Titre : Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers
Auteur : Benjamin Alire Saenz
Éditeur : PKJ
Nombre de pages : 416
Format : E-Book
Quatrième de couverture : Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n’ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais… C’est donc l’un avec l’autre, et l’un pour l’autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l’univers.
Cela fait très longtemps que j’ai ce livre dans ma PàL. Au cours de ces dernières années, je l’ai souvent sorti pour des challenges, mais soit je ne finissais pas les défis lecture alors que je l’avais placé parmi les derniers, soit je changeais de roman. Bref, j’y allais à reculons sans trop savoir pourquoi… je crois que, malgré les avis positifs que j’ai lus, le titre me rebutait : il avait des airs de Le monde de Sophie que je n’avais pas aimé. Finalement, rien à voir.
Mais cette fois, pour le Pumpkin Autumn Challenge, je l’ai choisi et j’ai commencé par lui afin de m’en débarrasser… maintenant que je l’ai terminé, je ne peux m’empêcher de me demander quelle folie m’a poussée à repousser cette passionnante découverte ! Malgré des journées épuisantes, il ne m’a fallu que deux petits jours pour le terminer et je suis triste de laisser derrière moi ses personnages si attachants.
Ari est un ado de 15 ans qui vit chez ses parents. Ses sœurs aînées ont quitté le domicile familial pour vivre leur vie et son grand frère, dont on ne parle pas, est en prison. Notre héros n’a pas d’ami, mais cet été, les choses changent : à la piscine, il fait la connaissance de Dante. Les deux jeunes gens vont alors se lier d’amitié.
OK, raconté comme ça, ça ne casse pas trois pattes à un canard… n’empêche que j’ai adoré la plume de l’auteur. La relation naissante qu’il raconte se fait naturellement, tout en douceur. J’ai trouvé les protagonistes touchants. Les dialogues qu’ils échangent ne sont pas passionnants, mais ils sonnent tellement vrais que je me suis laissé porter.
Et puis j’ai autant aimé Ari et Dante que leur parents respectifs. Le lien qui les unit est fort, on sent l’amour qu’ils se portent les uns les autres et leurs échanges m’ont souvent fait sourire. J’avoue qu’à un moment, après l’accident, Ari m’a un peu saoulée, ça n’a cependant pas ralenti ma lecture.
C’est une belle découverte, un coup de cœur pour ce roman.
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