Léontine – Christine Davenier

Titre: Léontine
Auteur: Christine Davenier
Éditeur: Kaleidoscope
Nombre de pages: 40
Quatrième de couverture: Léontine n’est pas comme les autres cochons. Léontine est jaune ! Et aujourd’hui, elle en a assez d’être différente. Ce qu’elle veut – ce qu’elle veut vraiment – c’est être de la couleur des cochons.
Mais dis donc, Léontine, et si tu étais unique pour une toute autre raison ?

Comme on peut le voir sur la couverture, Léontine est un petit cochon. Mais contrairement à ses frères et sœurs, elle est jaune… Et passe tout son temps sur deux pattes à danser… gambiller, très exactement. Jusqu’au jour où elle se dit que sa couleur n’est pas normale et que les autres doivent se moquer d’elle. Elle fait donc tout et n’importe quoi pour devenir rose. Malgré ses efforts, chacun des membres de sa famille la reconnaît jusqu’à ce qu’elle trouve le déguisement parfait. Malheureusement, elle ne tient pas la longueur…
Chassez le naturel et il revient au galop.

J’ai bien aimé la trame principale de l’histoire. mais un peu moins le cheminement. Je l’ai trouvé assez mal amené… En fait, je pense que ce sont les idées saugrenues de Léontine qui m’ont laissée indifférente.
Pour les dessins, j’ai adoré le character design des personnages et surtout celui de Léontine, elle est mignonne, tout en rondeur. Par contre, j’ai détesté la colorisation. J’ai eu l’impression qu’elle était bâclée par moment surtout lorsque la couleur dépasse et bave, qu’elle était faite avec des surligneurs ce qui était un peu trop agressif à mon goût.

Les enfants aiment beaucoup cette lecture. Elle les fait rire et ils participent activement à l’histoire en pointant Léontine lorsqu’elle se déguise.
En ce qui me concerne, j’ai apprécié le fait que ce soit rapide à lire et que les petits y prennent du plaisir. C’était une bonne lecture, sans plus.

Phoebe et les élixirs : Voyage au pays des fées – Valérie Mas & Audrey Lozano

Titre: Voyage au pays des fées
Saga: Phoebe et les élixirs
Auteure: Valérie Mas
Illustrations: Audrey Lozano
Éditeur: Elixyria
Nombre de pages: 33
Quatrième de couvertureChaque jour, Phoebe, gentille sorcière, utilise ses pouvoirs magiques pour aider les habitants du Monde enchanté à résoudre leurs petits problèmes.
Mais pour la première fois, c’est un grand malheur qui est arrivé au pays des fées. Phoebe doit aller secourir Ondine à qui l’on a volé les ailes…
Heureusement, elles ne seront pas seules pour affronter la méchante sorcière Siffilie.

J’ai pris cet album lors du salon Paris livre 2019, profitant du fait que l’illustratrice était présente pour le faire dédicacer. J’avais découvert la petite fille à l’ombrelle d’Audrey Lozano et ma fille avait adoré, faut dire aussi que c’était il y a deux ans… Là, je lui ai quand même acheté en me disant que douze ans, c’était peut-être un peu limite. Et en effet, elle l’a lu, y a pris du plaisir, mais m’a quand même dit que c’était un peu trop enfantin pour elle. :/

Phoebe est une sorcière, et a priori, une gentille. Elle explore les pays qui l’entourent grâce à son miroir magique qui la guide vers ceux qui ont besoin d’aide. Ce n’est pas dit exactement ainsi, mais c’est comme ça que je l’ai compris. Elle s’envole au pays des fées où l’une d’elle, Ondine, pleure à chaudes larmes : ses ailes ont disparu au milieu de la nuit. Phoebe est persuadée que ça ne peut être qu’un coup de la vilaine sorcière Siffilie. Elles décident d’aller les récupérer et les amies d’Ondine se joignent à eux.

