Secrets of magical stones, tome 2 – Marimuu

Titre : Secrets of magical stones, tome 2
Auteur : Marimuu
Éditeur : Vega/Dupuis
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Fraîchement arrivée au Ministère des Pierres magiques, Mana est intégrée à un groupe de chercheuses en formation. Elle se découvre ainsi des amies, mais aussi doit faire face à la jalousie de certaines de ses collègues qui apprécient peu l’avantage que possède Mana de pouvoir facilement trouver des pierres magiques. Mais ces pierres, comme elle le découvre, ne sont pas simples à « cueillir » : la magie est instable, et elle doit intégrer les techniques d’approche pour les récupérer sans créer de catastrophe.

C’est le second tome de cette saga… et surtout l’avant-dernier. J’ai du mal à le concevoir parce que ça n’avance pas vite. Alors c’est une bonne chose, on a le temps de se faire aux personnages, d’en apprendre davantage sur les gemmes comme dans n’importe quelle série plus ou moins longue, mais du coup, je redoute que la fin ne soit trop vite torchée… bon, j’ai le temps de voir venir d’ici le prochain tome.

Lors d’une grande chasse aux gemmes, Mana et Ray doivent faire équipe. Y a d’autres groupes de l’académie, mais je ne m’étalerai pas sur les autres élèves parce que je les trouve assez inintéressants.
Pour nos deux héroïnes, rien ne se passe comme prévu… et on ne peut pas dire que Mana aide beaucoup, c’est un bon boulet sur ce coup-là. Heureusement elle se rattrape.
Ce que j’apprécie avec ce duo est que Ray se donne à fond dans ce qu’elle fait et qu’elle pousse Mana à en faire autant. C’est une très bonne chose.
Ce second tome se termine au milieu d’une troisième chasse aux gemmes et vu ce que provoque le mur de l’œil, ça promet d’être un sacré butin, mais on ne le saura qu’au prochain.

Il y a de nouveaux personnages : Neko, M. Tanaka, Cheryl Mégane. Ils m’ont laissée indifférente.
L’histoire est sympathique, mais rien de transcendant. Ça s’est vite lu. Ce qui m’a surtout déçue, ce sont les décors : il me semble qu’il y en a moins et qu’ils sont moins détaillés. Le character design est tout aussi beau que dans le premier, principalement en ce qui concerne les visages – les corps sont un peu trop raides, pas tout le temps, mais souvent.

Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, je n’ai rien d’autre à rajouter. J’ai bien aimé ce second tome et je vais entamer le second dans la foulée.

Bilan lecture du mois de février 2022

Bilan de lectureJe ne sais pas trop quoi penser de ce mois de février. Je n’ai pas vu le temps passer, j’ai bien lu certaines semaines, d’autres c’était le désert et pas moyen d’avancer dans les lectures. C’était bizarre.
J’ai lu 14 livres (3 BD, 7 mangas et donc 4 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:
  

Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:
  

 

Gif heureux
J’ai aimé:

Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:
 

Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a laissée indifférente:

On arrive donc à un total de 2937 pages (148 en BD, 1325 en mangas et donc 1464 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 11/20

Challenge Coupe des 4 maisons : 27 items – 970 points

Cold Winter Challenge : 16/16 lectures

ABC 2022 : 07/26

Challenge Goodreads : 33/180

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 11/325


Actuellement, je lis :
Viking Katt, tome 1
David Quills
(0%)


Actuellement, je joue sur PC à :

De bons présages – Terry Pratchett & Neil Gaiman

Titre : De bons présages
Auteur : Terry Pratchett & Neil Gaiman
Éditeur : J’ai Lu
Nombre de pages : 445
Quatrième de couverture : L’Apocalypse aura lieu samedi prochain, après le thé ! Ainsi en ont décidé, d’un commun accord, les forces du Bien et du Mal. L’Antéchrist va fêter ses onze ans. Son éducation a été supervisée par un ange, Aziraphale, et un démon, Rampa, résidents sur Terre depuis l’époque de la première pomme. Mais voilà, suite à un coup du sort, l’enfant a été échangé à la maternité. Le vrai Antéchrist se nomme Adam et vit dans la banlieue londonienne. Et ça, ça change tout ! Une course contre la montre commence alors pour l’ange et le démon qui, finalement, se disent que la race humaine ne mérite pas son sort…

