Les pierres du cauchemar, tome 1 – Dooms, Sora & Dreamy

Titre : Les pierres du cauchemar, tome 1
Scénario : Dooms & Sora
Illustrations : Dreamy
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Les youtubeurs Dooms et Sora se retrouvent prisonniers de la malédiction des Pierres du Cauchemar…
Dooms et Sora n’avaient pas prévu d’être projetés à travers les dimensions, mais c’est pourtant bien ce qui est arrivé. Peut-être auraient-ils dû se méfier en ouvrant ce vieux coffre déterré dans les bois… Mais la question n’est plus là. Les pierres magiques qu’il contenait les ont téléportés dans un monde parallèle. Embarqués dans la découverte de cet autre univers à la fois fascinant et flippant, ils n’ont qu’un seul objectif : trouver comment rentrer chez eux. Pour cela, ils seront obligés d’explorer d’étranges endroits qui portent des noms familiers : Instadram, Ouiquipedya, Wishneyland… Que vont-ils découvrir et surtout vont-ils pouvoir retrouver le chemin de leur réalité ?
Ce récit drôle et captivant, sublimé par la dessinatrice Dreamy dans un style manga, séduira autant les trois millions d’abonnés de Dooms et Sora que tous les amateurs d’aventures fantastiques délirantes.

Cette bande-dessinée est sortie en juin et elle a fait un carton ! Au point qu’au bout de quelques jours seulement, on ne la trouvait plus nulle part. Je l’ai achetée pour ma fille : elle suit les youtubeurs Dooms et Sora et ils ont pas mal teasé la sortie des pierres du cauchemar.

Sora et Dooms se rendent au parc afin de promener leurs chiens qui déterrent un coffre. Ils emmènent le trésor chez eux et quand ils l’ouvrent des pierres volantes font apparaître un portail et nos héros sont projetés dans un monde parallèle où internet (et surtout les réseaux sociaux) semble être la vie réelle : ainsi, Médissimo apparaît à chaque bobo et écoute les symptômes pour conclure par une erreur de diagnostique ; Gougueule redirige nos héros vers les lieux qui les aideront à sortir de là puisque leur but est quand même de rentrer chez eux ; Ouiquipedya est une bibliothèque, etc.

J’ai bien aimé le principe du monde virtuel détourné, les jeux de mots sur les noms de sites m’ont fait sourire. Pour moi, ce qui pêche, ce sont les transitions : je les ai trouvées abruptes et maladroites.
Je n’ai pas non plus accroché à la relation entre Sora et Dooms : on sent qu’il y a une complicité entre eux, ils se taquinent (plus ou moins violemment) à tout bout de champ, du coup ça perd un peu de naturel. Il est probable que lorsqu’on connaît les youtubeurs, ça paraisse normal, mais c’est pas mon cas, donc c’était too much.
Les dessins sont sympathiques, j’ai surtout aimé les grimaces que font les personnages et surtout leur transformation en chibi. Pas grand-chose de plus à en dire.

En conclusion, de mon côté ça s’est laissé lire sans plus.
Par contre, ma fille a adoré et elle lira assurément le prochain tome quand il sera paru.

La déchéance d’un homme, tome 2 – Junji Ito & Osamu Dazai

Titre : La déchéance d’un homme, tome 2
Auteur : Junji Ito & Osamu Dazai
Éditeur : Delcourt/Tonkam
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Yôzô Ôba souffre énormément du regard que les autres portent sur lui et ne comprend pas le bonheur de son entourage. La solution qu’il finit par trouver pour s’en guérir : se transformer en bouffon. C’est ainsi que s’écoulent ses jours, à se vouer à ce rôle de clown empli de souffrance. « Extérieurement, le sourire ne me quittait pas intérieurement, en revanche, c’était le désespoir. »

Je n’étais pas très motivée pour lire ce second tome. Ce n’est pas que le premier n’était pas top, mais il m’avait un peu déçue parce que je m’attendais à mieux. Heureusement, celui-ci rattrape largement.

On retrouve Yôzô encore plus alcoolique que dans le premier. Il traîne toujours avec le même genre de personnages néfastes, surtout le bon-à-rien Horiki qui l’incite à boire et qui lui emprunte des sous sans jamais les lui rendre.
Sa situation va changer et grandement s’améliorer lorsqu’il rencontre la douce, pure et innocente Yoshiko qu’il va épouser. Sa relation conjugale est saine, il va se sortir de sa déchéance, mais c’est pour mieux y replonger : plus violemment, plus profondément… et le pire est qu’il va entraîner sa femme avec lui dans sa chute. La pauvre !

