Dragons 2

Affiche Dragons 2Titre: Dragons 2
Réalisateur: Dean DeBlois
Année de sortie: 2014
Synopsis: Tandis qu’Astrid, Rustik et le reste de la bande se défient durant des courses sportives de dragons devenues populaires sur l’île, notre duo désormais inséparable parcourt les cieux, à la découverte de territoires inconnus et de nouveaux mondes. Au cours de l’une de leurs aventures, ils découvrent une grotte secrète qui abrite des centaines de dragons sauvages, dont le mystérieux Dragon Rider. Les deux amis se retrouvent alors au centre d’une lutte visant à maintenir la paix. Harold et Krokmou vont se battre pour défendre leurs valeurs et préserver le destin des hommes et des dragons.

J’adore cette saga. J’avais sacrément accroché sur le premier que j’ai dû voir plus d’une dizaine de fois. Ensuite, nous avons vu la série Les cavaliers de Beurk et j’en suis ravie parce que ça a fait une excellente liaison entre les deux films.
J’ai été le voir en famille hier en fin d’après-midi. J’avais terriblement hâte de découvrir ce second film mais en même temps, je redoutais d’être déçue… Crainte inutile ! Comme pour l’âge de glace, j’ai tout autant aimé cette suite 🙂

Dragons 2 groupeL’histoire se passe 5 ans après le premier ; Harold et sa bande ont la vingtaine pourtant, ils sont restés un peu les mêmes, que ce soit les jumeaux toujours aussi débiles, Rustik super lourd, etc…
Et j’aime toujours autant Krokmou qui me fait atrocement pensé à mon chat noir dans le faciès, les regards, les mimiques notamment du museau et des oreilles, etc…
Ce qui est agréable, c’est qu’on en apprend encore davantage sur le passé de Stoïk et de Beurk (certes, moins que dans les épisodes de la série Les Cavaliers de Beurk, mais quand même), surtout sur la mère d’Harold en fait.
Les décors sont splendides, la musique magnifique – bien plus que dans mes souvenirs du premier. On découvre aussi une carte d’un monde agrandi, et notamment un nouveau territoire avec bien entendu un nouveau méchant… Et quel super-vilain ! Grrrrrr !!!

Dragons 2 - Croquemou et HaroldPar contre, la fin est absolument terrible, je ne m’y attendais pas du tout… comment dire sans tout dévoiler, ce n’est pas du Disney. Je l’ai trouvé rude -sans en dire trop- et ma petite puce a beaucoup pleuré ; même si ça lui a plu au final, surtout parce que ce film était très drôle… cependant, ça a été un peu dur pour moi de ne pas réussir à la consoler.
Mais peu importe, j’ai vraiment adoré. J’ai hâte qu’il sorte en DVD pour pouvoir me le procurer et le voir et revoir. Bref, ça a été un pur moment de bonheur.

La Tombe des Lucioles – Akiyuki Nosaka

La tombe des lucioles - Akiyuki NosakaTitre: La Tombe des Lucioles suivi de Les Algues d’Amérique
Auteur: Akiyuki Nosaka
Éditeur: Picquier poche
Nombre de pages: 140
Quatrième de couverture: C’est avec ces deux récits admirables et particulièrement bouleversants, couronnés en 1968 par le prix Naoki, l’une des plus hautes distinctions littéraires, que Nosaka conquit la notoriété. Peu de temps auparavant, Mishima avait applaudi à son premier roman : “Les Pornographes“, roman scélérat enjoué comme un ciel de midi au-dessus d’un dépotoir. La Tombe des lucioles, visionnaire et poignant : l’histoire d’un frère et d’une soeur qui s’aiment et vagabondent dans l’enfer des incendies tandis que la guerre fait rage et que la faim tue. Voici une prose étonnante, ample, longue, proustienne dans le sens qu’elle réussit à concentrer en une seule phrase des couleurs, odeurs et dialogues, mais prose très violente, secouée de mots d’argot, d’expressions crues, qui trouvent ici une beauté poétique et nouvelle, d’images quasi insoutenables – prose parcourue d’éclairs.

