300 jours avec toi, tome 2 – Masaki Kiritomo

Titre : 300 jours avec toi, tome 2
Auteur : Masaki Kiritomo
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : La vie est aussi fugace que les cerisiers en fleur… Mais pas notre amour.
Pourquoi la vie est-elle aussi cruelle ? Lorsque je touche une personne proche de la mort, je peux voir le nombre de jours la séparant de son trépas. Je me serais bien passé d’un tel pouvoir, car je suis tombé amoureux de Miu, une jeune femme à qui il reste justement moins d’un an à vivre. Moi, Naoto Sasaki, le modeste étudiant en médecine, je suis prêt à remuer ciel et terre pour tenter d’infléchir le destin et aider Miu…
Mais comment arrêter le compte à rebours fatal qui s’affiche au-dessus de sa tête ?

Un second tome beaucoup mieux que le premier et de loin.

À la fin du précédent, Miu a un malaise et est transportée à l’hôpital. C’est là qu’on apprend toute la vérité sur son état : elle a une maladie neurologique dégénérative à l’issue irrémédiablement fatale. Et le médecin de la jeune femme n’est autre que la tante de Sasaki.
D’ailleurs, notre héros se comporte comme un idiot fini : ok, il a du mal à encaisser, mais ne plus donner signe de vie à sa petite amie sous prétexte qu’il lui cherche un remède, c’est un comportement vraiment naze.
Je dirai bien que je ne lui ai pas pardonné cet impair de plus, mais non. C’est si bien amené que sa réaction est compréhensible et qu’on l’excuse presque – n’empêche que sur bien des points, il aurait mérité des claques, et ce, jusqu’au bout.

Le gros point fort, c’est la relation entre Miu et Sasaki. Si dans le premier tome, leur couple ne m’avait pas convaincu et était trop superficiel à mon goût, ce n’est pas le cas dans le second. Les faux semblants tombent, toutes les vérités sont révélées, et ça les a grandement rapprochés. Je les ai trouvés touchants. J’en ai même eu les larmes aux yeux, c’est dire si ça m’a émue.

Cette fois, j’ai fait abstraction des dessins : les personnages ont toujours des crânes énormes ce qui m’a beaucoup fait penser à la créature de Roswell, mais je n’y ai pas fait attention parce que j’étais trop occupée à m’attarder sur certaines planches, notamment celles où l’expression des visages est éloquent, où les sentiments passent sur leur figure… pas besoin de moi pour transmettre la tristesse qui les envahit au fil des pages.

Finalement, je suis contente d’avoir acheté le coffret des deux tomes. Si j’avais d’abord pris le premier, il est fort probable que je ne me serais jamais procuré le second et je serais passée à côté d’une chouette lecture. J’ai adoré ce tome final.

300 jours avec toi, tome 1 – Masaki Kiritomo

Titre : 300 jours avec toi, tome 1
Auteur : Masaki Kiritomo
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 228
Quatrième de couverture : En ce jour de printemps rempli de pétales de fleurs de cerisier, je l’ai rencontrée. Une fille solaire et pleine de vie. Mais lorsque j’ai pris sa main, un nombre troublant est apparu au-dessus de sa tête : « 300 ». Voici notre histoire commune, au fil des jours qui défilent trop vite…

Je réfléchis depuis plusieurs heures à ce que je vais dire sur ce premier tome et rien ne me vient. Donc ma chronique risque d’être courte.

Sasaki est sur le point d’entrer en fac de médecine. Quelques jours avant la rentrée, il fait une rencontre très étrange : Miu, une jeune femme regarde tristement le lac et quand elle se rend compte qu’il l’observe, elle lui adresse la parole. Ils passent un moment agréable ensemble et quand ils se séparent, Sasaki la touche. Il voit alors apparaître le chiffre 300 au-dessus de sa tête. Il semblerait que c’est le nombre de jours qu’il lui reste à vivre.
Les deux jeunes gens ne sont plus amenés à se revoir, sauf que le jour de la rentrée, Sasaki découvre que Miu est également en première année de médecine.

