Le voyageur bleu, tome 3 : Tourment – Olivia Lapilus

Titre : Tourment
Saga : Le voyageur bleu, tome 3
Auteur : Olivia Lapilus
Éditeur : Sharon Kena
Nombre de pages : 360
Quatrième de couverture : Résiste, Abalone ! Tu es plus forte qu’elle ne le pense.
Abalone, emporté une nouvelle fois par la pierre bleue, ne désire qu’une chose : fouler à nouveau Catiopé.
Elle a accompli la mission dont elle se croit investie et revient avec Anthony, le jeune homme de sa vision. Du moins, l’espère-t-elle.
Pourtant, la pierre n’exauce pas immédiatement ses souhaits, son dessein étant autre. Une mise en garde de sa part s’impose, car la menace se profile. Gaïol se rapproche et attend avidement l’arrivée d’Abalone, un pion nécessaire pour récupérer le voyageur bleu.

Oh lala ! Ça m’a fait bizarre de me replonger dans cette saga, pourtant ça m’a fait un bien fou. Je redoutais que ce ne soit compliqué de reprendre : il y a beaucoup de personnages, des mots catiopéens et avec ma mémoire de poisson rouge, ce n’était pas gagné. Finalement, ça a été : l’univers est si entêtant, les personnages tellement bien dépeints que j’ai juste eu à profiter de ce moment.
Bon, je ne cacherais pas que ce fut une lecture marathon ; il ne se passe pas grand-chose, tout se met en place pour le dernier tome.

Abalone est revenue avec Anthony et Maria, mais leur affrontement avec Ankour, qui les a suivis, tourne mal.
Iron et Més se rendent chez Derret afin de rallier les jumeaux de la prophétie à la cause de la résistance, sans savoir qu’Anir a pété sa pile et a quitté le domicile familial en rage.
Gaïol s’est incarnée dans le corps d’Eschylle, mais la goulaque se rend rapidement compte que quelque chose cloche. Anos découvre que la prophétie a été inventée par ses deux acolytes, comment va-t-il réagir ?
Tous convergent dans la même direction.
Je n’ai pas fait le tour de tous les personnages, seulement de ceux qui me semblaient les plus importants pour l’avancée du récit.

Il y a pas mal de temps morts, ce qui est normal, entre les décisions importantes, les entraînements des uns et des autres, les sentiments de certains qui se dévoilent, etc.
Ce n’était pas une surprise, je connaissais déjà l’histoire puisqu’à l’époque de sa première publication, en 2018, je l’avais corrigé. J’espère que le prochain (qui sera totalement inédit pour moi) bougera un peu plus.
J’ai bien aimé ce troisième tome et je vais essayer de lire le quatrième dans l’année histoire de ne pas mettre trop de distances entre les deux, tant que le récit est encore frais dans ma tête.

Danse de la fée Dragée (fantasy)

Coupe des 4 maisons :
Carte du maraudeur (4ème année) – Un livre dans lequel il y a une carte illustrée du monde40 points

Death Note, tome 05 – Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

Titre : Death Note, tome 05
Scénario : Tsugumi Ohba
Illustrations : Takeshi Obata
Éditeur : Kana (Dark)
Nombre de pages : 199
Quatrième de couverture : Light et Misa sont toujours isolés, Ryuzaki cherchant à les faire parler de Kira. Mais le chef Yagami ne peut pas laisser faire sans rien dire. il demande donc à être enfermé lui aussi, jusqu’à la libération de son fils. Mais voici que les meurtres reprennent…

On arrive à la partie de l’animé que j’aime le moins.
Light a demandé à Ryûzaki de l’enfermer afin d’être fixé sur son identité : est-il Kira ou pas ? C’est pendant cette captivité que Light renonce au Death Note. Pendant un temps, les meurtres s’arrêtent avant de reprendre. L a dû mal à accepter l’évidence : Light est innocent. Au bout de deux mois, il n’a pas trop le choix et le libère. Ensemble, ils enquêtent sur le nouveau Kira et leur piste les mène à la société Yotsuba.

C’était long : il y a beaucoup de dialogues et le rythme de l’histoire est lent. C’est normal entre doutes, suspicions et investigations, tout doit se décanter.
Autant les parties avec L, Light ou même Misa dans leur nouveau quartier général ne m’ont pas dérangée ; ce qui m’a ennuyée, c’est surtout les réunions des huit – leur premier conseil permet de comprendre ce qui se passe, mais les suivants n’apportent pas grand-chose.