Il y a quelques mois, AnGee du blog Le Livroscope a annoncé qu’elle présenterait en janvier des articles ayant pour thème Le Japon. J’étais bien tentée de participer pour l’occasion. J’aurai aimé être plus active: lire davantage de livre en relation avec le Japon et écrire plus de chroniques, mais le mois de janvier n’est décidément pas mon mois et le temps me manque cruellement.
Du coup, je me suis lancée dans une relecture de La Tombe des Lucioles, j’ai lu la nouvelle qui suivait Les Algues Américaines que j’ai pu découvrir, ne l’ayant pas lu la première fois… (je me demande d’ailleurs pourquoi!><‘).
J’en ai profité pour faire quelques recherches sur l’auteur Akiyuki Nosaka.
Et j’ai bien entendu revu l’animé Le Tombeau des Lucioles.
Il se fait tard, donc sans plus attendre, je vous laisse découvrir mon article. Bonne lecture !

Mon avis:

La Tombe des Lucioles:
Je l’avais lu il y a déjà bon nombre d’années, et cela faisait longtemps que je tenais à tenter une relecture. Je viens de le terminer. J’ai autant aimé que la première fois si ce n’est plus.
L’histoire est celle de deux orphelins Seito et Setsuko qui tentent de survivre lors de l’été 1945 lorsque le pays était en proie au bombardement américain. Ils arrivent à se débrouiller tant bien que mal, enfin, tant mal que bien, devrais-je dire et attendent le retour de leur père, capitaine dans la marine japonaise.
Cette œuvre est semi-autobiographique, l’auteur s’est inspiré en grande partie de ce qu’il a lui-même vécu et le rendu est saisissant. Le récit est particulièrement émouvant, mêlant dialogues et narrations sans réelle mise-en-page; ils se suivent parfois pêle-mêle donnant une sensation d’essoufflement, de rapidité d’action mais aussi d’épuisement.
J’aime énormément cette nouvelle, mais il faut bien l’avouer, c’est harassant émotionnellement parlant. Je me suis mise sans soucis dans la peau des personnages, j’ai souffert avec eux et j’ai été malmenée du début à la fin, pourtant, j’ai adoré ça.

La tombe des lucioles BabelLes Algues d’Amérique:
Je ne suis pas certaine d’avoir aimé cette nouvelle.
J’ai eu beaucoup de mal à m’y faire, l’atmosphère change énormément par rapport à La Tombe des Lucioles, c’est beaucoup moins sombre.
Voici un petit résumé: Kyoko a rencontré un couple d’Américain lors de son voyage à Hawaï avec son fils Kei.Ichi. Pour les remercier de leur gentillesse, elle les invite à leur rendre visite au Japon ce qui déplaît fortement à son mari Toshio pour qui l’après-guerre et l’occupation américaine l’ont énormément marqué. On a alors droit à certains de ses souvenirs.
Au fur et à mesure de ma lecture, j’ai trouvé que le thème faisait écho à la nouvelle précédente, on a quelques souvenirs de l’été 1945 mais vu différemment que dans la Tombe des Lucioles.
C’était d’autant plus intéressant que je ne connaissais pas grand chose de cette période et finalement, je comprends nettement pourquoi les vieux japonais n’aiment pas les étrangers qui parlent anglais, même si ça ne remonte pas qu’à cette période, j’imagine aisément qu’elle n’a certes pas aidé.
Le point qui m’a particulièrement déplu et qui joue beaucoup dans mon indécision est probablement le désordre dans lequel sont contés les souvenirs de Toshio: ça part dans tous les sens, un coup on se retrouve lors de l’occupation américaine, retour au présent, souvenir du protagoniste à son travail sans vrai repère temporel, retour au présent, etc… Et parfois sans transition ce qui fait qu’on peut mettre quelques lignes à réaliser qu’on est de nouveau au présent.
Du coup, ça donne une désagréable sensation de fouillis.
Je n’ai donc pas trop accroché, même si la fin est finalement bien plus intéressante à partir du moment où les Higgins arrivent.

L’auteur Akiyuki Nosaka:

J’avais très envie d’en connaître davantage sur cet auteur que j’ai découvert avec la Tombe des Lucioles et prévu de découvrir encore davantage au courant de cette année 2014; pour ce faire, j’ai fait de nombreuses recherches appuyées par l’avant-propos de Patrick De Vos.
Akiyuki NosakaNosaka est né le 10 octobre 1930 à Kamakura, au Japon. Suite au décès de sa mère peu après sa naissance, son père le confie à une famille d’adoption qui malheureusement meurt lors d’un bombardement de l’été 1945. Il doit alors s’occuper de sa petite sœur et survit comme il peut. Lorsque cette dernière décède de malnutrition, il s’en sort grâce à différents larcins et trafics.
Il est pris et finit en maison de correction ou son père, gouverneur d’une province, le retrouve.
Il peut alors vivre normalement et faire des études qu’il abandonne très vite, d’ailleurs. Il passe de petits boulots en petits boulots pour en fin de compte, finir parolier, scénariste, journaliste, romancier, mannequin de mode, etc… Il se présente même en tant que Sénateur en 1983, est élu mais démissionne quelques mois plus tard pour se présenter aux législatives (qu’il perd) de Niigata,terre de ses ancêtres.
Le premier roman qui le rendit célèbre est Les Pornographes en 1963, un livre que j’ai également et que je compte lire dans les mois à venir.

