Pumpkin Autumn Challenge 2020

Cette année, il n’y aura pas de Challenge Harry Potter, et j’avais complètement oublié Pumpkin Autumn Challenge. Quelle n’a pas été ma joie quand je suis tombée par hasard sur la vidéo de le Terrier de Guimause qui organise depuis le début ce chouette challenge.
Et il commence dès le 1er septembre et s’étend jusqu’au 30 novembre 2020.

Cette année, je n’expliquerai pas les règles, mais je vous mets la pancarte qui explique tout ça :
Je vous laisse découvrir les trois menus de cette édition 2020 :
Cette année encore, je me suis concoctée une petite Pile à Lire. Je prévoie de valider Un appétit de Goule. Donc si tout se passe bien, ça fera donc 12 lectures :

Et pour finir, voici mon suivi de lecture pour le Pumpkin Autumn Challenge Littéraire :

Automne frissonnant :
– Je suis Médée, vieux crocodile ! (Trahison, Thriller, Policier, Horreur, Épouvante) : Comme ton ombre – Elizabeth Haynes
– Les chimères de la Sylve Rouge (Gothique, Vampire, Créatures de la nuit) : Les sorcières de Kinvar, tome 2 : Emily et l’homme au masque d’argent – Marie-Laure Junier
– Les supplices de la Belladone (Un livre à la couverture noire) : Les feux de l’Éden – Dan Simmons
– Esprit es-tu là ? (Fantôme, Fantôme du passé, Famille, Historique, Classique) : L’école des fantômes, tome 2 : Sauvez les murs – Lenia Major

Automne Douceur de vivre :
– Il fait un temps épouvantail ! (Halloween, Samhain, Automne) : Cauchemars, tome 1 : Jack O’Lantern – Sophie Fischer
– Siroter un chocolat chaud sous les saules (Anthropomorphisme, Enfance, Feel Good, Cocooning) : Nouveaux contes de fées – Comtesse de Ségur
– Fàfnir ton assiette sinon pas de piécette ! (Créatures légendaires et fantastiques, Petit Peuple, Féerie, Conte, Légende, Mythe) : Mercy Thompson, tome 08 : La faille de la nuit – Patricia Briggs
– A window to the past (Sorcière, Sorcier, Magie, SFFF) : Sorcières associées, tome 1 – Alex Evans

Automne des enchanteresses :
– Les rêves d’Aurore (LGBTQI+) : Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers – Benjamin Alire Saenz
– Sarah Bernhardt, monstre sacré (Dramaturgie, Pièce de théâtre, Arts) : La trahison d’Einstein – Eric-Emmanuel Schmitt
– Les écailles de Mélusine (Féminisme, Transformation, Métamorphose) : Rien n’est trop beau – Rona Jaffe
– Nausicaä de la vallée du vent (Nature Writting, Ecologie, Nature, Post-Apocalyptique) : Coeur de loup – Katherine Rundell

Suivi de lecture pour le Pumpkin Autumn Challenge Cinématographique :

Automne frissonnant :
– Je suis Médée, vieux crocodile ! (Trahison, Thriller, Policier, Horreur, Épouvante) : Enola Holmes
– Les chimères de la Sylve Rouge (Gothique, Vampire, Créatures de la nuit) : Dracula Untold
– Les supplices de la Belladone (Un livre à la couverture noire) : Cercle
– Esprit es-tu là ? (Fantôme, Fantôme du passé, Famille, Historique, Classique) : Eerie

Automne Douceur de vivre :
– Il fait un temps épouvantail ! (Halloween, Samhain, Automne) : Monster House
– Siroter un chocolat chaud sous les saules (Anthropomorphisme, Enfance, Feel Good, Cocooning) : La petite princesse
– Fàfnir ton assiette sinon pas de piécette ! (Créatures légendaires et fantastiques, Petit Peuple, Féerie, Conte, Légende, Mythe) : Le conte de le princesse Kaguya
– A window to the past (Sorcière, Sorcier, Magie, SFFF) : All Hallows’ Eve

Automne des enchanteresses :
– Les rêves d’Aurore (LGBTQI+, Militantisme) : La vie d’Adèle
– Sarah Bernhardt, monstre sacré (Dramaturgie, Pièce de théâtre, Arts) : Burlesque
– Les écailles de Mélusine (Féminisme, Transformation, Métamorphose) : La fabuleuse madame Maisel
– Nausicaä de la vallée du vent (Nature Writting, Ecologie, Nature, Post-Apocalyptique) :

La brigade des cauchemars, tome 1 : Sarah – Franck Thilliez, Yomgui Dumont & Drac

Titre : Sarah
Saga : La brigade des cauchemars, tome 1
Scénario : Franck Thilliez
Dessins : Yomgui Dumont
Couleurs : AUTEUR
Éditeur : Drac
Nombre de pages : 49
Quatrième de couverture : Tristan et Esteban, deux adolescents de 14 ans, font partie de la brigade des cauchemars. Ils viennent en aide aux enfants et les débarrassent de leurs cauchemars en découvrant la source. Une jeune fille, Sarah, est admise à la clinique et ils doivent intervenir. Mais Tristan est troublé, il l’a déjà vue et ne se souvient pas où.