Il y a quelques mois, on a regardé la série Good Omens en famille et on a adoré. Ça m’a donné envie de découvrir le roman et de voir s’il y avait des différences. Bon, je vais mettre les choses au clair tout de suite : la série est tellement bien faite, que lire ce récit ne m’a pas apporté grand-chose. Il y a bien des commentaires drôles qui n’ont pas pu être adaptés à l’écran, mais pour l’essentiel, les acteurs sont si doués que leur jeu retranscrit parfaitement les sarcasmes et les facéties des écrivains.

Rampa est un démon qui vit sur terre depuis des siècles. Il est chargé de déposer l’Antéchrist dans un le couvent de l’ordre Babillard de Sainte-Béryl ou le nourrisson doit être échangé avec le fils d’un diplomate fraîchement né. Malheureusement, la sœur qui doit s’en charger se trompe de couple : elle avait une chance sur deux.
Rampa et son acolyte Aziraphale qui est un ange décident de défendre chacun leur camp en participant à l’éducation de cet enfant, en réalité aucun ne souhaite la fin du monde et préfère aider un peu le destin. Qu’est-ce qui est le plus fort : la génétique ou l’éducation ?
Onze années passent, le Molosse de l’Enfer doit retrouver son maître, mais il ne vient jamais…. oups, y aurait-il une erreur ?
Tous les protagonistes convergent tous vers même endroit, l’Apocalypse aura-t-elle lieu ?

J’ai adoré les personnages :
– Adam et sa bande m’ont un peu ennuyée à la longue… pas étonnant, ils ont 11 ans, une imagination débordante et des idées saugrenues plein la tête… c’était à la fois drôle et désarmant.
Rampa et Aziraphale sont mes chouchous : leur relation est exceptionnelle, leur complicité les rend attendrissants et leurs joutes verbales sont intéressantes. Je regrette presque qu’ils n’aient pas été plus présent… genre tout le temps là !
Anathème m’a touchée, elle est adorable… un peu trop attachée aux prophétie de son ancêtre Agnès Barge, mais ça fait partie de son charme.
– Newt et l’ordre des inquisiteurs m’ont laissée indifférente… même si les imprécations de Shadwell contre madame Tracy m’ont fait rire.

La plume des deux auteurs se marie à merveille, impossible de savoir qui a écrit quoi, même si certains délires étaient quand même très pratchettien. Même si je connaissais l’histoire du début à la fin et que c’était sans surprise, j’ai passé un excellent moment. J’ai adoré cette lecture.
La fin laisse supposer une suite, mais avec le décès de Pratchett, j’ai bien peur qu’un second tome ne voit jamais le jour. Il faudra que je me rabatte sur la saison 2 de Good Omens qui a été annoncée l’an dernier.

Coupe des 4 maisons :
Oeufs de Doxy (potion de longue décoction) – un livre écrit à 4 mains (finir avant le 28 février) ?? points

Les sorcières de la fin du monde, tome 3 – Kujira

Titre : Les sorcières de la fin du monde, tome 3
Auteur : Kujira
Éditeur : Akata
Nombre de pages : 141
Quatrième de couverture : Quel est l’ultime souhait d’un être humain ?
Myriam a été démasquée et emprisonnée. Mari va lui rendre visite pour essayer de comprendre son comportement. C’est alors que sa camarade lui révèle une vérité qu’elle ignorait : quand une sorcière tombe amoureuse, elle perd ses pouvoirs. Mais la jeune Japonaise a bien du mal à le croire, ayant vu encore récemment Alice utiliser la magie…

C’est le troisième et dernier tome de cette série. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça s’est lu à une vitesse impressionnante.

