Bonne nuit mon tout petit – Soon-Hee Jeong

Titre: Bonne nuit mon tout petit
Auteur: Soon-Hee Jeong
Éditeur: Didier Jeunesse
Nombre de pages: 40
Quatrième de couverture: Pour bercer son petit, une maman évoque avec douceur les animaux qui l’entourent : La vache ne fait plus de bruit. Dans l’étable s’est endormie. Les grenouilles ne font plus de bruit, dans l’herbe se sont endormies… Un livre tendre d’après une berceuse populaire coréenne, porté par des illustrations oniriques d’une grande beauté !

J’ai emprunté cet album à la bibliothèque pour le thème de janvier sur la nuit. C’est la première raison, la seconde est que je trouvais les dessins aussi beaux que doux.
Une maman souhaite une bonne nuit à son bébé et emmène l’enfant comme le lecteur autour de la maison où les animaux habituellement bruyants le jour ne font plus de bruit et se sont endormis…
Ça m’a permis de faire le tour non seulement de quelques animaux trouvables dans les jardins, mais également de leur abri.

J’ai aimé les illustrations mais surtout les nuances de couleurs que l’auteur a utilisées pour les vêtements des personnages.
Le seul soucis vient des décors : les contours sont dans le même bleu que le fond coloré. Du coup, on ne voit pas grand chose à moins d’avoir le nez collé dessus (ou pas loin) et même les teintes choisies pour les animaux tirent vers une nuance céruléenne et on a du mal à accrocher le regard dessus. C’est ce qui se passe pour les enfants à qui je l’ai lu, ils regardent les planches, mais y a rien qui se passe dans leur regard. Ça les laisse totalement froids.
Je comprends la démarche de l’auteur, on distingue difficilement les décors parce qu’il fait nuit, mais ça pèche, principalement parce qu’il n’y a pas de nuances de bleu sur les objets des plans arrières, genre ceux du fond ont un bleu plus foncé, ceux de devant plus clair, mais ce n’est malheureusement pas le cas… On a juste l’impression d’avoir un brouillard azuré qui gène la vue. Ce n’est pas particulièrement agréable.
Ça s’est laissé lire, sans plus.

The dungeon of black company, tome 1 – Youhei Yasumura

Titre: The dungeon of black company, tome 1
Auteur: Youhei Yasumura
Éditeur: Komikku
Nombre de pages: 176
Quatrième de couvertureKinji est un NEET, soit un individu qui vit en dehors du système. Poussé par l’ambition de ne plus travailler et grâce à de gros efforts fournis dans le passé, il vit désormais de ses rentes et se délecte de voir les autres se tuer à la tâche. Mais un jour, pour une raison inconnue, il est soudainement transporté dans un autre monde peuplé de créatures humanoïdes. Il tombe entre les mains d’une entreprise traitant ses salariés comme des esclaves et les faisant travailler dans un labyrinthe magique comme mineurs. Des salaires misérables, des horaires de travail interminables et des conditions de vie ignobles… Remonté contre ces méthodes d’un autre âge, Kinji prépare la révolte ! “Si tu veux survivre, travaille à en crever ! ”

Merci à la masse critique Babelio et aux éditions Komikku pour ce partenariat.
Quand j’ai lu le résumé lors de la masse critique Babelio, il  m’a beaucoup plu. Je redoutais un peu le côté fantasy, mais la curiosité et surtout l’envie de découvrir cette saga l’ont emporté sur mes craintes.

Le héros, Kinji Ninomiya, est un NEET (Not in Éducation, Employment ou Training). Il s’est débrouillé pour gagner de l’argent très jeune grâce à du swing trading et maintenant, il vit sur ses rentes jusqu’au jour où il est téléporté dans un autre monde. Dans cet univers, il est démuni. Il essaie d’arnaquer le système en vain et ne réussit qu’à s’endetter. Pour s’en sortir il n’a d’autre choix que de travailler, mais il finit forcément en bas de l’échelle sociale. Il bosse dans les mines en tant que travailleur-esclave pour une entreprise dont la politique est de se tuer à la tâche pour la prospérité de la boîte en respectant les quotas imposés.

J’avoue que raconté ainsi, ça ne donne pas envie, mais c’est peut-être dû au fait qu’à la suite de cette lecture, je me sens désabusée. La magie n’a pas opéré pour ce premier tome, non pas en raison de l’univers qui n’était pas déplaisant au final, mais à cause de Ninomiya, antihéros par excellence.
Je l’ai détesté. Il a un égo surdimensionné, une arrogance extrême ce qui ne m’aurait pas dérangé s’il avait l’intelligence qui allait avec son complexe de supériorité. Il n’est pas bête, mais il est loin d’être brillant. De plus, il est exécrable, profiteur, méprisant (des termes comme prolo m’ont juste donné envie de le taper), lâche et j’en passe.
Si les personnages secondaires avaient été plus intéressants, ça aurait pu passer, mais là encore, on en est loin. Wanibé a le charisme d’une moule avariée, quant à Rim, à part dévorer comme un ogre dilapidant ainsi le peu d’argent que se fait le héros, elle n’apporte rien au récit.

