu’à ignorer son bourreau. N’empêche que je l’aime bien.

L’histoire est sympa, je regrette juste que la conclusion de l’enquête ait été si prévisible. Dès qu’on apprend l’existence de Helen, pour moi, l’intrigue était pliée. De plus, ça sonnait incohérent à mon sens et de par mon expérience : les parents auraient dû se rendre compte du subterfuge. Et je m’arrête là parce que je crois que j’en ai déjà trop dit.

J’ai apprécié la plume de l’auteur. Elle est fluide et agréable. J’ai bien envie de découvrir ce que nous réserve les prochains.
Malgré une fin prévisible, j’ai aimé cette lecture.

Automne Douceur de vivre :
Il fait un temps épouvantail ! (Halloween, Samhain, Automne)