Les dessins sont aussi beaux que d’habitude. J’ai pris le temps de m’attarder sur les visages des personnages, leurs expressions ; leurs yeux sont fascinants et je me suis surprise à en suivre les contours avec un crayon imaginaire.
Je n’ai pas grand-chose d’autre à dire de plus. Cette lecture m’a laissée indifférente. Je sais ce qu’il va se passer dans les prochains, mais je suis quand même curieuse de découvrir ce que les auteurs nous réservent (notamment les différences susceptibles d’apparaître par rapport à l’animé).

La fleur millénaire, tome 03 – Kaneyoshi Izumi

Titre : La fleur millénaire, tome 03
Auteur : Kaneyoshi Izumi
Éditeur : Kazé (Shôjo)
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Hakusei ne peut réfréner davantage son amour et assaille sa maîtresse de ses ardeurs. Seitetsu comprend vite la situation lorsqu’Aki, dévêtue et apeurée, vient lui demander protection, suivi de près par son élève accablé de remords. Mais tandis que le marchand s’apprêtait à le punir, une nouvelle lui parvient. Son espionne au pays de  vient d’être capturée par la reine de Do et il encourt une lourde sanction… Mais qui est réellement Seitetsu ? Pour le savoir, il faut remonter à l’époque où un garçon rencontra une certaine princesse de Kô, vouée à épouser le roi d’un autre royaume…

Mon avis va être court… comme le tome précédent, ce n’était vraiment pas terrible.
L’espionne de Seitetsu qui ouvrait au pays de  a été découverte, du coup, le pays de Kô nie toute implication et chasse Seitetsu.
C’est l’occasion de découvrir le passé de cet homme : les liens qui l’unissaient à la mère d’Aki, les événements qui les ont rapprochés jusqu’au moment où il perd son œil et doit fuir avec la princesse Aki enfant.

Je n’arrive pas à m’attacher aux personnages, pourtant le jeune Seigan est touchant dans ses sentiments que ce soit le chagrin concernant la mort de son père, la colère envers le pays de Kô, son amour pour la princesse de Kô et future reine de Â, etc. Cette dernière se montre forte et cache ses faiblesses derrière sa détermination et ses devoirs, le genre de personnage que j’apprécie d’habitude.

Et je n’ai rien d’autre à dire sur ce manga… je me suis ennuyée. Les dessins sont chouettes, mais ça n’a pas suffit à me faire aimer cette lecture qui m’a laissée indifférente.
Je lirai le prochain et les suivants parce que je les ai dans ma PàL et qu’on me les a offerts. J’espère qu’il y en aura au moins un aussi bien que le premier dans le tas.

Netsuzou Trap : NTR, tome 2 de Naoko Kodama

Titre : Netsuzou Trap : NTR, tome 2
Auteur : Naoko Kodama
Éditeur : Taifu comics (Yuri)
Nombre de pages : 166
Quatrième de couverture : Après un court séjour au ski, un fossé s’est creusé entre Yuma et Takeda, son petit copain. Il commence à douter de la sincérité des sentiments de son amoureuse, et malgré tout ses efforts, celle-ci ne peut s’empêcher de penser à son amie Hotaru et à ses caresses plus qu’insistantes. Mais alors que Yuma tente de mettre de l’ordre dans ses idées, elle va se rendre compte que la relation entre Hotaru et son copain, Fujiwara, n’est peut-être pas aussi idyllique qu’elle n’y paraît …
Une histoire secrète entre deux lycéennes. Comment va évoluer leur relation ?

Je ne vais pas avoir grand-chose à dire ce second tome, parce qu’il ne se passe quasiment rien.
Le week-end à l’auberge se termine et Takeda se montre courtois avec Yuma. Il aurait pu en profiter, mais il ne le fait pas. Et j’ai grandement apprécié… d’ailleurs, même si on ignore tout du passé de Takeda, je l’aime bien : il est gentil… enfin, pour l’instant.
Malgré des relations tendues au ski entre Yuma et Hotaru, leur intimité reprend doucement, avec l’inquiétude de Yuma pour son amie : Hotaru a quelque chose à l’œil et elle donne une excuse bidon.
Fujiwara commence à dévoiler son jeu et il n’est pas top.

Le point positif, c’est qu’on en apprend davantage sur le passé de nos deux héroïnes : leur arrivée au collège, et l’éloignement qui s’en est suivi. Ça les rend un peu plus consistantes.
Voila, j’ai fait le tour de l’histoire. Ça risque de devenir de plus en plus malsain au sein du quatuor, l’autrice a prévenu donc je me fais à l’idée et si je continue cette saga, il faudra que je prenne du recul. Je suis contente qu’elle ait mis un avertissement, comme ça, je sais à quoi m’en tenir.