Je n’étais pas certaine d’apprécier le personnage de Yoshiko, mais finalement si. Elle est gentille et Yôkô avait bien besoin de quelqu’un comme elle à ses côtés. Malheureusement, il est faible et si ses espoirs n’avaient pas été déçus, il aurait pu être heureux dans cette vie, mais son échec va le mettre plus bas que terre, lui rappeler qu’il n’est qu’un misérable et le remettre sur la route de Horiki.

J’ai préféré ce second tome au premier. Cette fois, ce ne sont pas les femmes autour de lui qui deviennent folles ou hystériques à son contact : c’est probablement cette hystérie qui m’a déplu, ça avait un côté très/trop stéréotypé.
Dans ce second tome, leur comportement est normal, sans exagération. Par contre, c’est notre héros qui glisse doucement dans la folie ; j’ai trouvé ça plus cohérent et bien plus intéressant.
Les dessins sont toujours aussi beaux et dérangeants, mais cette fois, on y retrouve davantage le style « étrangeté » à la Junji Itô, ça m’avait manqué dans le premier.

J’ai adoré cette lecture et j’ai hâte de découvrir le troisième et dernier volume.

Cold Winter Challenge 2021

Cette année, je suis moyennement motivée pour le Cold Winter Challenge. Je pense que je vais le faire, mais sans prise de tête… Si j’ai le temps de la boucler, c’est bien, sinon, ce ne sera pas la fin du monde et je ne me mettrai pas la pression pour le réussir.
Cette année encore, c’est l’Enluminée qui s’en occupe et vous trouverez sa vidéo de présentation : Cold Winter Challenge Vidéo

Il est de retour ! Pour sa 9ème édition, déjà.
Chaque année depuis 2012, le challenge est là pour nous accompagner durant les mois les plus froids de l’année. On se réserve une petite Pile à Lire spéciale hiver et on pioche dedans sur toute la durée du challenge.
L’avantage, c’est qu’on y met le nombre de livres que l’on souhaite, en lien avec la saison froide, les fêtes, ou pas du tout. Le but c’est de se faire plaisir, de se donner un petit challenge personnel, et de se dépasser si on en a envie.

Les dates : du 1er décembre 2021 au 28 Février 2022.

Il y a 4 menus + un 5ème bonus. Chaque menu comporte 3 sous-catégories.
Vous les découvrirez plus bas avec ma PàL.
Il y a 3 paliers possibles. Personnellement, je vise le niveau “Mordue de l’hiver” et compte bien valider les 5 menus.

Voici ma Pile à Lire :

Mon avancée

Cocooning hivernal
– Marrons glacés (feel Good, gourmandise) : Syberia de Dana Skoll et Benoit Sokal
– Bonhomme en pain d’épices (différence, tolérance, LGBTQI+) : Soudain dans la forêt profonde de Amos Oz
– Vitrines de Noël (roman graphique, manga, BD, livre illustré) : Les carnets de Cerise, tome 5Des premières neiges aux perséides de Joris Chamblain & Aurélie Neyret

Magie de Noël
– All I want for Christmas (romance de Noël, amour, amitié – option pendant l’Avent, Noël, jour de l’an) : Cher Père Noël, sors-moi de là ! de Ena Fitzbel
– Lettre au Père Noël (épistolaire, enfance, jeunesse) : Lettres du père Noël de J.R.R. Tolkien
– Danse de la fée dragée (fée, univers onirique, fantasy, fantastique) : L’école des mauvais méchants, tome 1 de Stéphanie S. Sanders

Marcher dans la neige
– Pôle Nord (froid, hiver, neige, pays froid) : Les chats des neiges ne sont plus blancs en hiver de Noémie Wiorek
– Pôle Sud (voyage, cheminement personnel, évolution) : Arghentur, tome 2, la forteresse d’argent de Sigrid Renaud
– Forêt enneigée (animaux, écologie, nature-writing) : Le Renard et le petit Tanuki, tome 1 de Mi Tagawa

Hiver sombre
– Scrooge (antihéros, conflit, mensonge) : Pierre, le chasseur et le loup de Pierre Bruhlet
– Stalactites ensanglantées (horreur, thriller, suspense) : Esprit d’hiver de Laura Kasischke
– Père Fouettard (forces obscures, enfer, démon) : L’Ickabog de J.K. Rowling
– Un chalet sous la neige (huis-clos, enfermement, solitude) : Un hiver sans fin de Kiran Millwood Hargrave

