Les carnets de Cerise, tome 3 : Le dernier des cinq trésors – Joris Chamblain & Aurélie Neyret

Titre : Le dernier des cinq trésors
Saga : Les carnets de Cerise, tome 3
Scénario : Joris Chamblain
Illustration : Aurélie Neyret
Éditeur : Soleil (Métamorphose)
Nombre de pages : 86
Quatrième de couverture : Cerise est une petite fille âgée de onze ans, qui vit seule avec sa mère. Elle rêve de devenir romancière, et a même déjà commence à écrire ses carnets ! Son sujet favori : les gens, et plus particulièrement les adultes. Elle adore les observer pour tenter de deviner quels secrets ils dissimulent au fond d’eux…
Cette fois, elle s’intéresse à Sandra… Son atelier de reliure regorge d’ouvrages anciens. Mais il en est un qu’elle n’a jamais réparé. Pourquoi ? Savait-elle seulement qu’il était là ? Et quels sont ces cinq trésors lies à la vie de la jeune femme ?
Cerise, Line et Erica vont suivre ensemble ce jeu de piste, cette enquête à tiroirs, pour tenter de rendre à Sandra ce qu’elle a perdu, il y a tant d’années…

L’an dernier, lorsque j’ai lu le second tome des carnets de Cerise, on s’est mise d’accord avec Berellyn du blog The Witch Library pour lire le troisième en Lecture Commune et on s’est lancé ce week-end.

Cerise a fait la promesse à sa mère de ne plus se mêler des affaires des autres sans leur autorisation. Et elle fait de gros efforts dans ce tome-ci pour laisser de l’air à Sandra, la relieuse qu’elle a rencontré à la bibliothèque, mais on sent que c’est difficile pour elle.
Un après-midi, Cerise et ses amies, Line et Erica, vont découvrir l’atelier de Sandra. En voulant l’aider à ranger la pièce qui sert de débarras, elles découvrent dans un coffre contenant des feuilles de partitions ayant appartenu à la prof de musique de la relieuse et décident de les relier. Elles trouvent également un mot précisant : le premier des cinq trésors. Il n’en faut pas plus pour titiller la curiosité de nos héroïnes et les voilà lancé dans l’aventure… sur les traces du passé de Sandra.

Je suis assez partagée pour ce troisième tome.
D’un côté, j’ai adoré l’atmosphère hivernale qui se dégage de cette bande-dessinée, ça aurait été une lecture idéale pour le mois de décembre puisque cela se déroule pendant cette période.
Le scénario a un fort côté nostalgique :
– Sandra retrouve des personnages qui ont marqué son enfance aussi bien avant qu’après le traumatisme qu’elle a subi
– Cerise s’identifie à la relieuse et on en apprend un peu plus sur le père de l’héroïne.
Par contre, l’enquête et surtout l’obtention des trésors étaient trop faciles et ça m’a un peu frustrée. Je préfère quand c’est moins linéaire.

Ce troisième tome est chargé émotionnellement, surtout à la fin, j’en ai eu les larmes aux yeux. Décidément, plus on avance dans cette saga et plus les tomes sont touchants. Le second m’a davantage émue que le premier et celui-ci est encore plus émouvant que le précédent.
Je me demande ce que va donner le prochain.

Les dessins sont encore plus beaux que dans les précédents. J’ai pris tout mon temps pour les lire et pour savourer les illustrations.
J’apprécie toujours autant les pages du carnet de Cerise qui sont insérés tout au long de la lecture. C’est super original. Ça permet de livrer les pensées de l’héroïne et ça la rend bien plus attachante.
A la fin du tome, on a droit à des illustrations faites par d’autres dessinateurs – ça s’intègre parfaitement dans le récit. Et je les ai trouvées super chouettes.

J’ai adoré ce troisième tome, j’en garde une excellente impression et j’ai hâte de découvrir le prochain tome.

Vitrine de Noël (Lecture graphique, avec des illustrations sur le thème de Noël ou de l’hiver)

Malenfer, tome 3 : Les héritiers – Cassandra O’Donnell

Titre : Les héritiers
Saga : Malenfer, tome 3
Auteur : Cassandra O’Donnell
Éditeur : Flammarion jeunesse
Nombre de pages : 247
Quatrième de couverture : Après avoir combattu et vaincu la part sombre de Malenfer, Gabriel et Zoé doivent faire face à une nouvelle épreuve : les deux enfants découvrent le terrible secret qui entoure leur naissance. Ils vont bientôt prendre une décision qui changera à tout jamais leur destin et celui des terres magiques… Gabriel et Zoé perceront-ils enfin les mystères de la forêt magique Malenfer ?