J’ai acheté ce premier tome à l’occasion des 48h BD : j’aimais bien la couverture.
Quant au titre, il résume parfaitement le thème et annonce clairement la couleur.

Esteban a perdu la mémoire trois ans auparavant et depuis, il vit chez le professeur Albert Angus qui bosse à l’hôpital et son fils Tristan avec qui il coopère pour former la brigade des cauchemars.
C’est le premier tome de cette saga, mais pas la première traversée dans le cauchemar d’un patient. Ça n’empêche pas le lecteur de découvrir le principe de la brigade : leur but, le rôle de chacun des personnages, le « pouvoir » qu’ils développent à travers les songes, ou les règles qui régissent leur mission.
Esteban et Tristan découvrent le cauchemar qui terrifie Sarah depuis trois ans, une jeune fille qui semble avoir un lien avec Esteban… mais lequel ?

Les dessins sont assez spéciaux, je ne suis pas sûre d’avoir aimé, mais ce n’était pas non plus déplaisant. Peut-être est-ce dû aux couleurs qui sont fadasses, pourtant, elles marient bien avec le character design des personnages et également avec l’ambiance un peu sombre.
On n’en connait pas assez sur les personnages pour que j’ai pu m’y attacher. À voire ce que ça donne dans le second tome.
C’était un peu court, et les transitions entre certains passages m’ont semblé maladroits.
Malgré cela, j’ai aimé cette lecture.

The Promised Neverland, tome 12 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 12
Saga : The Promised Neverland
Auteur : Kaiu Shirai
Illustrateur : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Décidés à délivrer l’ensemble des enfants prisonniers des fermes et à conclure une nouvelles promesse, Emma et les siens se mettent en quête des « Sept Murs » ! Grâce aux informations dont ils disposent, ils partent pour Cuvitidala où une étrange révélation les attends…
Mais au même moment, Peter Ratri, qui a découvert la destruction de Goldy Pond, lance ses hommes sur leur piste !

William Minerva révèle à nos héros l’existence des 7 murs : s’ils les trouvent, ils pourront négocier une nouvelle promesse avec le chef des démons qui a un nom absolument illisible Du coup, ils se lancent dans l’aventure et mènent leur recherche avec les livres qu’ils ont. Et là, plus d’un an et demi passe.
J’avoue qu’ils se sont bien débrouillés dans le bunker pendant presque deux ans. Malheureusement, cela ne dure pas et cette fois, ce ne sont pas les démons qui les pourchassent, ce sont les humains, les hommes de main de la famille Ratri. Alors c’est qui eux ? Des dirigeants humains dont Minerva était le chef de famille.
Oh, la vache ! C’est terriblement stressant parce qu’Andrew est sacrément vicieux – ses troupes sont heureusement loin d’être à son niveau.

Jusqu’à présent, on avait découvert un univers sauvage fait de forêts et de grottes, mais là, nos héros se rendent dans une ville de démons. C’est un passage intéressant mais bien trop court et c’est dommage : à part un marché à viande, l’architecture et la visite d’un temple, on ne voit pas grand-chose de plus.
Les personnages sont tellement nombreux qu’on ne s’attarde sur aucun et ça me convient parfaitement, j’ai eu l’impression de faire partie de cette communauté de survivants.
Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer, si ce n’est dans les premières pages où j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire parce que j’ai eu un trou sur les révélations du onzième tome (un comble sachant que je l’ai lu il y a moins d’un mois -_-) et j’ai perdu du temps à me demander ce qui allait se passer et comment cela allait tourner.

J’ai adoré ce douzième tome et j’ai hâte de découvrir ce qui va advenir de Yugo et de Lucas – enfin, j’espère qu’on saura.

Magic 7, tome 8 : Super Trouper – Kid Toussaint, Kenny Ruiz, Noiry, Reynès, Adrián, Munuera

Titre : Super Trouper
Saga : Magic 7, tome 8
Scénarios : Kid Toussaint
Illustrations : Kenny Ruiz, Noiry, Reynès, Adrián, Munuera
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Un an après les événements tragiques de Salina, les Sept se sont séparés pour agir un peu partout dans le monde et mettre leurs super pouvoirs au service de la justice.
Hamelin sauve des animaux en Afrique, Farah enquête sur la disparition de jeunes filles rousses et de même signe astrologique en Europe Centrale, Fabrice tente d’empêcher une guerre grâce aux créatures monstrueuses qu’il est capable de créer et Lupe tente de démanteler un trafic de drogue où elle a la désagréable surprise de croiser son frère.
Et grâce à un « communication manager » tout à fait efficace, les exploits des sept amis font la une de l’actualité. Tous les malfrats de la Terre craignent et détestent ces super héros, mais la plus grande menace vient de la Société des Mages, une secte dont la mission est de récupérer leurs super pouvoirs…

Cette fois, une année est réellement passée pour les sept mages et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont pris du galon ! Et puis, ils ont la classe !
Chacun s’investit pour changer le monde. Finalement, le tome précédent n’était pas un coup dans l’eau : il leur a donné la direction à suivre, ils ont heureusement modifié leur façon de faire.

