Bilan lecture du mois d’octobre 2020

Bilan de lectureCe mois-ci a été pas trop mal au niveau lecture. J’ai lu quand je le pouvais, sans pression donc c’était sympa.
J’ai lu 12 livres (3 BD, 3 mangas et donc 6 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:


Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:


Gif heureux

J’ai aimé:
 


 

Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:
 

On arrive donc à un total de 2323 pages (214 en BD, 583 en mangas et donc 1526 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 09/20

Pumpkin Automne Challenge : 09 / 12 lectures

Challenge Goodreads : 100/130

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 05/64 sagas et 35/220 livres


Actuellement, je lis :
Les feux de l’éden
Dan Simmons
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The Promised Neverland, tome 16 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 16
Saga : The Promised Neverland
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 203
Quatrième de couverture : Pour percer le mystère de la “fille au sang maudit”, Emma et Ray ont repris le chemin des Sept Murs. Une fois la porte passée, ils se retrouvent prisonniers d’un univers qui ressemble étrangement à Grace Field House mais où règne une inquiétante atmosphère. Perdus dans ce labyrinthe qui se joue des lois de l’espace et du temps, parviendront-ils à trouver la sortie ?

La fin du quinzième tome laissait présager un prochain volume déjanté : Emma et Ray ont passé la porte qui mène aux 7 murs et surprise, c’est Grace Field. En pénétrant dans l’orphelinat, ils se retrouvent dans un labyrinthe qui part dans tous les sens, ils changent d’apparence en même temps que d’âge.
Malheureusement, la suite est moins dingue… et un peu plus prise de tête avec Ray qui se perd dans ses explications. Ils vont quand même finir par comprendre comment cela fonctionne, ce qui fera avancer le schmilblick.
Pendant que ces deux-là cherchent leur chemin, Norman avance dans son plan : il charge Don et Gilda de retrouver Sonju et Mujika… Pour quelle raison ? Veut-il conclure une alliance avec les sangs maudits pour faire gagner du temps à Emma et Ray ou compte-t’il les éliminer pour mener son plan initial à bien ?

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et dans ces conditions, impossible de lire ce manga d’une traite… du moins pour la première moitié… à partir du moment où l’on découvre l’histoire d’Ayshe, ça a été tout seul. Puis on découvre la promesse : le contexte dans lequel elle a été signée, qui a pris cette décision et pourquoi, quels en ont été les termes, les conséquences directs qui ont mené à l’élevage intensif d’humains. Une partie très intéressante.

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Ayshe et j’espère qu’on la verra encore et davantage par la suite : elle a la classe, j’adore son apparence… en plus, elle est suivie par des loups, si ça c’est pas top !
Don et Gilda m’ont un peu déçue par leur naïveté. Je ne peux en dire plus sans spoiler, mais c’était important de le signaler.

La fin se termine sur un cliffhanger de malade et je suis trop dégoûtée de ne pas avoir la suite ! Argh ! Bon, il sort le 9 décembre, donc je n’aurai pas à attendre trop longtemps, mais ça va quand même me sembler long !
Un avis mitigé : une première moitié un peu chiante, la seconde bien plus intéressante.

Cauchemars, tome 1 : Jack O’Lantern – Sophie Fischer

Titre : Jack O’Lantern
Saga : Cauchemars, tome 1
Auteur : Sophie Fischer
Éditeur : Voy'[el]
Nombre de pages : 264
Format : E-Book
Quatrième de couverture : À seize ans, Niamh O’Bannon est persuadée d’être folle. Quand sa psychiatre l’envoie rencontrer un certain Mr Mardling pour un travail, la jeune fille croit n’avoir aucune chance de décrocher le poste… mais elle découvre, non sans stupeur, qu’elle a toutes les qualités requises pour celui-ci. Car non, elle n’a pas d’hallucinations. Les fantômes qu’elle voit sont bien réels !
Embarquée dans une enquête pour apaiser un esprit frappeur, la voilà forcée de collaborer avec le pire d’entre eux : Jack O’Lantern lui-même !

Même si je n’avais pas participé au Pumpkin Autumn Challenge, j’aurais lu ce livre pour Halloween, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je l’ai pris.

Niamh est une jeune fille de 16 ans qui vit seule et cherche un job pour survivre. Elle voit les fantômes depuis la mort de son père, six ans auparavant. Tout le monde la croit folle et son psy la bourre de médocs. Du jour au lendemain, son thérapeute est remplacé et la nouvelle cherche à se faire une idée plus précise de la pathologie qui frappe la jeune fille. La doctoresse n’est pas convaincue par la déficience mentale de Niahm, la croit médium et l’envoie chez Mr Mardling qui pourrait être intéressé par son pouvoir. C’est en effet le cas et il l’engage en temps qu’assistante. Une fois cela fait, ils mènent leur première enquête.