Le tombeau des lucioles -DVDLe Tombeau des Lucioles:

C’est un animé que j’ai toujours beaucoup de difficultés à regarder. Non pas qu’il ne soit pas bien, au contraire, je le trouve très beau, mais en même temps, terriblement triste. Je souffre toujours beaucoup lorsque je le visionne, principalement parce qu’il est en grande partie autobiographique.

C’est un animé des studios Ghibli, réalisé par Isao Takahata et sorti en 1988.
Je dois dire que 15 ans après, il a très bien vieilli. L’animation est de très bonne qualité, je connais des dessins animés plus récents qui sont nettement moins bien animés. Le seul bémol qu’on pourrait émettre est que les couleurs sont peut-être encore trop vives pour le contexte, surtout les habits des protagonistes qui ne font décidément pas assez sales vue leur condition de vie.

Le Tombeau des Lucioles 3Les personnages sont attachants, particulièrement la jeune Setsuko, je trouve les expressions de son visage atrocement et douloureusement réaliste. Seita est jeune et se débrouille comme il peut et on ne peut malheureusement pas dire qu’il reçoit beaucoup d’aide de son entourage. Il suffirait que sa si “sympathique” tante soit juste suffisamment douce avec sa petite sœur pour permettre à ce jeune adolescent de la lui laisser pour aller gagner sa croûte, mais non.

C’est loin d’être la première fois que je vois ce film, mais chaque fois, mon petit cœur se brise. L’histoire m’a laissé un goût amer dans la bouche. Que ce soit le début ou la fin. J’ai trouvé la situation dans laquelle se trouve ces deux enfants révoltante, et le fait de savoir qu’il est en partie autobiographique rend cette œuvre encore plus insoutenable.
Le tombeau des lucioles 2Lorsque j’ai éteint mon écran, j’étais tellement mal que je me suis couchée tout de suite. Malgré cela, je sais que je le reverrai un de ces quatre parce que c’est probablement un de mes animés préférés, et cette fois encore, je mettrai de la distance entre les deux visionnages.

De plus, j’ai appris qu’il existait un film live sorti en 2005.
Hotaru no hakaLe rôle de Seita est joué par Reo Yoshitake, quant à Setsuko, elle est interprêtée par Rina Hatakeyama. Si je ne suis pas certaine que l’acteur masculin soit bien choisi (mais je ne jugerai pas, n’ayant vu que des images du film), l’actrice est le portrait craché de son personnage dans l’animé. C’en est effrayant !
Je suis assez partagée quant à ce film: j’aimerai beaucoup voir ce que ça donne, mais en même temps, si l’animé me retourne déjà tellement l’estomac, je ne suis pas certaine que voir la version live soit une bonne idée. Peut-être que si je le trouve, je serai plus motivée à le visionner, je verrai le moment venu.
Bon, de ce que j’en ai vu sur un des forums, le film est encore plus émouvant que le dessin animé… Gloups…

Par rapport au livre, j’ai particulièrement apprécié la concordance entre les deux supports. On retrouve un nombre relativement important de dialogues communs. A l’exception peut-être du langage de Seita qui est bien moins haché syllabiquement parlant dans le film (ex.: “Ç’a pas d’importance, on ira ou qu’on veut. J’t’accompagnerai, j’te dis”). Bizarrement, il parle nettement mieux dans l’animé.
Et je conclurai en disant que j’aime autant l’un que l’autre: j’ai trouvé la nouvelle La Tombe des Lucioles très courte, pourtant très dure, peut-être plus que le film parce que les rares sarcasmes du narrateur m’ont encore davantage révulsé quant à la situation des protagonistes.