Sorcellerie hivernale
– Étoile des neiges (astrologie, astronomie, science-fiction) : Le passeur de Lois Lowry
– Baba Yaga (sorcière, femme de pouvoir, féminisme) : Sorcières ! Le sombre grimoire du féminin de Julie Proust Tanguy
– Yule (mythes, légendes, contes, réécriture de contes) : La légende d’Ysoré de Alexandre Lavaur & Léa Dapremont-Thomas

Total : 16/16

Bilan lecture du mois de novembre 2021

Le mois de novembre a été au top niveau lecture. J’ai réussi à me dégager du temps et ça a fait du bien.
J’ai lu 16 livres (6 BD, 3 mangas et donc 7 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:
  

 


Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:
    


Gif heureux
J’ai aimé:
  


Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a laissée indifférente:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a trop déçue:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
J’ai détesté:

On arrive donc à un total de 3494 pages (309 en BD, 1252 en mangas et donc 1933 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 11/20

 

Challenge Coupe des 4 maisons : 12 items – 450 points

Pumpkin Automne Challenge : 13 / 14 lectures

ABC Imaginaire 2021 : 23/26

Challenge Goodreads : 186/130

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 43/234


Actuellement, je lis :
Sorcières ! Le sombre grimoire du féminin
Julie Proust Tanguy
(0%)


Actuellement, je joue sur PC à :

J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle – Jo Witek

Titre : J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle
Auteur : Jo Witek
Éditeur : Actes sud junior
Nombre de pages : 123
Quatrième de couverture : « En rentrant du collège ce jour-là, assise sur la mobylette d’oncle Blabla, même si j’ai mal aux fesses et que le chemin n’en finit pas sous le soleil qui devant nous rougeoie, je suis convaincue que le monde m’appartient. J’ignore encore que je me trompe et que c’est moi qui, depuis ma naissance, lui appartiens. »
Peu importe où se passe cette histoire, car elle pourrait se dérouler dans le monde entier. C’est le portrait d’une adolescente rebelle qui incarne le cri silencieux de douze millions de jeunes filles, mariées de force chaque année.

Pfiou ! Quelle lecture ! Pleine d’émotions et de stress.
Bon, au vu du thème « mariage forcé « , c’était un peu prévisible, surtout que le récit est écrit à la première personne, donc on se retrouve dans la peau d’Efi, cette adolescente de 14 ans qui a la chance d’aller au collège en ville et est remplie de rêves et d’espoir.
Malheureusement, tout va s’écrouler à son retour à la maison, pour les grandes vacances : au village, tout a changé.
Ses proches se comportent étrangement avec elle : les hommes se montrent froids et indifférents, les femmes lui lancent des regards emplis de jugements. Un fossé s’est même creusé avec ses deux meilleures amies : ces deux dernières n’ont pas quitté le village et sont bien conscientes de ce qui les attend : mariage forcé, patriarcat qui les emprisonne dans une vie de bonniche et de pondeuse.
Quand Efi apprend que son père l’a « vendue », son monde s’effondre et l’enfer commence pour elle.

L’héroïne est bien dépeinte, ses pensées, ses émotions et son ressenti sont clairement explicitées. Je n’ai eu aucun mal à croire en elle. On ne peut que s’attacher à elle et souffrir à ses côtés de sa triste destinée.

La plume de l’auteure est superbe : fluide, plaisante et captivante. Elle a des mots puissants qui sonnent justes que ce soit pour la situation de son héroïne ou pour des filles moins rebelles qui se sont résignées ou qui ne connaissent rien d’autre que cette vie d’esclave et reproduisent ce qu’elles ont toujours vu, une réalité violente qui nous frappe de plein fouet.
Ce roman est court et se lit en une soirée. J’ai eu du mal à m’interrompre, même pour dormir, tellement cette lecture m’a passionnée.

Je compte bien le faire lire à mes enfants, je crois que le thème du mariage forcé, encore tristement d’actualité, est suffisamment bien abordé pour leur plaire et leur parler, d’autant plus que le féminisme qui s’en dégage est bien amené.
C’est un gros coup de cœur pour ce roman.

Automne enchanteur
Princesse princesse (Inclusivité/ LGBTQI+/ Féminisme)

 

Coupe des 4 maisons :
Arithmancie (6ème année) – un livre avec un numéro dans le titre ou sur la couverture60 points