Je ne sais pas trop quoi penser des personnages.
J’ai bien aimé Niamh au début et à la fin, mais toute la partie où elle se sent attirée par Mr Mardling, puis par Ian, puis par Jack m’a un peu saoulée. Elle a un peu baissé dans mon estime… et sa relation biaisée avec Jack n’a pas amélioré mon sentiment.
Mr Mardling m’a laissée dubitative : il souffle le chaud et le froid donc par moment, j’ai apprécié sa présence, d’autre j’avais envie de lui en claquer une.
Pour Jack, je suis partagée. Il a un petit côté bipolaire et son comportement est souvent à vomir, mais je crois que je préfère encore son côté pervers à celui prince charmant.
Mon préféré reste Ian. Le pauvre est tout ce qu’il y a de plus normal, ni medium, ni fantôme et il subit les attaques du vilain Jack. Je ne le plains pas, c’est en partie de sa faute, il a qu’à ignorer son bourreau. N’empêche que je l’aime bien.

L’histoire est sympa, je regrette juste que la conclusion de l’enquête ait été si prévisible. Dès qu’on apprend l’existence de Helen, pour moi, l’intrigue était pliée. De plus, ça sonnait incohérent à mon sens et de par mon expérience : les parents auraient dû se rendre compte du subterfuge. Et je m’arrête là parce que je crois que j’en ai déjà trop dit.

J’ai apprécié la plume de l’auteur. Elle est fluide et agréable. J’ai bien envie de découvrir ce que nous réserve les prochains.
Malgré une fin prévisible, j’ai aimé cette lecture.

Automne Douceur de vivre :
Il fait un temps épouvantail ! (Halloween, Samhain, Automne)

Mortelle Adèle au pays des contes défaits – Mr Tan & Diane Le Feyer

Titre : Mortelle Adèle au pays des contes défaits
Saga : Mortelle Adèle Hors-série
Scénario : Mr Tan
Dessins : Diane Le Feyer
Éditeur : Tourbillon (Globulle)
Nombre de pages : 112
Quatrième de couverture : Au pays des contes de fées, la grande élection annuelle de la princesse Étoile se prépare. Toutes les petites princesses, parmi lesquelles Jade et Miranda, participent activement : elles doivent collecter un maximum de « Points sourire » pour remporter le titre convoité. Mais elles voient débarquer une nouvelle concurrente pas comme les autres… Mortelle Adèle. La princesse Adèle est envoyée par ses parents au pays des contes de fées pour apprendre les usages de son rang, mais elle a bien l’intention de n’en faire qu’à sa tête.Avec Adèle dans la compétition, tous les coups bas sont permis !

Je n’avais jamais lu de Mortelle Adèle auparavant, c’est un personnage qui ne m’a jamais intéressée : de ce que j’en avais vu, elle semblait faire partie de la catégorie des “sales gosses” et j’en ai eu ma dose quand mes enfants étaient en maternelle et en primaire.
Je l’ai malgré tout découverte dans les BD Ajax et je détestais la façon dont elle traitait son chaton.
Partant de là, vous vous demandez probablement ce qui m’a pris d’acheter ce hors-série. La raison est simple : je suis faible, la couverture m’a plu. Elle est cartonnée et bordée de dorure… trop belle. Sans compter que je suis fan des contes revisités donc ça avait tout pour m’attirer.

Adèle lit un conte et se pose des questions sur les princesses et le rôle qu’on leur attribue dans ces histoires. Elle finit par s’endormir et voyage jusqu’au pays des contes défaits où elle joue le rôle d’une princesse et participe avec d’autres à un concours de popularité.
C’est Mortelle Adèle donc on pourrait se dire qu’elle va foutre le bordel dans ce monde imaginaire, transformer les princesses douces et obéissantes en vrai petit démons… ben non, non pas qu’elle n’essaie pas, mais elle n’a pas besoin de faire grand-chose. Son intervention porte sur la vie rêvée des princes. C’est étonnant, mais même si le monde devient un capharnaüm sans nom, elle a quand même amélioré les choses.

Avec ce hors-série, Adèle est grandement remontée dans mon estime : sa vision des princesses est la même que la mienne. Elle a d’autres ambitions que de devenir princesse, une potiche bien gentille et souriante, elle veut prendre sa vie en main et même si je n’aime pas la façon dont elle s’y prend, je trouve que sa vision de la vie est très chouette, très féministe et j’ai adoré ça.
Dans ce tome, Adèle est aussi moins violente que dans les Ajax et j’ai apprécié ça : je n’avais pas envie de lui en claquer une à tout bout de champ.
Et puis je suis fan du petit fantôme qui l’accompagne comme sa bonne conscience… il évolue au fil des pages et c’est plaisant de constater que sa vision des conte n’est pas fermée.