La Reine des Neiges

La Reine des Neiges - Affiche Elsa La Reine des Neiges - Affiche Anna

Titre: La Reine des Neiges
Réalisateur: Chris Buck  Jennifer Lee
Année de sortie: 2013
Synopsis:
Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa sœur, Elsa, la Reine des Neiges qui a plongé par mégarde le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel…  En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas.

J’ai emmené les petiots voir le dernier Disney hier matin avant d’entamer une journée bien chargée. Mon garçon n’était pas très motivé pour y aller, mais lorsqu’il a su que c’était par les créateurs de Raiponce, il a bien voulu voir les bandes annonces. Le bonhomme de neige Olaf lui a tellement plut que ça l’a motivé à nous accompagner.
J’ai bien aimé par contre, un petit bémol à préciser de suite: ça chante un peu trop à mon goût -et pourtant, j’adore les classiques Disney où ça chante beaucoup, mais là, c’est un peu trop… Certaines scènes auraient facilement pu ne pas contenir de chansons même si dans certains moments intenses, j’ai trouvé que ça rendait bien.

La Reine des Neiges - Anna ElsaJe ne m’attendais pas à cela. L’histoire m’a beaucoup touché: si le personnage d’Anna ne m’a pas parlé, je me suis sentie tristement proche d’Elsa, de sa captivité, de son obligation de cacher ce qu’elle était réellement, etc… Vous l’aurez compris, c’est mon personnage préféré :p
Les personnages sont fort sympathiques: Anna me fait un peu penser à Raiponce par sa vivacité et son optimisme, quand les portes du château s’ouvrent, je me suis franchement retrouvé dans le dessin animé cité plus haut. Olaf, le bonhomme de neige, est drôle et attachant. Kristoff est un peu dingue, amusant, et j’ai beaucoup aimé la complicité qu’il a avec son renne.
Je m’attendais un peu à la fin, même si j’aurai préféré me tromper; malgré cela, elle est surprenante tout en étant cohérente, ce que j’ai beaucoup apprécié.
Les dessins sont juste splendides: quand Elsa élève son palais de glace! Waouh! J’en ai été scotchée. Dire qu’on en prend plein les mirettes, c’est faible.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré, j’ai hâte de l’avoir en DVD pour pouvoir le voir et revoir.

La Reine des Neiges - personnagesAu fait, avant que je n’oublie: passez de bonnes fêtes et Joyeux Noël !

Turbo

Turbo afficheTitre: Turbo
Réalisateur: David Soren
Année de sortie: 2013
Durée: 96 minutes
Synopsis: Turbo est un escargot qui n’a qu’un seul rêve en tête: être incroyablement rapide ! Son obsession pour la vitesse l’a rendu quelque peu impopulaire chez les siens, où lenteur et prudence sont de rigueur. Mais il est hors de question pour lui de se conformer. C’est alors que se produit un étrange accident qui lui donne soudainement le pouvoir de foncer à toute vitesse. Il s’embarque alors dans une aventure extraordinaire pour accomplir son invraisemblable destinée : courir contre le plus grand champion de course automobile, Guy La Gagne. Avec l’aide d’une équipe d’escargots aussi rusés que stylés, l’ultime outsider Turbo mettra tout son cœur – et sa coquille, pour prouver qu’aucun rêve n’est trop grand, aucun rêveur n’est trop petit.

J’ai été le voir semaine dernière avec les enfants.
Je vais avoir du mal à écrire mon avis sur ce film. Je ne suis pas sûre d’avoir aimé.
Il était relativement drôle même si une bonne partie des plaisanteries dedans sont du vu et revu.
Je l’ai trouvé long, il ne se passe finalement pas grand chose, j’ai eu la sensation de tourner en rond.
La couleur qui m’a semblé la plus présente est le gris. Malgré les couleurs pétantes du début dans le jardin, malgré les lumières fluorescentes lorsque Turbo court, j’en conserve le souvenir désagréable de grisaille.

Turbo 1

Quant aux personnages et leur design, les escargots sont certes choux. J’ai beaucoup aimé l’écurie du Starlight: même si le boss passe au premier abord pour un gros naze vantard, finalement, il est vraiment top. Les relations entre escargots de jardin et escargots de ville sont intéressantes, c’est sûrement ce que j’ai préféré.
Par contre les humains… Ils m’ont juste saoulé, ils étaient horriblement stéréotypés. L’histoire aurait été bien plus intéressante sans eux, même si ça n’aurait pas été possible.