Hamelin lutte contre le braconnage, Farah essaie d’attraper les criminels les plus sombres, Milo calme les esprits notamment lors de manifestations, Lupe aide son frère à faire tomber les dealers, et Fabrice utilise ses dessins de monstres pour mettre fin à des conflits militaires. Quant à Léo, il coordonne tout cela avec Auriane.
Tout semble bien se passer… aussi bien que le fait qu’ils soient en fuite… jusqu’à ce que l’organisation du père de Léo s’en mêle.
Waouh ! Ce fut une lecture passionnante. Et cette fois, le changement d’illustrateur ne m’a presque pas posé de soucis si ce n’est la partie avec Lupe puis avec Fabrice qui m’ont laissée indifférente.

Petit clin d’œil des auteurs, sur les écrans de télé sur la première page, un des personnages ressemble étrangement et indéniablement au lettreur de cette BD : Mollo Fernandez. (Je le sais parce que je connais personnellement Mollo, tout comme Kid Toussaint, d’ailleurs) Bref, je trouve cette initiative trop chou <3

Il y a de nouveau beaucoup d’action, les relations entre les uns et les autres passent au second plan, mais c’est suffisant vu la trame du récit. Je déplore surtout de ne pas en savoir plus sur Auriane : elle est apparue dans le sixième, tombée de nulle part (d’un arbre, mais pour le coup, c’est même combat) et on ignore tout d’elle et des accointances qu’elle entretient avec les autres mages ainsi qu’avec l’anti-mage.

Un coup de cœur pour ce huitième et avant-dernier tome. Mais n’ayant pas encore le neuvième,  je vais devoir prendre mon mal en patience. Argh !

Magic 7, tome 7 : Des mages et des rois – Kid Toussaint, Jheremy Raapack & Kenny Ruiz

Titre : Des mages et des rois
Saga : Magic 7, tome 7
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Jheremy Raapack & Kenny Ruiz
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 64
Quatrième de couvertureIls étaient sept : le Spirite, l’Alchimiste, l’Enchanteur, le Télépathe, la Démoniste, le Devin et le Shaman. Sept adolescents dotés de dons surnaturels uniques qu’ils avaient du mal à comprendre et à maîtriser. Jusqu’au jour où ils ont eu à opérer un choix : garder leur pouvoir… ou l’abandonner ! 16 ans plus tard, Léo, 28 ans, est devenu un escape artist comme son modèle Houdini. Ayant renoncé à ses pouvoirs de spirite, il doit réaliser ses tours sans l’aide de son glorieux aîné. Il fuit sa famille, car son père, Nathaniel Lang, est devenu président et, fort de son pouvoir de télépathe qui lui permet de manipuler les adultes, il s’apprête à déclarer la guerre à d’autres pays. Hamelin, le Shaman, règne d’une poigne de fer sur son royaume d’Amazonie ; Farah, la Démoniste, est devenue reine d’Europe centrale ; Lupe, l’Alchimiste, imagine des armes révolutionnaires qu’elle vend au plus offrant. Mais que s’est-il donc passé pendant ces seize années ? Que sont devenus les autres mages ? Et qu’en est-il des prédictions d’Alice qui annonçaient qu’un des mages trahirait les autres et qu’un autre mourrait ?

Seize ans ont passé depuis la fin du tome précédent… depuis que Léo a renoncé à ses pouvoirs. Les autres se sont sentis abandonnés, certains ont fait comme leur chef, mais pas tous.
On découvre la vie peu glorieuse de Léo en tant que magicien vagabond, ce qui nous permet de découvrir le contexte politique actuel. Dan, le père de Léo, a mené à bien son plan : il est devenu président grâce aux pouvoirs télépathiques qu’il a récupéré, on suppose, après l’abandon par Milo.
On se doute assez vite que c’est une vision d’Alice… et ce n’est pas la meilleure qu’elle ait eu.

J’ai aimé le côté uchronique de ce tome. Ça fait très « what if » dans l’âme, un peu comme dans les comics… une sensation renforcée par les dessins auxquels je n’ai pas accrochés plus que ça… du moins, pour le character design des personnages, parce qu’en ce qui concerne les robots de Lupe, les animaux de Hamelin ou les démons de Farah, ils sont magnifiques. J’ai vraiment du mal avec les changements d’illustrateurs.

Le scénario est sympathique, l’histoire rondement menée comme à chaque numéro de cette saga. La fin m’a laissée bouche bée… on sait depuis un moment que l’un des 7 mages doit mourir et c’est dans les dernières pages que ça arrive. Je suis verte, je pensais qu’on avait encore un peu de temps avant que cela ne se produise. Je comprends mieux la présence d’Auriane du coup.

J’ai adoré ce septième tome et j’entame immédiatement le prochain pour pouvoir les rendre à la médiathèque la semaine prochaine.