À la fin du second, Alice et Mari ont été ramenées à Hexenschule et séparées.
Mais dans ce tome-ci, elles finissent par se retrouver dans le caveau des sorcières. En parallèle, Myriam s’allie à la démone qu’elle a invoquée pour relancer la guerre entre les humains et les sorcières….
La façon dont ça a été fait est ridicule : une pauvre accusation par écran interposé et le feu est mis aux poudres provoquant le massacre des sorcières qui ne se défendent même pas. Ce qui m’a surtout saoulée, c’est qu’aucune preuve n’est avancée pour étayer la possible trahison des sorcières, aucun sort n’est lancé qui pourrait expliquer une rage si soudaine et inexplicable de la part des humains. Je veux bien que les dissensions couvaient depuis longtemps, mais quand même… un petit plus n’aurait pas été de trop.
Et puis ce n’est pas la seule blague de ce troisième tome : les étudiantes de l’école ne se défendent même pas, les profs pas davantage… leur temps de réaction est assez aberrant. Tu te fais attaquer, tu lances un sort de protection, c’est la base.

Alice est assez inutile, mais ça s’explique facilement… et puis ça se prépare depuis le début. Par contre Mari est hallucinante, et ce n’est d’ailleurs pas très cohérent : elle a le pouvoir de réanimation, donc pas de souci pour ressusciter les morts ce qui est d’ailleurs le plan de Dolly depuis le départ, mais là, elle développe une puissance inattendue ce qui ne serait pas problématique si ça correspondait à son don initial, mais non. Et ce nouveau pouvoir vient de nulle part, à aucun moment il n’est annoncé.
Si on avait eu des indices, ça aurait été mieux, je n’aurais pas eu cette désagréable sensation de tome final trop vite torché, genre : zut, on ne sait pas comment finir l’histoire, bah pas grave, on pond un épilogue saugrenu et on n’y verra que du feu.
Je ne peux pas dire que cette conclusion est décevante, ce n’est pas le cas… c’est juste très mal amené… voire pas amené du tout. Ça s’est laissé lire, sans plus.

La déchéance d’un homme, tome 3 – Junji Ito & Osamu Dazai

Titre : La déchéance d’un homme, tome 3
Auteur : Junji Ito & Osamu Dazai
Éditeur : Delcourt-Tonkam (Seinen)
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Yôzô Ôba souffre énormément du regard que les autres portent sur lui et ne comprend pas le bonheur de son entourage. La solution qu’il finit par trouver pour s’en guérir : se transformer en bouffon. C’est ainsi que s’écoulent ses jours, à se vouer à ce rôle de clown empli de souffrance. « Extérieurement, le sourire ne me quittait pas intérieurement, en revanche, c’était le désespoir. »

C’est le troisième et dernier tome de cette saga. Et la situation empire pour Yôzô.
Il souffre de la tuberculose et se noie dans l’alcool, sauf que cela ne suffit pas et quand Hiroko, une pharmacienne veuve, lui vient en aide pour se désintoxiquer, elle a la bonne idée de lui offrir de petites doses de morphine… Inutile de préciser que c’était la pire idée qu’elle pouvait avoir : Yôzô ne respecte pas le dosage et se vautre avec délectation dans cette nouvelle addiction.
Il continue à faire de la merde, et ce sont une fois de plus les femmes autour de lui qui le paient de leur vie.

Franchement, j’ai cru et presque espéré que sa déchéance l’entraîne vers la mort, histoire qu’il puisse souffler un peu et le lecteur aussi par la même occasion, mais son frère lui offre une porte de sortie et il l’accepte… enfin une décision raisonnable ! C’est un miracle.
Si la première partie de ce manga n’était pas une surprise : devenir morphinomane était la dernière étape pour toucher le fond, personnellement j’avais parié pour l’opium.
En revanche, la seconde moitié de cette histoire m’a étonnée. Non pas parce que Yôzô se fait soigner, mais en raison de la rencontre qu’il y fait. Je tairai le nom de ce personnage, mais je ne peux m’empêcher de me demander si elle a également lieu dans le roman de Osamu Dazai. Je me dis que non, ce serait trop bizarre… tout aussi étrange que ça l’a été dans le manga, en fait.

Ce troisième tome était un peu moins angoissant que les précédents pour une raison toute simple : on associe ses visions à un début de sevrage donc de delirium puisqu’ils apparaissent quand il commence à être en manque. Du coup, ça fournit une explication rationnelle bien moins effrayante que la folie qui l’habite, lui et les personnes qui l’entourent.
J’ai bien aimé ce troisième tome, surtout la fin que j’ai trouvé particulièrement dérangeante.