C’est la raison pour laquelle j’ai mis trois jours à terminer ce manga. Il ne me passionnait pas, mais j’espérais quand même que les épreuves traversées transformeraient un peu Ninomiya, mais non. La situation empire sur la fin, ça devient du grand n’importe quoi et ça conforte le héros à maintenir sa ligne de conduite : égoïsme et cupidité.
Rien à redire sur les dessins, ils sont jolis – j’ai surtout accroché au character design de Rim, même si, la plupart du temps, elle est trop dévêtue à mon goût -, mais les illustrations ne font pas tout et  n’ont pas sauvé ce premier tome d’un avis négatif.
Je n’ai malheureusement pas aimé cette lecture.

La danse hésitante des flocons de neige – Sarah Morgan

Titre: La danse hésitante des flocons de neige
Saga: Les frères O’Neil, tome 1
Auteur:  Sarah Morgan
Éditeur: Harlequin
Format: E-Book
Nombre de pages: 473
Quatrième de couvertureNoël. Kayla Green redoute cette date et, comme chaque année, elle prévoit de s’enfermer dans son bureau de Manhattan avec une surdose de travail. Mais un gros budget de relations publiques l’envoie en fait dans le Vermont : celui de Snow Crystal, apporté par Jackson O’Neil, qui dirige un groupe de stations de sports d’hiver de luxe. Pour Kayla, ce petit miracle de Noël ne va pas sans inconvénients : primo, la neige, le ski, les snow-boots, tituber sur la glace en talons hauts…, ce n’est vraiment pas son idéal ; secundo, Jackson O’Neil a une famille, une de ces familles aussi unies que les mailles d’un tricot bien serré qui rappellent douloureusement à Kayla qu’elle a toujours dû se débrouiller seule. Mais il y a pire encore pour elle que Noël, la famille et autres calamités : c’est Jackson. Jackson, qui a tous les atouts en main pour faire fondre le cœur de glace qu’elle s’est si difficilement façonné…

Je savais que c’était une romance donc je savais à quoi m’attendre. Je l’ai lu principalement pour le challenge Cold Winter Challenge. Et puis, comme j’adore les films de Noël, j’avais envie de lire une romance de Noël, sait-on jamais que cela me plaise… Bon ben sans grosse surprise, ce n’est pas passé.

Une histoire d’amour classique :
Jackson est jeune, beau (des yeux superbement bleus, j’ai pas passé tout le bouquin à penser au docteur Avery de Grey’s Anatomy, du tout -_-) et a réussi sa vie. Il essaie de sortir des ennuis financiers l’affaire familiale et engage Kayla, grande, blonde et sexy malgré son balai dans le cul.
Pour se faire une idée des lieux et mener à bien sa campagne de marketing, elle va passer une semaine à Snow Crystal, l’occasion pour elle qui déteste la période de Noël de fuir les fêtes mais c’est sans compter la famille de Jackson qui adore cette époque de l’année.
J’ai trouvé l’héroïne stupide sur ce coup-là. Elle se dit qu’en allant s’isoler une semaine dans un bungalow du Vermont, elle va éviter les décorations de Noël et tout ce qui tourne autour… Du moment où son employeur a brossé le tableau de l’entreprise familiale, c’était couru qu’elle n’échapperait pas à l’atmosphère festive.

Et si c’était le seul évènement prévisible, ça irait… Mais non et je ne parle pas que de la fin. On a aussi droit à bon nombre de scènes clichées.
Il n’y a qu’une chose que j’ai aimée, c’est l’ambiance générale du roman quand les héros sont seuls, c’était apaisant.
Alors pourquoi l’avoir terminé ?
Pour deux raisons :
le prétexte qui amène Kayla à Snow Crystal c’est-à-dire de convaincre les membres de la famille et surtout le grincheux et désagréable grand-père Walter du bien fondé de cette campagne de marketing. Je n’ai pas été déçue par la première rencontre, ça annonçait un vieux bonhomme coriace… malheureusement, ça n’a pas duré. À peine la première confrontation privée (qui a quand même tardé dans le roman) et il rend les armes… C’était décevant.
– la seconde raison est que quand le passage qui m’intéressait vraiment est passé, je n’était plus très loin de la fin et ça me permettait de valider mon challenge.