Par contre, c’est un excellent film pour les garçons et il n’y en a quand même pas des masses: la course de voiture est longue et prend une part très importante dans le film ce qui finalement est logique.
En conclusion, ça s’est laissé regarder; en ce qui me concerne, je n’ai pas aimé plus que ça; par contre les enfants, fille comme garçon ont beaucoup apprécié. Je saurai plus tard à quel point lorsqu’ils demanderont, ou non, à le voir à nouveau.

TURBO

Les Croods

Les Croods - afficheRésumé: Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille. Entre conflits générationnels et bouleversements sismiques, ils vont découvrir un nouveau monde fascinant, rempli de créatures fantastiques, et un futur au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé.
Les Croods prennent rapidement conscience que s’ils n’évoluent pas… ils appartiendront à l’Histoire.

Je cherche mes mots pour vous parler de ce film et je ne les trouve pas. Pourtant, ça devrait être facile puisque j’ai énormément aimé, mais non.
Alors je vais commencer par du basique: les dessins et l’animation. Pour ce second point, rien à redire, c’est vraiment super bien réalisé, les mouvements des personnages sont fluides, les cheveux le sont presque trop, genre limite plus voile que cheveux finalement. J’ai eu d’abord beaucoup de mal à me faire au design des personnages, il est vrai que leur stature est à mille lieues de celle des héros de dessin-animés.

Les Croods 1
Lors des premières scènes, hormis cette adaptation au style de dessin un peu ardue, j’ai également eu pas mal de difficulté avec leur humour pour le moins basique, leur chasse qui tourne au n’importe quoi ce qu’on retrouve de plus en plus dans les films pour enfants.
J’ai bien cru que ce serait un film d’animation comme tant d’autres, loin d’être original à force d’en sortir un peu trop, reprenant les trucs et astuces qui fonctionnent avec les gosses. Bref, j’étais loin d’être convaincue, mais je me suis trompée et j’en suis bien contente. Du moment où la famille Croods rencontre le gringalet Guy, ça devient plus subtile, juste tordant. A un moment, je riais tellement que j’en avais les larmes aux yeux. Habituellement, bon nombre de film me font sourire mais rarement à ce point.
Je pense aussi que si le début ne m’a que peu convaincu, les décors y sont probablement pour beaucoup. Les Croods vivants dans un monde de caverne, forcément, tout est très sobre, jusqu’au chat-hibou qui les pourchasse et les rares fois où ils sortent de leur canyon, le contraste est beaucoup trop fort et ça choque vachement comme lors de leur chasse à l’œuf: oiseau bleu, espèce de lézard de plein de couleurs différentes et ça ne colle pas du tout avec le paysage plus tristounet dans lequel ils évoluent. Alors que du moment où leur caverne est détruite, ils doivent avancer et explorent des terres inconnues; là encore, les couleurs sont très vives, mais comme TOUT est très coloré, ça ne choque pas du tout, même si ça pique les yeux quand même!

Les Croods 2

Pour les personnages, ils passent à peu près tous. L’héroïne me gonfle un peu, mais c’est dû au manque d’originalité de son caractère: “je suis malheureuse, je veux vivre autre chose, plus c’est nouveau et dangereux, plus je me jette dans la gueule du loup, etc…”, c’est du vu,revu et corrigé. Mais j’ai quand même bien aimé la vision la façon dont ça ressort: les scènes un peu mélancoliques où elle tend la main vers le ciel pour caresser une dernière fois la lumière et la chaleur du soleil avant de s’enfoncer dans l’obscurité de la caverne. Ne parlons pas du père, je crois que c’est sûrement lui qui m’a fait le plus rire. J’avoue que ses histoires du soir valent le détour: il choisit systématiquement une situation interdire (la nouveauté, ne jamais ne pas avoir peur, etc…), et PAF, ça finit systématiquement mal. Et mon préféré reste probablement le petit animal de compagnie de Guy, l’espèce de Paresseux du nom de Brassé; chaque fois qu’il tendait les bras au ciel en tentant de “chanter” sa musique de film à suspens, j’étais morte de rire. C’est complétement nul, mais drôle surtout parce que ça fait totalement décalé dans l’histoire et que personne ne comprend rien.

L’avis des enfants est un peu comme le mien, sauf qu’eux ont aimé dès le début et se sont bien amusés de leurs idioties et de leur façon de chasser un peu particulière.
En tout cas, j’ai passé un excellent moment. J’aimerai vraiment bien le revoir. Vivement qu’il sorte en DVD! :p

Les Croods 3