Ça fait longtemps que je voulais lire ce troisième tome et je l’aurais volontiers fait tout de suite après la lecture du 2, mais ma fille était dessus donc je l’ai laissé finir et elle a pris un temps fou à le terminer… ce qui est énervant parce que non seulement, ça se lit super vite, mais elle a beaucoup aimé.
Pourquoi un tel empressement à poursuivre alors que j’ai l’habitude de mettre des mois et des mois entre deux tomes d’une même saga ? Tout simplement parce que le 2 termine sur une sacrée fin : Gabriel a vaincu la source en joignant ses pouvoirs à ceux de Zoé, mais cela a des conséquences dramatiques, ce qui fâche la jeune fille.
On pourrait croire que, maintenant que la forêt de Malenfer est détruite, ce serait l’occasion pour Batavius d’emmener nos deux héros sur les terres magiques afin d’entraîner son apprenti, mais ce n’est pas pour ce tome-ci. Parce que là, ils vont d’abord devoir sauver leur ville de l’assaut des sourciens, de farouches créatures à la recherche de ce qui a attiré Malenfer.

On a des explications supplémentaires sur la naissance de Gabriel et Zoé. Mais celle qui m’a le plus enchantée, c’est la raison qui a poussé Elzmahr à se lier au jeune sorcier-lune, événement plus qu’inhabituel pour un dragon sauvage. C’est également l’occasion d’en connaître un peu plus sur lui : son passé, son rôle parmi les siens et ce qu’il s’est passé entre lui et Batavius (je ne me rappelle pas si cela avait été révélé dans un des tomes précédents).
Si j’ai adoré les personnages dans les tomes précédents, c’est moins le cas de Gabriel qui m’a saoulée à agir sans réfléchir aux conséquences de ses actes… bon, faut aussi dire qu’on ne lui donne pas toutes les explications qui lui permettraient de tout comprendre et surtout d’user de prudence, donc on ne peut pas lui en vouloir, mais y a des évidences qui auraient dû le mettre sur la piste. Zoé est plus jeune que lui et a plus de jugeote que son frangin sur bien des points.

J’ai bien aimé cette lecture : j’ai passé un bon moment dans cet univers entêtant et ça s’est lu rapidement.

Grands enfants (Livre jeunesse)

Princesse Libellule, tome 2 : N’aime pas les princesses – Alexandre Arlène & Stéphanie Bellat

Titre : N’aime pas les princesses
Saga : Princesse Libellule, tome 2
Scénario : Alexandre Arlène
Illustrations : Stéphanie Bellat
Éditeur : La boîte à bulles
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : Quand on est une belle et jeune princesse, enfermée dans son château, il n’est pas vraiment évident de rencontrer son prince charmant. Il convient donc de meubler l’interminable attente qui précède cet événement tant espéré. Et à part regarder à la fenêtre, il n’y a vraiment pas grand-chose à faire… La cuisine ? Le ménage ? Les devoirs ? C’est pour les gens communs, toutes ces horribles choses ! Princesse Libellule attend donc impatiemment qu’un prince compétent fasse son boulot… Mais voilà que sa vie tourne au cauchemar : en face de sa fenêtre, une horrible princesse brune vient construire sous son nez une tour aussi haute et aussi belle que la sienne.

Comme souvent quand c’est une suite, mes souvenirs du premier tome sont flous, surtout en ce qui concerne les détails. Je n’en suis pas certaine, mais il me semble qu’à la fin du premier tome, lorsque Libellule se lève, elle découvre une tour plus haute que la sienne et qui lui masque la vue, notamment l’arrivée de son prince charmant. Ce second tome débute avec l’histoire d’une nouvelle princesse (celle aux cheveux noirs sur la couverture) et ce, jusqu’à ce qu’elle fasse bâtir la tour rivale à celle de Libellule – j’ai tiqué, elle n’était pas déjà là à la fin du volume précédent ? Ou l’ai-je rêvé ?

C’était une lecture moins amusante que le premier. Ce n’est pas étonnant, tous les clichés ont été passés en revue dans le précédent, il ne restait plus grand-chose à utiliser. Là, ça tourne davantage autour de la rivalité entre les deux princesses, style disputes d’écolières en un peu plus méchant quand même… du moins en ce qui concerne la nouvelle. Elle est salement mauvaise.
Au début, Libellule n’entrait pas dans son jeu puis elle s’est laissé entraîner et là, les deux héroïnes jouaient à qui serait la plus peste des deux. Certains passages m’ont fait sourire, mais pas des masses.
La bonne nouvelle est qu’on voit moins les piafs, c’était pas mal parce qu’ils sont lourds à la longue. Le moineau qui est la conscience de Libellule est également moins présent donc moins de bavardages, ça m’a fait des vacances.

J’ai beau réfléchir, je ne vois pas quoi dire d’autre si ce n’est que j’ai moins aimé ce second tome. Ça s’est laissé lire, mais sans plus.