Il n’y a pas que l’histoire qui m’a laissée indifférente, les personnages principaux également. Malgré les casseroles qu’ils se traînent, je les ai trouvés fades. J’ai préféré les personnages secondaires, comme Elise…
Bref, je n’ai pas aimé ce roman et je ne pense pas lire les prochains.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Mandragore (Botanique – 3ème année) – Un livre dont on vous a rabattu les oreilles – 30 points

Cold Winter Challenge :
La magie de Noël
– Bonus : 3 points (Couverture de Noël, Romance de Noël, Couper des réseaux sociaux toute une soirée)

L’hirondelle qui voulait voir l’hiver – Philip Giordano

Titre: L’hirondelle qui voulait voir l’hiver
Auteur: Philip Giordano
Éditeur: Milan
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureL’été s’en est allé…
Les hirondelles partent vers les pays chauds. Mais Iris en a décidé autrement : elle reste pour voir l’hiver.
Une à une, les feuilles tombent des arbres et le froid s’installe.
Mais bientôt, c’est un vent glacial qui se met à souffler, et de gros flocons dégringolent du ciel…

J’ai emprunté cet album le mois dernier pour aller avec le thème de l’hiver et ce choix est plutôt une réussite puisque :
À la fin de l’automne, les hirondelles migrent. L’une d’elle, Iris, se demande ce que devient sa forêt pendant l’hiver. Elle décide de rester pendant que les siens partent pour le sud. Le paysage change et lorsque les premières neiges tombent, elle s’en émerveille. Mais le froid et l’épuisement la fait souffrir et elle s’endort. C’est alors que Sam l’écureuil lui vient en aide.

Je trouve les planches magnifiques. Les couleurs sont aussi chaleureuses qu’harmonieuses, les textures sont fascinantes et j’ai adoré m’y arrêter.
Sans compter que j’aime beaucoup le character design des personnages.
Je crois qu’il n’y a pas un seul dessin que je n’ai pas aimé observer.

 

L’histoire est vraiment sympathique et les petits ont été attentifs et ont vibré avec l’hirondelle Iris. Tout au long du récit, ma fille n’a pas pu s’empêcher de crier : “mais elle va mourir, la pauvre !”
Les enfants ont bien aimé, quant à moi, j’ai pris énormément de plaisir à lire et relire cette lecture. C’est un coup de cœur.

A la croisée des mondes, hors-série : Il était une fois dans le Nord – Philip Pullman

Titre: Il était une fois dans le Nord
Saga: A la croisée des mondes, hors-série
Auteur: Philip Pullman
Éditeur: Gallimard jeunesse
Nombre de pages: 95
Quatrième de couverture: Retrouvez l’univers magique de la trilogie A la croisée des mondes dans cet épisode inédit où se rencontrent pour la première fois deux personnages de légende: Lee Scoresby, l’aéronaute texan, et Iorek Byrnison, l’ours en armure. Dans l’atmosphère oppressante d’un port du Grand Nord, où se côtoient aventuriers et marins perdus, ils se liguent tous deux contre l’injustice, scellant ainsi leur amitié. En supplément, des documents authentiques et “Les dangers du Pôle”, un jeu de société avec ses pions et son plateau de jeu.

J’ai lu la saga à la croisée des mondes il y a déjà dix ans et j’avais plus qu’adoré donc quand j’ai vu ce hors-série à la médiathèque qui retraçait la première rencontre de Lee Scoreby et de Iorek Byrnison, je n’ai pas hésité une seule seconde à l’emprunter
Je n’en attendais rien de particulier si ce n’est passer un bon moment et retrouver le plaisir de replonger dans l’univers si particulier des daemons. Ben j’ai été super déçue.

Je découperais le livre en 2 parties :
La première nous retrace l’arrivée en ballon de Lee et de son daemon lapin Hester à Novy Odense. Il a besoin de faire le plein de gaz mais ses moyens financiers étant ce qu’ils sont, il peut seulement rester dans la ville portuaire en attendant de trouver une solution. Ces considérations pécuniaires sont rapidement oubliées et laissent place à des enjeux politiques et industriels.
La seconde partie est celle où Lee rencontre l’ours Iorek, seulement dans le dernier tiers du roman et malheureusement, il est totalement inintéressant, fade.

Je me suis ennuyée lors de cette lecture. Je me souviens que dans la trilogie à la croisée des mondes, Lee ne m’avait déjà pas laissé un souvenir impérissable, mais c’était loin d’être le cas de l’ours à qui je m’étais attachée. Je pensais qu’il en serait de même là… Ben non.
D’ailleurs je n’ai apprécié aucun personnage.
Il n’y a eu que deux passages que j’ai à peu près appréciés : lorsque Lee se fait passer pour un avocat, la manière dont il arnaque le responsable des docks est juste grandiose, et lorsque Morton détaille les meurtres qu’il a commis (c’est mon côté psychopathe, ça 😉 ). Ces malheureux deux courts moments n’ont pas suffit à sauver cette lecture que j’ai détestée.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Fizwizbiz (Chasse aux sucreries) – Un livre dans lequel une scène se passe en les airs – 40 points

Cold Winter Challenge :
Flocons magiques
– Bonus : 0 points