Titre : La succession Moriarty
Saga : Les Quatre de Baker Street, tome 5
Scénario : Jean-Blaise Djian & Olivier Legrand
Dessins et couleur : David Etien
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : 1892. Pour Billy le fin limier, Charlie le garçon manqué et Tom le monte-en-l’air (sans oublier le chat Watson !), une nouvelle vie commence – une vie sans leur mentor Sherlock Holmes, disparu tragiquement dans les chutes de Reichenbach avec son ennemi juré, le professeur Moriarty… Mais une rencontre des plus inattendues va bientôt précipiter nos héros dans une nouvelle aventure pleine d’action, de dangers et de rebondissements : une mystérieuse affaire d’enlèvement, impliquant les anciens lieutenants du diabolique Moriarty. Les apprentis-détectives parviendront-ils à déjouer les plans des héritiers du Napoléon du crime ? La partie est lancée… et les francs-tireurs de Sherlock Holmes sont sur le coup !
Un cinquième tome dans la droite lignée du quatrième.
Le lecteur savait que Holmes avait survécu à son affrontement avec Moriarty, mais les francs-tireurs de Baker Street le croyaient mort.
Dès les premières pages, ils découvrent la vérité et Holmes, bien décidé à faire tomber l’organisation toujours debout de son ennemi juré, fait appel à leurs services. Ils doivent cependant garder le secret quant au retour de leur patron.
Ils se retrouvent donc à enquêter sur la disparition d’un bébé, le fils d’un magnat de la finance. Un enlèvement orchestré par Keene, le disciple de Moriarty.
C’est un résumé relativement complet. Rien de plus normal, puisque le récit est dense et il y a beaucoup de texte, ce qui n’est pas un problème parce que les auteurs ont super bien dosé : intrigue et action sont parfaitement rythmés et on n’a pas le temps de s’ennuyer.
En ce qui concerne les personnages :
– Billy est égal à lui-même. Son aventure avec Bloody Percy ne l’a pas plus affecté que cela, c’était de l’ordre du quotidien pour un franc-tireur.
– Charlie se montre un peu plus enjouée que d’habitude, une attitude qui masque son chagrin et sa colère suite à son séjour en camp de travail.
– Tom est le plus affecté de tous. Il refuse de parler de ce qui est arrivé chez ses cousins et se montre maussade.
J’aime toujours autant les illustrations que je trouve travaillées. J’apprécie particulièrement les yeux des personnages qui me fascinent, ils me rappellent les comics (et notamment la patte de Jim Lee) que je lisais il y a plus de vingt ans.
C’est un coup de cœur pour ce cinquième tome. Et j’espère pouvoir trouver la suite lors de mon prochain passage à la médiathèque, en septembre.