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. La rencontre fortuite entre nos deux héros sonnait faux. J’avais la sensation que ce n’était pas une coïncidence et que Miu cachait quelque chose : peut-être avait-elle le même pouvoir que Sasaki ? Ça expliquerait ses réactions envers lui. Sait-elle qu’elle est condamnée ?
En tout cas, y a un truc qui cloche avec elle sans que j’ai pu mettre le doigt sur ce qui me gênait.
Les personnages sont sympathiques, même si je préfère nettement les personnages secondaires comme Lena ou Uehara – on les voit certes moins, mais je les ai trouvés plus attachants.

L’histoire est ce qu’elle est. Assez classique et un brin prévisible. Bref, rien d’exceptionnel.
Je ne peux même pas me consoler avec les dessins, ils n’ont rien de transcendants. Une certaine inégalité dans le character design, et par moment, des crânes proéminents qui donnent une drôle de tête aux personnages.

Un premier tome assez plat qui m’a un peu ennuyée et m’a laissée indifférente. Heureusement, il n’y a que deux tomes et je vais tout de suite torcher le suivant.

Dahliya, artisane magicienne, tome 1 – Hisaya Amagishi & Megumi Sumikawa

Titre : Dahliya, artisane magicienne, tome 1
Auteur : Megumi Sumikawa
D’après le roman de : Hisaya Amagishi
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Dahliya va vous ensorceler ! Depuis sa plus tendre enfance, la jeune Dahliya a appris la magie auprès de son père et elle peut fabriquer de nombreux objets magiques grâce à des pierres : des épées, des protections contre les slime ou encore des verres enchantés. Ainsi, lorsqu’elle se réincarne dans un monde fantasy et se retrouve à travailler dans un salon de coiffure pas comme les autres, elle est fin prête à utiliser ses talents ! Une aventure incroyable commence !

Je ne m’attendais pas du tout à une telle histoire ! Ce fut une surprise de taille, une lecture agréable et un récit très complet.

L’héroïne, une Japonaise de 25 ans, meurt prématurément. Elle se réincarne dans la peau d’une fillette du royaume d’Ordine, qui porte le nom de Dahliya Rossetti. En grandissant, elle s’intéresse aux fabrications d’objets magiques de son père et en utilisant ses souvenirs terrestres, elle a des idées brillantes que son paternel l’aide à réaliser.
C’est l’occasion pour le lecteur de découvrir non seulement le fonctionnement des objets avec les pierres, mais également les règles qui régissent la guilde des commerçants. Par contre, on est loin d’en avoir fait le tour, plus on avance et plus ça se complexifie pour mon plus grand plaisir, j’en avais des étoiles plein les yeux.

Les années passent et monsieur Rossetti prend sous son aile un apprenti, Tobias, fils d’une société de fournisseur en matériaux magiques. Dahliya est bonne pâte et travaille seule, parfois en compagnie du nouveau venu qui est son aîné.
Les deux familles décident d’unir les deux jeunes gens qui acceptent : il n’y a pas d’amour, mais ce n’est pas grave, leur union sera un partenariat purement professionnel.
Sauf que dès ce moment, le comportement de Tobias change et il impose des changements à Dahliya qui les accepte sans mot dire.
Je ne savais pas trop quoi penser au début de Tobias. Comme il n’est pas sur la couverture, je me doutais qu’il ne ferait pas long feu, mais je ne m’attendais pas à une telle tournure. En tout cas, j’ai détesté son comportement avec Dahliya : sous ses airs de gentil garçon, c’est un gros connard !
Je pourrais aussi incriminer l’héroïne de se laisser faire, sauf que la raison de son silence et de sa soumission est d’une telle évidence : elle fait ça par amour pour son père. Comment admettre qu’il s’est trompé sur le personnage ? Et si ce n’était pas sa seule erreur ? C’est impensable surtout quand on sait qu’il a fait ça pour le bien de sa fille qu’il aime tant. Ça, c‘est mon explication, mais plus loin, l’auteur m’a confortée dans cette théorie.