Les dessins sont chouettes, les couleurs harmonieuses, même s’il y a un peu trop de rose à mon goût, c’était joli. Il y a un certain nombre de grandes planches et j’aime beaucoup ça dans les BD.
J’ai passé un très bon moment au royaume des contes défaits. Plusieurs passages m’ont fait sourire, d’autres m’ont fait rire (t’as une tache… PISTACHE).
Je suis super contente d’avoir pris cet album que j’ai adoré.
Je me demande si je ne devrais pas m’essayer aux albums Mortelle Adèle… je vais voir si je les trouve à la médiathèque.

Peaky Blinders

Titre : Peaky Blinders
Réalisateur : Steven Knight
Casting : Cillian Murphy, Helen McCrory, Paul Anderson, Sophie Rundle, Finn Cole, Natasha O’Keeffe, etc.
Saisons : 5
Genre : Drame historique, policier
Synopsis : En 1919, à Birmingham, soldats, révolutionnaires politiques et criminels combattent pour se faire une place dans le paysage industriel de l’après-Guerre. Le Parlement s’attend à une violente révolte, et Winston Churchill mobilise des forces spéciales pour contenir les menaces. La famille Shelby compte parmi les membres les plus redoutables. Surnommés les “Peaky Blinders” par rapport à leur utilisation de lames de rasoir cachées dans leurs casquettes, ils tirent principalement leur argent de paris et de vol. Tommy Shelby, le plus dangereux de tous, va devoir faire face à l’arrivée de Campbell, un impitoyable chef de la police qui a pour mission de nettoyer la ville. Ne doit-il pas se méfier tout autant de la ravissante Grace Burgess ? Fraîchement installée dans le voisinage, celle-ci semble cacher un mystérieux passé et un dangereux secret.

Il y a de cela un ou deux ans, copain Karim m’avait conseillé cette série. J’avais déjà vu les affiches et m’étais dit que je m’y essaierai, cela a renforcé mon envie. J’ai mis le temps, mais je me suis enfin décidé à regarder les 5 saisons d’affilée.

Le résumé va être compliqué à rédiger donc je vais faire simple (sinon, y a toujours la possibilité de se tourner vers le synopsis plus haut) : c’est l’histoire d’une famille de gitans, les Shelby, des gangsters du nom de Peaky Blinders qui, grâce aux paris sur les courses de chevaux, rivalisent avec de dangereuses familles de truands, d’abord dans leur ville Birmingham puis ils étendent leurs affaires à Londres, etc.

La première saison s’est laissé regarder, j’ai bien aimé, mais sans plus… pourtant, au fil des épisodes, j’ai trouvé que la série devenait plus intéressante – j’ai d’ailleurs bien envie de la revoir parce que j’ai l’impression d’être passée à côté de certains détails simplement parce que je ne connaissais pas l’univers ni les personnages.
J’ai adoré les saisons 2 à 4, les intrigues étaient passionnantes et j’ai eu beaucoup de mal à faire des pauses entre les épisodes.
Par contre, j’ai trouvé la cinquième saison moins bien. Je pense que c’est parce que Tommy pète un câble. Jusqu’à présent, il était maître de la situation et gardait son sang-froid ainsi que le contrôle sur les événements qui se déroulent autour des Peaky. Pas là. Il est complètement dépassé et ce qu’il entreprend échoue.

J’adore les personnages, que ce soient Tommy, Arthur, John ou Polly – seul Michael me déplaît, je ne le sens pas, et ce, depuis le début. Leur background est travaillé, ce qu’ils ont vécu par le passé les a forgés et détruits tout à la fois : certes la guerre n’a fait qu’empirer leur situation, n’empêche que plus on en apprend sur l’historique de leur famille, plus on se rend compte que leurs blessures sont plus profondes.
Et puis bordel, ils ont la classe ! Je suis fan de leur tenue qui leur va super bien. Je ne peux pas aborder leurs vêtements sans parler du nom Peaky Blinders qu’ils portent en raison des lames qu’ils cachent dans la visière de leur casquette et qui leur servent d’armes.
Je n’ai rien inventé. Au fil de la série, je n’ai pu m’empêcher de faire des recherches sur les Peaky Blinders : la signification de ce nom, ont-ils eu une existence historique (oui, mais 1890 et non dans les années 20 comme dans la série), et d’autres détails qui là, ne me reviennent pas.

À chaque épisode, je me disais que mon père l’aurait adorée : des manouches pour qui la famille (étendue à leur clan) qui se sortent de la misère grâce à des combines de truands, des bagarres de gangs, quelques combats de boxe… dommage, il ne pourra jamais la voir, mais je suis contente de l’avoir découverte.
C’est un coup de cœur pour cette série.

EDIT : Argh ! Honte sur moi ! J’ai complètement oublié de parler de la bande musicale de la série : on y retrouve pas mal de chansons de Nick Cave & the bad seeds, notamment Red Right Hand que je mets en lien ci-dessous.
Mon homme m’avait fait découvrir ce groupe il y a dans un temps fort fort lointain et j’ai toujours aimé, ce fut donc un réel plaisir de l’entendre sur cette série, de chanter en même temps que la bande son (pauvres voisins, pas sûre qu’eux ont aimé)…