Comme l’album est assez court, le récit va à l’essentiel sans se préoccuper des détails. On a quand même une présentation de la méchante Siffilie sur trois pages, probablement qu’elle reviendra dans les prochains albums si prochain il y a. Par contre, j’ai trouvé dommage que le pays des fées soit décrit si vite et si succinctement, on n’en connaît rien, on ignore le rôle qu’y jouent les fées – il y a tellement de versions différentes de ces créatures dans le monde, à laquelle se référer ? J’aurais aimé quelques lignes supplémentaires juste pour nous mettre dans l’ambiance. Ç’aurait pu être vaguement développé à l’apparition des amies d’Ondine, mais non, là aussi c’ est très sommaire, on prend connaissance de leur nom et c’est tout. Du coup, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, c’est regrettable.

Si j’ai moyennement accroché à l’histoire, j’ai bien aimé les dessins. Ils sont sympathiques et la couverture ne leur rend pas honneur. J’apprécie surtout le character design des personnages, les couleurs utilisées sont parfois un peu vives mais elles s’harmonisent bien.
Dans l’ensemble, j’ai bien aimé cette lecture. C’était rapide et plaisant. Le gros plus et dont je n’ai pas parlé, c’est la police de caractère utilisée pour le texte : elle est adaptée aux enfants DYS.

Alabama Song – Gilles Leroy

Titre: Alabama Song
Auteur: Gilles Leroy
Éditeur: Mercure de France
Nombre de pages: 189
Quatrième de couverture: Montgomery, Alabama, 1918. Quand Zelda, “Belle du Sud”, rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s’est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du Tout-New York. Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes…
Gilles Leroy s’est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister…
Mêlant avec brio éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand “roman américain”.

J’ai choisi cette lecture pour l’un des 4 items éphémères du challenge des 3 sorciers, il me fallait un livre dont le héros était un personnage célèbre. Ce qui est le cas avec Alabama Song puisque l’auteur dépeint la vie de Zelda Sayre Fitzgerald. Il écrit à la première personne et revient sur le passé de la jeune femme de son point de vue à elle. Le récit est en partie chronologique de 1918 à 1943, avec des incursions régulières de l’année 1940, époque où Zelda était internée. Elle nous raconte sa rencontre avec Scott F. Fitzgerald, les quelques années sans lui jusqu’à leur mariage, leur vie maritale, son aventure avec Jozan, les tensions dans son couple, leur descente aux enfers, son internement, pour ne citer que ces événements-là.

Je connaissais le personnage de Zelda Sayre puisque j’avais lu Z le roman de Zelda il y a quelques années. Donc ce qui lui arrivait n’était pas une grosse surprise. Cependant, ce roman m’a davantage révoltée, je l’ai trouvé violent psychologiquement surtout dans la façon dont Scott s’adresse à elle, se comporte et la rabaisse, mais pas que… On ne sait pas immédiatement tout ce qui se passe entre les deux, certains détails sont flous, d’autres passés sous silence mais on sent que ça cache quelque chose de pire que ce qui est révélé. C’est assez étrange et déroutant dans un premier temps puis je m’y suis faite parce que j’ai fini par anticiper le fait que Zelda lâcherait des révélations de-ci de-là.
Cela a rendu le récit plus atroce sur bien des points : la relation entre Scott et Zelda encore plus malsaine qui s’établit insidieusement, et son comportement à lui encore plus gerbant. Une fois de plus, cela replace bien le rôle des femmes dans la société de l’époque : aucun droit, le pouvoir au mari qui peut, si cela lui chante, faire interner sa femme sous des prétextes fallacieux, ou qui peut sans vergogne voler les écrits de son épouse pour les faire siens. Et c’est normal, personne ne dit rien et personne ne remet en doute ses paroles de mâle dominant pas plus que sa folie… Parce que c’est bien connu, seules les femmes sont hyterico-cinglée.

Comme je l’ai dit précédemment, ce récit m’a révoltée, les violences conjugales que subit Zelda m’ont fait serrer les dents, avec malgré tout un certain amusement revanchard en découvrant les moyens qu’elle utilise pour “combattre” son mari, lui mettant surtout des bâtons dans les roues ce qui lui renvoie sa propre image aussi négative et néfaste que nous le décrit Zelda. Faut pas rêver, elle le paie au centuple : plus elle s’insurge contre lui, plus il se venge… Mais comme de se montrer soumise ne lui a rien rapporté de plus (la cage dorée dans laquelle il l’a emprisonnée n’est-elle au finale pas pire que les asiles dans lesquels elle trouve le moyen de s’exprimer et d’écrire librement ?), pourquoi continuer ? Je lui donne tellement raison.