Puis les mois défilent, les idées de Dahliya frisent le génie, malheureusement, les mauvaises nouvelles s’enchaînent : les pères de chacun des protagonistes décèdent à six mois d’intervalle et Tobias tombe amoureux d’une autre et rompt les fiançailles la veille du mariage.
Entre nous, c’est probablement la meilleure chose qui pouvait arriver à notre héroïne et il y a d’autres personnages qui pensent la même chose que moi. Par contre, elle est loin d’imaginer tous les obstacles qui l’attendent encore.

Je n’ai eu aucun mal à m’attacher au personnage de Dahliya. Elle est douce, gentille et serviable. Sa meilleure amie est sympathique, mais un peu trop exubérante pour moi.
Les dessins sont jolis, j’ai aimé m’attarder aussi bien sur les personnages que sur les décors.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome à l’univers entêtant, je lirai volontiers le second si je l’avais. Je vais devoir attendre samedi, en espérant qu’il soit disponible à la médiathèque ; j’ai hâte de découvrir le prochain.

Steam Reverie in Amber – KUROIMORI

Titre : Steam Reverie in Amber
Auteur : KUROIMORI
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Steam Reverie in Amber est une immersion pleine et entière dans l’uchronie steampunk. Un immense vaisseau flottant abrite serre, laboratoire, bibliothèque et salle des machines, tandis que le panache de vapeur qui le propulse se confond avec les nuages… À mi-chemin entre l’artbook, le beau livre et le manga, Steam Reverie in Amber dépeint tous les détails de cet univers à vapeur : costumes d’inspiration victorienne, accessoires et instruments, design du vaisseau et de ses composants, des ailes mécaniques au réseau de vapeur, scènes de vie à bord…

Quand j’ai vu ce manga, j’ai tout de suite flashé dessus. Je me serais volontiers laissé tenter par le format Deluxe, mais le prix m’a arrêtée. Mais je suis très contente que Noeve Graphx ait pensé à le sortir dans ce format, plus accessible financièrement.
Il est magnifique : la couverture ainsi que les pages sont de belles qualités, très épaisses. Et le manga est tout en couleur, ce qui le rend tellement beau.
L’histoire est sympathique, mais c’est surtout sa forme originale qui la rend si intéressante.

Shiori travaille dans un vaisseau-bibliothèque. Quelques clients viennent, ceux dont le cœur a été brisé. Ils discutent avec la gérante qui leur choisit un livre.
Il y a en tout et pour tout 5 récits : quelques pages en format bande-dessinée suivies par l’ouvrage proposé par Shiori sous forme de artbook – soit juste des illustrations comme c’est le cas pour les signes du zodiaque et le tarit, soit une planche contenant du texte comme pour la ville où pleuvent les étoiles ou la guerrière et les fleurs.

Ce manga a un côté très poétique, c’est reposant et zen. Je me suis sentie apaisée après l’avoir fini. C’était bien agréable.
J’ai pris mon temps pour contempler les illustrations. Le style de dessins m’a beaucoup fait penser à du ghibli que ce soient dans les couleurs harmonieuses ou par le character design. Très steampunk dans l’âme… surtout dans l’ambiance instaurée.
Je ne peux pas parler des personnages, même si le dernier chapitre tourne autour de Shiori, ce n’est pas suffisamment développé pour que je m’entende sur le sujet.

C’est un coup de cœur pour ce one-shot.

Bilan lecture du mois d’avril 2022

Bilan de lectureCe mois-ci était un peu bizarre niveau lecture. J’ai beaucoup lu parce que j’en avais besoin, mon morale étant en berne, mais depuis dix jours, ça va mieux, donc j’ai ralenti la cadence. Malgré ça, j’ai cartonné.
J’ai lu 24 livres (12 mangas, 8 BD et donc 4 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:
     

Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:
       

Gif heureux
J’ai aimé:
    

Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:

Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Je n’ai pas aimé:
  

On arrive donc à un total de 4182 pages (2498 en mangas, 596 en BD et donc 1088 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 11/20

Challenge Coupe des 4 maisons : 33 items – 1210 points

ABC 2022 : 11/26

Challenge Goodreads : 77/180

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 020/325


Actuellement, je lis :
Les dames du lac, Intégrale
Marion Zimmer Bradley
(0%)


Actuellement, je joue sur PC à :