Pâques mortelles à Saint-Benoît – Chantal Gerbaud

Titre : Pâques mortelles à Saint-Benoît
Auteur : Chantal Gerbaud
Éditeur : La Bouinotte
Nombre de pages : 152
Quatrième de couverture : Le trouble s’installe à Saint-Benoît, petit village de la Marche, entre Berry et Limousin à la fin du 13ème siècle. Alors que l’on prépare les fêtes de Pâques, on découvre le corps sans vie d’un moine.
Quelques heures plus tard, un enfant, fils d’un des juifs de la cité, est atrocement mutilé par un cochon errant. La jeune fille chargée de le surveiller disparaît. Un nouveau drame qui va mettre en péril la paix régnant sur cet arpent de royaume. Le prieur du monastère s’improvise détective, tout en pactisant avec le seigneur du village voisin qui s’emploie à maintenir son emprise sur la communauté juive.
Une enquête qui révèle bien des secrets enfouis, tout en dévoilant le fonctionnement et les rapports humains d’une cité médiévale.

Je tiens tout d’abord à remercier la Masse critique Babelio ai si que les éditions la Bouinotte pour la confiance qu’ils m’ont accordée.
Le résumé m’avait bien plu et a suscité ma curiosité. J’avoue que je m’attendais à une enquête policière moyenâgeuse un peu à la Cadfael, or, ce n’est pas du tout le cas, ce qui m’a agréablement surprise. Le scénario est bien plus « simple » et on sent bien que ce qui compte surtout, c’est l’ambiance instaurée et le contexte historique, notamment les relations entre Chrétiens et Juifs.

Hélie, le prieur du monastère de Saint-Benoît est en pleine préparation des fêtes de Pâques lorsqu’il est informé de deux événements tragiques :
– Barthélemy, l’un de ses moines, a été retrouvé mort, après examen du corps, il s’avère qu’il a été assassiné, mais par qui ? Le monastère étant fermé, s’agit-il d’un moine ? Dans ce cas, quelles sont ses motivations ?
– Moïse, le petit garçon des Bonfils, a été attaqué par un cochon. Comment un tel drame a-t-il pu arriver alors qu’il était sous la surveillance de la jeune Jeanne ? Et surtout, pourquoi l’a-t-elle sorti alors qu’il a été demandé aux Juifs (partout en France à priori) de rester chez eux lors de la Semaine Sainte ?
Ne pouvant tout gérer, Hélie décide de contacter le seigneur Hughes de Brosse avec qui les relations sont tendues, et de le laisser gérer l’accident du fils de la famille juive.

Les bases de l’histoire sont posées et j’espère qu’elles auront réussi à éveiller votre curiosité parce qu’en ce qui me concerne, j’ai eu du mal à lâcher ce roman et il aura fallu une gastro pour me ralentir.

J’ai aimé les personnages principaux que j’ai trouvés travaillés. Au fil des pages, on en apprend beaucoup sur Hélie, les difficultés relationnelles politiques qu’il rencontre en tant que prieur, mais aussi son passé et comment il est arrivé à cette fonction. Ça le rend attachant. C’est aussi le cas de Jeanne qu’on connaît à travers les dires des autres, ainsi que lors du récit des faits qui m’ont touchés.
J’ai moins apprécié le noble Hughes de Brosse en raison de sa façon de traiter les femmes. C’est cohérent avec l’époque, mais ça m’a fait grincer des dents. Par contre, sa femme, Isabelle, rattrape largement les manières de son époux et je l’ai adorée… tout en la plaignant quand même.

Ce qui est dommage, c’est que les moines sont passés trop rapidement en revue. On sait d’eux le strict minimum… du coup, l’enquête de la mort du frère Barthélemy est rapide, très linéaire et sans surprise. Ne pas pouvoir suspecter untel ou untel m’a laissé sur ma faim. Il est quand même à noter que les motifs de ce décès ont soulevé quelques réflexions sur les mœurs de l’époque, celles plus anciennes et ouvrent le débat sur celles actuelles. Bon, impossible d’être plus claire sans spoiler, donc il faudra se contenter de ces explications à demi-mots.

J’ai beaucoup aimé cette lecture. Je regrette juste qu’elle fut si rapide et si courte.

Bilan lecture du mois de janvier 2021

Bilan de lectureLe mois de janvier a été top. J’ai eu du temps pour moi et j’en ai profité pour lire tout mon soûl. Et ça se voit !
J’ai lu 15 livres (7 BD, 3 mangas et donc 5 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:
 


Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:
   


Gif heureux

J’ai aimé:
    


 

Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a laissée indifférente:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Je n’ai pas aimé:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
J’ai détesté:

On arrive donc à un total de 2832 pages (491 en BD, 544 en mangas et donc 1797 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 09/20


Cold Winter Challenge : 12/15

ABC Imaginaire 2021 : 0/26

Challenge Goodreads : 016/130

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 1/65 saga et 06/234


Actuellement, je lis :
Pâques mortelles à Saint-Benoît
Chantal Gerbaud
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