Même si l’auteur a pris quelques largesses avec certains passages, le récit retrace assez bien ce que je connaissais de la vie de l’héroïne et j’y ai retrouvé des similitudes dans les faits et les thèmes.
J’ai aimé cette lecture, autant pour le personnage (qui me touche énormément) que par les choix que l’auteur a faits dans la narration.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Viktor Krum (Item éphémère – du 1er au 14 avril 2019) – Un livre dont le héros est une célébrité et/ou populaire – 100 points

Le renard et la poulette – Eric Battut

Titre: Le renard et la poulette
Auteur: Eric Battut
Éditeur: Milan jeunesse
Nombre de pages: 28
Quatrième de couverture: Renard a souvent grande faim.
Renard se croit le plus malin.
Mais ce n’est pas toujours lui qui fait la fête à la fin…

Vous commencez à le savoir maintenant, tous les mois, je lis des albums jeunesse sur un thème précis. Pour avril, j’ai choisi : la ferme et ses animaux. Il me semblait donc que ce livre  cadrait tout à fait.

Picorette la poule a pondu un œuf et ignore ce que c’est. Renard rusé lui propose donc de l’échanger contre un asticot bien dodu, proposition alléchante que le volatile accepte sans discuter. Les animaux de la ferme, abasourdis, lui expliquent qu’elle aurait dû le garder et le couver. Picorette tente alors de récupérer son œuf en l’échangeant contre les productions des autres animaux, mais Renard rusé trouve toujours une raison de refuser.

Je pense que je vais choisir cet album en récit quotidien, déjà parce que j’aime bien cette histoire et notamment les allusions du renard sur les différentes façons de cuisiner les œufs (ça me fait sourire à chaque fois), et surtout parce que cela permet aux enfants de s’entraîner à prononcer le nom des animaux, et l’un des deux en a bien besoin.

Les personnages sont assez bien dessinés, certains mieux que d’autres. J’ai une nette préférence pour la poule et le renard.
J’ai également apprécié le fait que le décor change à chaque planche, ça peut être une occasion supplémentaire de découvrir de nouveaux mots, d’autant que les enfants se sont déjà montrés curieux au sujet de l’épouvantail sans forcément faire attention au champ de blé qui complétait le tout.

Le seul bémol en ce qui me concerne est la teinte majoritairement utilisée au fil des pages. L’illustrateur a opté pour une déclinaison de rouge, et ce, jusqu’à la couleur du ciel. C’est bien nuancé et ce n’est heureusement pas violent, n’empêche que ça a tendance à me déplaire… C’est trop… Trop de rouge tue le rouge.
C’est une lecture que j’apprécie, une histoire qui a des qualités de par le texte mais également de par l’apparence des personnages. Les petiots semblent également l’aimer.

Bilan lecture du mois de mars 2019

Bilan de lectureMars a été une catastrophe niveau lecture. Entre mes 11h30 quotidiens de boulot qui m’épuisent et mes obligations personnelles, je n’ai pas eu beaucoup de temps ni d’énergie à consacrer à la lecture.
J’ai lu 8 livres (1 BD, 1 manga, 3 albums enfants et donc 3 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:


Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:
 


Gif heureux

J’ai aimé:
  


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a laissée indifférente:

On arrive donc à un tout petit total de 1357 pages (56 en BD, 192 en mangas, 102 en albums enfant et donc 1007 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 08/20

Challenge LEAF : 45/50

Challenge Tournoi des 3 Sorciers : 31 lectures – 1565 points

Challenge Goodreads : 35/110

Challenge Réduit ta PAL à néant (illimité) : 06/70


Actuellement, je lis :
Le souper des maléfices
Christophe Arleston
(37%)


Actuellement, je joue sur PC à :