Les dessins sont sympathiques, suffisamment suggestifs pour être dans la catégorie yuri. J’ai pris le temps de les détailler et ils m’ont plu.
L’histoire est plutôt succincte, plus que le premier tome, pourtant j’ai préféré ce second volume. Bref j’ai aimé cette lecture et je lirai volontiers la suite.

Sauvage – Jamey Bradbury

Titre : Sauvage
Auteur : Jamey Bradbury
Éditeur : Gallmeister (Totem)
Nombre de pages : 336
Quatrième de couverture : À dix-sept ans, Tracy Petrikoff possède un don inné pour la chasse et les pièges. Elle vit à l’écart du reste du monde et sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités sauvages de l’Alaska. Immuablement, elle respecte les trois règles que sa mère, trop tôt disparue, lui a dictées : «ne jamais perdre la maison de vue», «ne jamais rentrer avec les mains sales» et surtout «ne jamais faire saigner un humain». Jusqu’au jour où, attaquée en pleine forêt, Tracy reprend connaissance, couverte de sang, persuadée d’avoir tué son agresseur. Elle s’interdit de l’avouer à son père et ce lourd secret la hante jour et nuit. Une ambiance de doute et d’angoisse s’installe dans la famille, tandis que Tracy prend peu à peu conscience de ses propres facultés hors du commun.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec cette lecture ; en partie à ça : de grandes étendues sauvages, des courses de traîneaux sur neige, les préparatifs de ces échappées… mais y a toute un pan inattendu de l’histoire.

Tracy a perdu sa mère quelque chose comme deux ans auparavant. Elle vit avec son père qui est un ancien musher et son petit frère Scott. Elle est plutôt sauvage, s’absente dans la forêt pour installer et relever ses pièges, et part se balader en traîneau. Sauf que son caractère la rend asociale et lui cause des soucis à l’école. Son père la punit de tout, mais elle n’en fait qu’à sa tête et s’enfuit : elle est alors attaquée par un homme et se défend comme elle peut en le poignardant. Elle cache l’événement, mais lorsque l’homme blessé surgit dans la cour, le père de Tracy l’emmène se faire soigner au dispensaire. Tout au long du récit, l’adolescente n’a qu’une crainte : qu’il revienne se venger.
Bon, c’est beaucoup plus compliqué que ça, et l’arrivée de Jesse change beaucoup de choses.

Tout du long, j’ai eu du mal avec le personnage de Tracy. Elle est franche et ne cache rien de ses pensées ou de ses actes : certains diront que c’est une sauvageonne, personnellement je pencherais pour psychopathe – un avis que je m’étais fait bien avant la moitié du roman, et même si je redoutais la fin, elle ne m’a pas étonnée.
En grandissant, elle apprend les codes de la société, pourtant elle ne les respecte pas, ce qui ne me dérangerait pas si elle ne mettait pas la vie d’autrui en danger sans aucun scrupule. Elle piège des animaux quand elle va dans la forêt, les tue pour le plaisir ; j’ai encore la scène de l’écureuil qu’elle préfère vider lentement de son sang pour le sentir tout mou ou les passages où elle s’abreuve du sang des bêtes, mais pas que. Attention, ce n’est pas un vampire, et au fil des pages, elle justifie son besoin de boire, mais ça ne me l’a pas rendue plus sympathique pour autant. Même si ça s’améliore avec la présence de Jesse qui l’apaise.

Par contre, j’ai adoré les passages où Tracy passe du temps avec sa mère : elle comprend sa fille et nous aide d’une certaine manière à appréhender le côté sauvage de l’héroïne. Ce sont des moments empreints de nostalgie et c’était plaisant à lire.
La plume de l’autrice est plaisante et j’ai pris plaisir à découvrir les étendues d’Alaska. Par contre, pour les dialogues, il n’y a ni guillemets, ni cadratins. Le récit est suffisamment bien fait pour qu’on comprenne que ce sont des conversations, mais c’est aussi surprenant que déroutant.

Il y a du bon et du moins bon dans ce roman. Je crois que j’ai aimé parce qu’au bout d’un moment, j’ai été incapable d’arrêter ma lecture, même si Tracy m’a déplu.

Pomme de pin (animaux, nature-writing)